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The objective of the study was to analyze the home consumption of local chickens in N'Djamena. It was conducted using a crosscutting and retrospective survey of a purposive sample per a quota of 250 households in 10 districts of the city. The heads of household surveyed are in average 41.5±9.4 years old and led families made up of 9.6±4.9 persons. The majority of respondents (94.4%) were married and educated (78.8%) at different levels. Employees were the majority (68%). The majority of households (62%) had an average monthly income ranging from less than 50,000 F CFA i to 150,000 F CFA and about 82% of households spend in average 25,000 to 75,000 F CFA for food per month. Indigenous chicken is consumed during parties (32.3%), Christian festivals (38.0%) and visits by VIPs (39.7%). Most respondents (71%) had a monthly consumption frequency ranging from 2 times (45.6%) or 3 times (25.2%). Households headed by women consumed an average 2.01 chickens as against 1.78 heads for households led by men (p > 0.05). All respondents (100%) stated having a preference for indigenous chicken. Taste and price are considered as the main determinants of indigenous chicken consumption in households in N'Djamena.

L’amélioration du potentiel génétique des bovins au Burkina Faso s’appuie sur des programmes de croisements avec des races exotiques par la promotion de l’insémination artificielle (IA) depuis un quart de siècle. Néanmoins, l’adaptation des veaux métis obtenus est controversée aussi bien en élevage périurbain que traditionnel. L’objectif de cette étude a été de déterminer le taux de survie et les aptitudes de métis F1 issus de croisements entre des bovins de races Brune des Alpes et Zébu Peul dans des élevages de la région des Cascades au Burkina Faso. L’étude a été menée sur 142 veaux répartis dans 60 élevages extensifs et semi-intensifs entre octobre 2013 et août 2017. Les animaux ont fait l’objet d’un suivi sanitaire rigoureux et d’une alimentation améliorée grâce à la production locale de fourrages. Le taux de survie des veaux à 42 mois a été estimé à 88 % avec une différence significative (p < 0,05) entre saisons avant sevrage, et entre systèmes d’élevage après sevrage. Au total, 26,76 % des métis F1 ont été atteints de cowdriose, dermatophilose, fièvre aphteuse ou trypanosomoses avant et après le sevrage. Rustiques (82,4 %) avec un rythme cardiaque normal (85,6 %), les croisés ont été dociles et affectueux (64,8 %). Les mâles et les femelles F1 ont été respectivement de potentiels reproducteurs et de véritables conductrices de troupeaux. Les femelles sont d’emblée utilisées pour améliorer la production laitière mais l’utilisation des mâles dans les croisements doit éviter la consanguinité dans les élevages. La survie des métis nécessite un suivi sanitaire permanent et une bonne conduite d’élevage. Cependant, considérant le taux de survie élevé, la bonne adaptation et la docilité des métis, l’IA est en mesure d’améliorer les productions animales bovines au Burkina Faso.

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