Introduction: Lymphomatoid Papulosis (LyP) is a lymphoproliferative disorder with typical histopathological criteria and a spontaneous regression. Only few cases of oral involvement have been reported. We wondered about their clinical characteristics and their association with lymphoma. Method: This systematic review is conducted according to the PRISMA statement. The Oxford Centre for Evidence Based Medicine table (OCEBM) and the scoring from the National Agency for Accreditation and Assessment in Health (ANAES) was assigned to each study. Results: We have included 16 references. LyP can occur at any age with a female predilection. Oral lesions were unique ulcer and tongue was mostly affected. Histological types A, and C were dominant and LyP resolved spontaneously. 1 case was associated with a lymphoma. Discussion: Cutaneous LyP more affects men and are mostly classified as type A while those orals are type A or C. Oral LyP is probably a progressive lesion whose evolution is not illustrated by the histological aspect which often reflects only the initial acute period. Conclusion: Our literature review has shown that the epidemiological aspects between oral and cutaneous LyP are not the same. LyP may be associated with an increased risk of developing systemic lymphoproliferative disorders.
Introduction: Mucositis is a well-known side effect of classic anticancer treatments (chemotherapy and radiotherapy). Thanks to the major developments in personalizing treatments through the development of targeted treatment, various specific intraoral lesions have been described. Purpose: mTOR inhibitors are targeted anticancer treatments that are used to treat various cancer types. They can cause intraoral ulcerations that can be serious, and that can lead to a dose reduction or the anticancer treatment being stopped altogether. The management of these disabling and painful lesions is a major part of ensuring the efficiency of the cancer treatments. The objective of this article is to evaluate the current knowledge about the different treatments used nowadays, especially the preventive treatments. Conclusion: An efficient management of the lesions is a major part of the management of patients treated with mTOR inhibitors and should be carried out by the oral cavity specialists.
Il s'agit d'une récidive de lésion nodulaire de la lèvre supérieure gauche chez un homme de 38 ans sans antécédents particuliers. Cette récidive apparaît un an et demi après l'exérèse de la lésion primitive sur le même site. Il s'agit d'un nodule de 28 mm × 10 mm de diamètre. Début 2013, son médecin généraliste l'avait adressé à un spécialiste en chirurgie orale pour la prise en charge de l'apparition récente d'un nodule souple, mobile par rapport au plan profond et au plan superficiel de 12 mm de diamètre. Les tissus de recouvrement étaient normaux et la palpation indolore. Les diagnostics différentiels de kystes salivaires ou encore de lipome ont été évoqués à ce stade. Une exérèse chirurgicale a été réalisée. L'aspect macroscopique de la lésion ne correspondait à aucune de ces formations et l'analyse anatomopathologique réalisé en 2013 a conclu à une amylose nodulaire (tissu positif au Red Congo). Compte tenu du dignostic, un bilan général a été réalisé en médecine interne au CHU Henri Mondor (IRM et écho-doppler cardiaque, TDM thoraco-abdomino-pelvien, biopsie des glandes salivaires accessoires, electrophorèse des urines et sérique) qui a éliminé une amylose systémique. Dans ce contexte, sans autre localisation, cette lésion a été étiquetée comme une amylose orale localisée de la muqueuse labiale, une pathologie rare qui n'a été décrite que chez 40 patients (Folkard et al. 2014). Devant cette récidive, la question de la prise en charge se pose, tant sur le plan systémique que chirurgical, compte tenu de l'éxérèse complète de la lésion primitive. A ce jour, une IRM cervico faciale a été réalisée et retrouve une masse de la région vestibulaire labiale supérieure droite sans extension osseuse profonde. Elle montre aussi une adénomégalie diffuse avec présence d'adénopathie au niveau du secteur 2A gauche. L'amylose est un ensemble de maladies systémiques se traduisant par des dépôts de chaines protéiques issues d'immunoglobulines. Il existe de très nombreuses formes d'amyloses, les plus connues étant l'amylose AA (ou secondaire à une réaction inflammatoire) et l'amylose AL (ou primitive, mais pouvant être associée à un myélome). Tous les organes peuvent être atteints exepté le système nerveux central, et les conséquences systémiques graves. La médiane de survie sans traitement efficace des patient atteints d'amylose AL est de l'ordre de 6 à 10 mois avec une survie à 10 ans inférieure à 5 % (Kyle et al. 1983, Lachmann et al. 2006. Le chirurgien oral doit donc orienter le patient dans une structure adequate afin de rechercher une atteinte systémique devant un diagnostic de ce type. Cependant une progression est rare donc la prise en charge est conservatrice (Goodman et al. 2005). This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License 4.0, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.Article disponible sur le site http://www.sfco-congres.org ou http://dx
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