Le nombre de jeunes qui abandonnent l’école secondaire grandit chaque année : auQuébec, le pourcentage dépasse 30 %. Les conséquences de cette situation sontnombreuses : échecs personnels des jeunes, problèmes sociaux, chômage, etc. Enparticulier, le manque de préparation à la vie active de ces jeunes adultes leurcrée des difficultés. Une des pistes prometteuses de solution à ce problème résidedans l’utilisation du modèle d’alternance école-travail. Cependant, dansl’application de ce modèle, l’entreprise semble être la grande oubliée. Lesreprésentants d’entreprises, au cours d’une récente recherche, affirment que lesjeunes apprennent beaucoup plus en entreprises que partout ailleurs, y compris àl’école. Ils proposent une meilleure collaboration entreprise-école-famille pouraider les jeunes à se préparer à entrer sur le marché du travail.The number of youth who dropout of secondary school increases every year—inQuebec the proportion is greater than 30%. There are a number of consequences tothis problem such as students' personal failure, social problems, unemployment, etc.Specifically, the lack of preparation for active participation in society createsproblems for these young people. One of the promising solutions to this probleminvolves the use of a model of school-work alternance. However, in the applicationof this model, the company's interests may not have been considered. In a recentstudy, company representatives indicated that these young people benefitted greatlyfrom this experience, more than from school. They proposed improved collaborationbetween company-school-family in order to help prepare youth to enter the workforce.El nômero de jóvenes que abandonan la escuela secundaria aumenta cada año: enQuébec el porcentaje sobrepasa 30%. Las consecuencias de esta situación sonnumerosas; fracasos personales de los jóvenes, problemas sociales, cesantía, etc. Enparticular, la falta de preparación a la vida activa de estos jóvenes adultos lescrea dificultades. Una de las pistas que prometen solución a este problema resideen la utilización del modelo de alternaza escuela-trabajo. Sin embargo, la empresaparece ser la mas olvi-dada en la aplicación de este modelo. En un estudio reciente,los representantes de las empresas afirman que los jóvenes aprenden mucho mas en lasempresas que en cualquier otro lugar, incluso en la escuela. Proponen una mejorcolaboración empresa-escuela-familia para ayudar a los jóvenes a prepararse paraentrar en el mercado de trabajo.Die Zahl der Jugendlichen, die die höhere Schule vorzeitig verlassen, nimmtjedes Jahr zu: in der Provinz Québec liegt der Prozentsatz iiber 30%. Die Folgendieser Situation sind zahlreich: Persönliches Versagen der jungen Leute,Sozialprobleme, Arbeitslosigkeit usw. - Die ungenügende Vorbereitung der jungenLeute auf saktive Leben bringt Schwierigkeiten mit sich. Ein vielversprechender Wegzur Lösung dieses Problems liegt in der Anwendung des Prinzips des abwechselndenEinsatzes zwischen Schule und Berufsarbeit. Dabei scheint man die bedeutende Rolledes Betriebes zu übe...

We present a parallel approach to iterative reconstruction algorithms for high resolution 2-D and 3-D PET imaging on a multiprocessor machine where processors are connected by fast Ethernet connections. An efficient parallel implementation of the ML-EM and OS-EM approaches is formulated. It makes use of pre-calculated transition matrices, utilizing the combination of four techniques for storage reduction: (1) a sparse matrix approach, storing only non-negligible values, (2) the elimination of all symmetries, (3) the elimination of matrix elements outside the aperture of the tomograph and (4) the partition of the transition matrix amongst the different processors. This approach can be used in practice for very large 2-D images, as it reduces the storage size of transition matrices per processor by a factor of 8200 for images of 64x64 up to a factor of 98000 for images of 1024x1024. A performance analysis of the parallel algorithm is presented. The parallel ML-EM approach with a pre-computed transition matrix can reconstruct 128x128 pixels images in 0.25 secliteration, as opposed to several minutes when the matrix is calculated on the fly by a single processor. Some parametrisations of the parallel OS-EM approach offer total reconstruction times of 2 seconds for 128x128 pixels images.

Né le 11 août 1913, Jean Tissier est entré au Crédit lyonnais, brevet en poche, le 20 septembre 1929. Il a effectué presque toute sa carrière aux Agences de Paris, en en gravissant les différents échelons avant d’accéder à des responsabilités nationales. Entré à l’agence AS (Champs-Elysées) comme employé en 1929, il devient fondé de pouvoir à l’agence NL (Neuilly) en mars 1941, puis gérant de l’agence de Courbevoie en novembre 1941, inspecteur adjoint au secrétariat des Agences de Paris en septembre 1942, gérant de l’agence AR (Monceau) en octobre 1943, inspecteur banque à la direction des Agences de Paris en avril 1947, directeur de l’agence ZG (Italie) en janvier 1950, puis de l’agence AG (Haussmann) en avril 1951, inspecteur général à la direction des agences de Paris en janvier 1957, puis inspecteur général en juillet 1959, sous-directeur des agences de Paris en octobre 1961, puis directeur-adjoint en janvier 1965 et directeur en janvier 1968. En février 1969, il devient directeur des Agences de Paris et de la Région parisienne (DAPRP) et, en avril 1970, directeur à la direction générale, chargé des agences de France. Il est enfin nommé directeur général adjoint du Crédit lyonnais, chargé de la direction centrale des Agences de France en janvier 1973 et prend sa retraite le 30 septembre 1977 . Jean Tissier est officier de la Légion d’honneur et des Palmes académiques, Croix de guerre 1939-1945, avec une citation au titre de la Résistance. L’intérêt de son témoignage est de montrer l’évolution de la banque commerciale à Paris en commençant par son affirmation face à l’activité sur titres ; la comparaison entre l’exploitation à Paris et en province est pleine d’enseignements ; enfin, grâce à ses qualités et notamment à son inaltérable dynamisme commercial, Jean Tissier est un exemple de promotion interne jusqu’au plus haut niveau, dans le sillage du grand banquier que fut Maurice Schlogel .

Né en 1928, fils de Pierre Brossolette, héros de la Résistance, Claude Pierre-Brossolette entre à l’ENA en 1950 après des études de droit et commence une carrière au ministère des Finances, qui l’amène notamment dans les cabinets de Robert Lacoste, Paul Ramadier, Wilfrid Baumgartner et Valéry Giscard d’Estaing entre 1956 et 1962 ; haut fonctionnaire des Finances jusqu’en 1966, il devient secrétaire général du Conseil national du crédit de 1967 à 1971, tout en restant conseiller de Valéry Giscard d’Estaing. En 1971, il est nommé directeur du Trésor, puis secrétaire général de la Présidence de la République de 1974 à 1976. Cette année là, il remplace Jacques Chaine, président du Crédit lyonnais tragiquement assassiné. A la suite de l’alternance politique de 1981, il quitte le secteur public pour entamer une nouvelle carrière dans la banque privée, à la tête de la banque Stern de 1982 à 1986, puis comme associé gérant de Worms et Cie de 1986 à 1992. Il entre chez Merril Lynch International en 1993 et devient président du conseil de surveillance de Merril Lynch France en 1997. L’intérêt du témoignage de Claude Pierre-Brossolette réside dans la position privilégiée qui lui a permis de suivre le cheminement du Crédit lyonnais dans les années 1960, marquées par des évolutions profondes et par une grave crise culminant avec la grève de 1974. Il est ensuite appelé à poursuivre le redressement de la banque amorcé par Jacques Chaine en 1974. Claude Pierre-Brossolette a toujours eu la réputation d’un homme libre, ce que confirment les propos qui suivent.

Né en 1925 à Cap d’Ail (Alpes-Maritimes), Jean Deflassieux effectue ses études supérieures à l’Ecole des hautes études commerciales (HEC) après des activités dans la Résistance qui lui valent la Croix de guerre 1939-1945. Il entre au Crédit lyonnais en 1948 comme rédacteur aux Etudes financières. Détaché temporairement aux cabinets des secrétaires d’Etat Jean Filippi (Budget) et Arthur Conte (Industrie) en 1956-1957, il revient à la direction des Agences de Paris en 1958, puis est affecté comme fondé de pouvoir, puis sous-directeur, à la direction de la Haute banque de 1959 à 1969, chargé de l’Amérique du Nord, de l’Italie, du Portugal et des pays communistes. De 1969 à 1972, il prend la tête du département du Commerce extérieur, puis de 1972 à 1978, il est directeur des Affaires internationales, membre du comité de direction générale. En 1978, il est responsable de la direction centrale des Affaires internationales. Enfin, en 1982, il est nommé président du Crédit lyonnais, fonction qu’il occupe jusqu’à 1986 . Le témoignage de Jean Deflassieux est intéressant à beaucoup d’égards : il permet d’avoir un bon aperçu de la politique internationale du Crédit lyonnais du début des années 1960 à 1986 ; ensuite, ce parcours est finalement atypique dans cette deuxième moitié du XX e siècle : Jean Deflassieux est parvenu à la direction suprême de la banque en y faisant toute sa carrière et sans être issu d’un grand corps de l’Etat ; par ailleurs, social-démocrate depuis sa jeunesse, il a été un des experts économiques du parti socialiste, sans jamais toutefois briguer des fonctions électorales pendant sa vie active. Cette carrière est donc celle de deux fidélités, rarement antagonistes, au Crédit lyonnais et au Parti socialiste. On s’amusera de constater, sans prétendre comparer l’œuvre respective des deux hommes et le contexte dans lequel ils ont évolué, que seuls Henri Germain et Jean Deflassieux ont doublé une vie consacrée au Crédit lyonnais d’une autre consacrée à la politique .