La plupart des dispositifs extrusifs de l'Atlas saharien oriental présentent une morphologie en dôme percé à cœur triasique. Allongés NE-SW sur plusieurs kilomètres, ils sont flanqués à leurs extrémités par des périclinaux redressés de calcaires massifs bioclastiques à construits, d'âge albo-aptien. Sur les flancs latéraux de certains appareils s'individualisent une charnière antiforme aigiie et une synforme plus externe, toutes deux renversées sur les séries comprimées et déversées du Crétacé supérieur. L'allure en champignon à flancs renversés est ébauchée, à l'image du Slata et du Mesloula, avant le Vraconien transgressif, discordant, dont la base est marquée par un conglomérat à fragments de roches triasiques. L'orogenèse tertiaire finit de modeler ces dispositifs. Elle en exagère les extiavasions, lesquelles engendrent des contacts anormaux chevauchants et centrifuges et le déversement des formations post-albiennes. Dans le cœur des extrusions, les dissolutions intéressant le piston salifère central induisent des phénomènes de collapse qui pourraient expliquer les amoncellements de couverture cénomano-turonienne entourés de Trias. La tectogenèse tertiaire est, de plus, susceptible de compliquer la simplicité relative de ces dispositifs à mesure que l'on se rapproche de la zone des nappes, au Nord et au NW.
Les principales minéralisations à Pb-Zn et Fe sidéritique de l'Atlas saharien oriental sont localisées autour des diapirs. Elles sont portées par les formations carbonatées albo-aptiennes de l'enveloppe sédimentaire immédiate des extrasions. Elles sont ainsi, strictement contrôlées par les aires diapiriques, près des croisements diapirs-fossés. L'anatomie des dispositifs d'extrusion devient, de ce fait, un paramètre d'importance capitale pour la prospection minière dans cette partie de l'Atlas saharien oriental.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.