L'objectif de ce travail était d’évaluer le niveau d'observance des patients hypertendus et identifier les facteurs prédictifs de mauvaise observance. Il s'est agi d'une étude transversale à recueil de données prospectif sur une période de six mois. Elle s'est déroulée dans les services de consultations externes de cardiologie dans trois hôpitaux: le CHU de Brazzaville, l'hôpital central des armées de Brazzaville, et l'hôpital général de Loandjili (Pointe-Noire). Cette étude a concerné 212 patients dont 122 femmes (57.5%) et 90 hommes (42.5%), âgés de plus de 18ans, hypertendus traités depuis au moins six mois. Le questionnaire à six questions conçu par Girerd a été utilisé pour évaluer l'observance médicamenteuse. Une régression logistique a été utilisée pour rechercher les facteurs de mauvaise observance. L'observance était considérée comme bonne chez 45 patients soit 21.2%, et mauvaise chez 69 patients soit 32.5%. Dans 98 cas soit 46.2% il y avait un minime problème d'observance. Une HTA ancienne de plus de 5 ans, la présence des complications évolutives de l'HTA ainsi que les niveaux élevés de la PAS et de la PAD étaient liés à la mauvaise observance. Par contre aucune relation statistique n'a été retrouvée entre la mauvaise observance et l'existence d'une co-morbidité, la fréquence des prises médicamenteuses, le nombre de comprimés par jour et une pression artérielle non contrôlée. Les patients non observant étaient en moyenne plus âgés que les autres. Une mauvaise connaissance du traitement et des complications de l'HTA, le fait de ne pas acheter soi-même ses médicaments, l'ignorance de la gravité de l'HTA, et le coût élevé du traitement étaient prédictifs d'une mauvaise observance. La possession d'un tensiomètre électronique d'auto mesure tensionnelle ainsi que le rappel des prises médicamenteuses par les parents étaient liés à une bonne observance. Après ajustement par une régression logistique, seule la bonne connaissance du traitement et la perception de la gravité de l'HTA étaient liées à une bonne observance. L'observance médicamenteuse dans notre population d’étude s'est révélée faible. Il faut insister sur l’éducation thérapeutique des patients.
SummaryBackgroundHeart failure (HF) is a frequent cause of hospitalisation in cardiology. Its prognosis depends on several risk factors, one of which is anaemia.ObjectivesWe aimed to determine the prevalence of anaemia in patients with heart failure, and evaluate its impact on their prognosis.MethodsThis article describes a cross-sectional study with prospective collection of data, carried out from 1 January to 31 December 2010 in the Department of Cardiology at Brazzaville University Hospital, Congo. Patients admitted for heart failure were included. Anaemia was defined as a haemoglobin level < 12 g/dl for men and < 11 g/dl for women.ResultsIn total, 130 men (47.8%) and 142 women (52.2%) were recruited, mean age 56.9 ± 16.5 years. The prevalence of anaemia was 42%. Average levels of haemoglobin were 9.4 ± 1.8 and 13.8 ± 4.9 g/dl for the anaemic (A) and non-anaemic (NA) patients, respectively (p = 0.0001). Two hundred and forty-nine patients (91.5%) were in NYHA functional class III–IV. Forty-seven patients (17.3%) were on oral anticoagulation and 15 (5.5%) were on aspirin. The average duration of hospital stay was 19.1 ± 16.7 days, without a significant difference between the A and NA groups (19.4 ± 12 vs 18.8 ± 13.8 days; p = 0.79, respectively). Total mortality rate was 17%, with a significant difference between the A and NA groups (26 vs 10%; p = 0.001).ConclusionThis preliminary study showed a high prevalence of anaemia in patients with heart failure, and it had a negative effect on the prognosis.
Déterminer la prévalence des troubles rythmiques au cours des infarctus cérébraux et identifier les facteurs prédictifs de la fibrillation atriale (FA) paroxystique. Il s'est agi d'une étude transversale, descriptive et analytique, menée à Brazzaville entre janvier 2012 et décembre 2016. Elle a porté sur une série consécutive de 267 patients victimes d'un accident vasculaire cérébral ischémique transitoire (n = 17) ou constitué (n = 250), documenté par un scanner cérébral. Tous ces patients ont bénéficié d'un enregistrement Holter ECG dès 24h, réalisé dans le cadre de la recherche étiologique. Les principales anomalies rythmiques enregistrées ont été répertoriées et la régression logistique a permis l'identification des facteurs prédictifs de survenue de la FA paroxystique. Il s'agissait de 164 hommes (61,4%) et 103 femmes (38,6%), âgés en moyenne de 60,2 ± 12,1 ans (extrêmes: 22 et 94 ans). Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire identifiés étaient une hypertension artérielle (HTA) dans 214 cas (80,1%), un diabète sucré dans 36 cas (13,5%), et un tabagisme dans 18 cas (6,7%), avec un taux de cumul de 1,5 facteur par individu. L'examen Holter ECG, normal dans 216 cas (81%), était pathologique dans 51 cas (19%). Les principales anomalies enregistrées consistaient en des extrasystoles ventriculaires bénignes (n = 32), une FA paroxystique (n = 7), des extrasystoles supraventriculaires (n = 5), une tachycardie ventriculaire (TV) non soutenue (n = 4), une TV soutenue (n = 2) et un bloc auriculo-ventriculaire type Mobitz II (n = 1). La fréquence de la FA paroxystique était de 2,6%. En analyse bivariée, il n'a pas été noté de corrélation entre la FA paroxystique et le sexe (p = 0,890), l'HTA (p = 0,818), le diabète (p = 0,839), le tabac (p = 0,969). En analyse multivariée, seul l'âge était prédictif de la survenue d'une FA paroxystique au cours des infarctus cérébraux (OR = 1,11;p = 0,0134). Il ressort de cette étude préliminaire que les troubles du rythme emboligènes sont relativement rares au cours des infarctus cérébraux à Brazzaville. La FA paroxystique, quoique peu fréquente, reste essentiellement corrélée à l'âge. Sa recherche systématique chez les sujets âgés contribue à améliorer la prise en charge.
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