The timing of Neanderthal disappearance and the extent to which they overlapped with the earliest incoming anatomically modern humans (AMHs) in Eurasia are key questions in palaeoanthropology. Determining the spatiotemporal relationship between the two populations is crucial if we are to understand the processes, timing and reasons leading to the disappearance of Neanderthals and the likelihood of cultural and genetic exchange. Serious technical challenges, however, have hindered reliable dating of the period, as the radiocarbon method reaches its limit at ∼50,000 years ago. Here we apply improved accelerator mass spectrometry (14)C techniques to construct robust chronologies from 40 key Mousterian and Neanderthal archaeological sites, ranging from Russia to Spain. Bayesian age modelling was used to generate probability distribution functions to determine the latest appearance date. We show that the Mousterian ended by 41,030-39,260 calibrated years bp (at 95.4% probability) across Europe. We also demonstrate that succeeding 'transitional' archaeological industries, one of which has been linked with Neanderthals (Châtelperronian), end at a similar time. Our data indicate that the disappearance of Neanderthals occurred at different times in different regions. Comparing the data with results obtained from the earliest dated AMH sites in Europe, associated with the Uluzzian technocomplex, allows us to quantify the temporal overlap between the two human groups. The results reveal a significant overlap of 2,600-5,400 years (at 95.4% probability). This has important implications for models seeking to explain the cultural, technological and biological elements involved in the replacement of Neanderthals by AMHs. A mosaic of populations in Europe during the Middle to Upper Palaeolithic transition suggests that there was ample time for the transmission of cultural and symbolic behaviours, as well as possible genetic exchanges, between the two groups.
Recent excavations at the deeply stratified Late Pleistocene cave site of Tabun on Mount Carmel have, yielded a long sequence of Middle and Lower Paleolithic industries and associated geological and environmental evidence that has important implications for the understanding of man's cultural and biological development in that period. An analysis of these materials strongly supports a continuity in cultural development at this site from about 130,000 to 50,000 years ago and suggests that a continuous biological evolution from Neandeithal to anatomically modem Homo sapiens took place in the southern Levant.
De nouvelles fouilles ont été effectuées dans la grotte de Taboun sur le Mont Carmel entre 1967et 1972 dans le but de préciser l'histoire géologique et culturelle du site. Les résultats obtenus indiquent que la structure des dépôts, beaucoup plus complexe qu'on ne l'avait pensé, comporte plus de 60 unités stratigraphiques distinctes et un hiatus important entre les niveaux С et D de Miss Garrod. L'étude des pollens et des sédiments suggère que les dépôts les plus anciens datent d'un intervalle interglaciaire équivalent au Riss-Wurm d'Europe occidentale et que les dépôts plus récents des niveaux E et D correspondent à un intervalle plus froid ; la mer était alors plus éloignée de la grotte, ce qui confirme la faune, peu abondante, du niveau D. Les dépôts du niveau С ainsi que ceux des niveaux ultérieurs se seraient accumulés assez rapidement, coïncidant avec l'ouverture de la cheminée de la chambre intérieure durant un intervalle légèrement plus chaud. Les changements observés dans la faune par Miss Bate à ce niveau semblent mieux s'expliquer par un mélange partiel du matériel des niveaux С et D au cours des premières fouilles, et par l'utilisation de la grotte comme piège naturel plutôt que par son occupation comme lieu d'habitation, après le dépôt du niveau C. La séquence lithique, en l'état actuel d'analyse, s'accorde dans l'ensemble avec celle de Miss Garrod, à quelques exceptions spécifiques près. Les niveaux les plus anciens étudiés précèdent l'hiatus marqué par la formation d'une structure d'appel dans la chambre extérieure et contiennent une industrie qui montre des traits des niveaux F et G. La base du niveau E, peut-être séparée du sommet de ce niveau par une discordance, contient un grand nombre de silex, certains en concentrations denses dont l'origine est peut-être naturelle. Les pièces amoudiennes semblent surtout concentrées à la jonction des couches Ea et Eb, comme l'avait remarqué Miss Garrod. L'industrie du niveau D, qui succéderait au niveau E sans coupure très longue, se distingue de l'industrie de ce niveau par une forte concentration de lames et de pointes Levallois. Le niveau C, dont les dépôts se sont accumulés après un vaste êboulement de sédiments dans la chambre intérieure, répond à la description de Miss Garrod. Aux niveaux anciens, on constate des concentrations plus grandes de silex comprenant des déchets de dêbitage et, aux niveaux récents, une répartition peu dense de pièces alors que les êboulements en provenance de la cheminée deviennent plus abondants.
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