Dans les pays en développement les deux tiers de la croissance démographique sont absorbés par les villes. Ce phénomène entraine, et souvent de manière irréversible, une érosion de la biodiversité végétale dans les espaces urbains et périurbains. Ce travail, qui constitue une première contribution à l'étude des Espaces Végétalisés Urbains (EVU) de la ville de Ziguinchor, a pour objet de mettre en évidence la diversité et l'organisation du peuplement végétal dans cette ville à urbanisation galopante. Il a été réalisé à partir d'inventaires floristiques itinérants réalisés entre 2014 et 2016. Les résultats présentent la composition floristique des arbres de la ville, leur statut géographique et ainsi que leur organisation spatiale. La diversité floristique montre une richesse de 132 espèces réunies dans 95 genres et 32 familles. Les Quatre (4) familles les plus dominantes sont les Fabaceae (19 espèces), les Moraceae (18 espèces), les Euphorbiaceae (13 espèces) et les Apocynaceae (11 espèces). Les cinq (5) espèces les plus fréquentes sont Azadirachta indica avec une fréquence relative de 90% suivie de Mangifera indica (69%), d'Elaeis guineensis (55 %), de Adansonia digitata (52%) et Borassus aethiopum (45%). La typologie des habitats et de la végétation réalisée à partir d'une Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) a mis en évidence des zones sacrées pour les populations urbaines tels que les cimetières et les bois sacrés qui conservent des espèces rares et menacées tels Cassia sieberiana, Ficus basarensis, Ficus ottoniaefolia, Ficus ovata et Ficus platyphyla. Comparée à la flore des autres villes africaines, la ville de Ziguinchor conserve encore une diversité végétale originale qui mérite plus de regard pour les biens et services non négligeables qu'elle peut apporter aux populations urbaines et périurbaines.
Résumé -L'arachide est cultivée par plus de 100 pays dans le monde. Les principaux producteurs sont la Chine et l'Inde qui fournissent plus de 60 % de la production mondiale. L'Afrique assure 25 % de la production avec le Nigéria, le Sénégal et le Soudan principalement. Au Sénégal, dans les années 1960, la culture de l'arachide s'était développée comme culture de rente (production d'huile et de tourteau) destinée à l'exportation avec une ouverture croissante sur le marché mondial. Cette culture fut le moteur du développement de l'économie sénégalaise et a assuré jusqu'à 80 % des exportations et fourni la majeure partie des revenus monétaires en milieu rural. Mais à partir de 1970 et notamment depuis les années 1990, on a assisté à une véritable crise de la filière arachidière et les différentes politiques agricoles n'ont pas toujours permis la relance de la filière. Ce travail est une synthèse des informations recueillies sur l'arachide au Sénégal. Il revient sur l'importance de la culture, fait un état des lieux sur la production et la commercialisation, ressort les différentes contraintes de la production et propose des pistes pour la relance de la filière. Mots clés :Arachide / production / contraintes / relance / Sénégal Abstract -Groundnut in Senegal: current state, benefits and constraints of relaunch of the sector. Groundnut is cultivated in over 100 nations around the world. Main producers are China and India, which are providing more than 60% of the production. Africa realizes 25% of the production, thanks mainly to Nigeria, Senegal and Sudan. In Senegal, in the 60's, groundnut culture was developed as an industrial production (oil and meal) export-oriented, with an increasing opening up of the world trade market. This culture used to be the engine of Senegal's economic development, to ensure until 80% of exportations and to provide the main part of cash incomes in rural areas. But, from 1970 and particularly since the 1990s, groundnut market entered a deep crisis and the various agricultural policies have not resulted, until now, in a relaunch of the sector. This paper is a review of informations collected in Senegal. It stresses how important is the culture, studies production and commercialization, underlines the production constraints and presents ideas to relaunch the sector.
RESUMĒCe travail constitue une première étude de la flore des systèmes agropastoraux dans la communauté rurale de Mlomp. Cette étude est réalisée par la méthode des relevés phytosociologiques. Elle a été entreprise pour déterminer la structure de la flore (spectres taxonomique, biologique et chorologique) et l'influence du système d'exploitation des terres sur la flore. Les résultats indiquent que cette flore globale est constituée de 158 espèces réparties dans 91 genres et 37 familles. Dans cette flore, 6 Familles principales regroupent plus de 3/5 (62,66%) des espèces : les Poaceae (26,6%), les Fabaceae (12,02%), les Cyperaceae (6,96%), les Malvaceae (6,96%), les Convolvulaceae (5,06%) et les Rubiaceae (5,06%). Cette flore est caractérisée par une prédominance des thérophytes (77,21%) avec toutefois la présence de phanérophytes (9,49%), d'hémicrytophytes (7,6%), de géophytes (4,43%) et de chaméphytes (1,27%). Cette flore est composée, pour l'essentiel, d'espèces africaines (53,2%), pantropicales (26,58%) et d'espèces afro-asiatiques (6,96%). La flore des pâturages est plus diversifiée que celle des écosystèmes cultivés. Par contre, le système d'exploitation n'influe pas fortement sur les spectres biologique et chorologique.
RESUME L'objectif de cette étude a été d'évaluer l'effet de la présence de cinq plantes ligneuses: Balanites aegyptiaca (L.) Del., Acacia tortilis subsp. raddiana (Savi) Brenan, Acacia senegal (L.) Willd, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir. et Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. sur la diversité spécifique de la végétation herbacée dans le Ferlo, au Nord-Sénégal. Il a été procédé à un inventaire des espèces herbacées sous couvert et hors couvert des plantes ligneuses. Ensuite, une analyse floristique qualitative (familles, genres et espèces) a été réalisée à partir de la liste floristique des différents inventaires. Cette analyse a été couplée à une approche quantitative en utilisant le coefficient de similitude de Sørensen qui a servi à définir l'indice de diversité beta. Les résultats de l'inventaire floristique ont permis de dénombrer 28 espèces herbacées réparties dans 25 genres et 15 familles. Les plantes ligneuses comme B. senegalensis, B. aegyptiaca et S. birrea possèdent la flore la plus riche avec 18 espèces chacune, alors que A. tortilis et A. senegal ont respectivement 12 et 9 espèces. Le témoin est le moins diversifié avec 6 espèces herbacées. Parmi les herbacées, Aristida mutabilis est la plus fréquente contrairement à Achyranthes aspera, Aristida adsentionis, Chloris barbata, Cleome viscosa, Cyperus esculentus, Datura metel, Eragrostis pilosa et Indigofera hirsuta qui sont les espèces les moins fréquentes. Les résultats de l'AFC ont montré quatre groupements végétaux. Un premier groupement qui regroupe B. senegalensis, A. raddiana et le témoin, un groupement à B. aegyptiaca, un groupement à A. senegal et enfin un groupement à S. birrea. Cette étude a permis de mettre en évidence la valeur de la présence de l'arbre dans un système de production fortement dégradé.
(FCA) highlighted species-organ relationships. Frequency of citations, fidelity index, selling price were used to show the socioeconomic importance of the species. Results identified 62 edible species belonging to 31 families and 54 genera. These species were dominated by Annonaceae, Apocynaceae and generic diversity was more pronounced among Anacardiaceae. Identified species were mainly used for food (53%), energy (16%), technology (12%) and medicinal purposes (12%). The FCA showed three organ-use groups with a strong correlation between fruit and root on the one hand and leaf, bark and wood on the other. The study also identified 16 commercialized species. The fruit was the main organ consumed and marketed. The highest number of organs commercialized were recorded for Elaeis guineensis (4 organs) and Borassus aethiopium (3). These products, often collected and sold by women and children, came from villages and transited to markets through the "bana bana". Their prices depended on the locality isolation and the production period. These results open up perspectives for better management of the supply and commercialization of these forest resources.
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