IntroductionAugmenter la prévalence contraceptive s'incarne dans les objectifs des tous les acteurs des programmes qui visent de réduire la mortalité maternelle et infantile, d'améliorer la santé reproductive des adolescents, de lutter contre le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissible (IST), de promouvoir le bien-être familial et de ralentir la croissance démographique. L'objectif de cette étude était de déterminer la prévalence contraceptive moderne et identifier les facteurs qui sont liés à l'utilisation des méthodes contraceptives dans la zone de santé de Mumbunda.MéthodesUne étude transversale à visé analytique a été effectuée auprès des femmes âgées de 15 à 49 ans en union maritale, de Mai à Juin 2014. Grâce à un questionnaire pré testé et validé, nous avons récolté les données par interview sur les caractéristiques sociodémographiques, obstétricales ainsi que sur la pratique contraceptive. Le logiciel SPSS version 21 nous a permis d'analyser les données.RésultatsAu total 500 femmes ont été incluses dans cette étude dont l’âge moyen était de 27,9±6,1 ans. La prévalence contraceptive moderne était de 27,6%. L'attitude (ORa= 4,79; IC95%: 1,59-14,43; p<0,001), le niveau de connaissance des méthodes contraceptives (ORa=1,87; IC95%: 1,22-2,87; p<0,001), le soutien du conjoint (ORa=1,87; IC95%: 1,22-2,87; p<0,001) étaient significativement associés à l'utilisation des méthodes contraceptives modernes.ConclusionTout effort d'augmentation de la prévalence contraceptive devrait cibler l'attitude, le niveau de connaissance de méthodes et le soutien du conjoint afin d'optimiser l'utilisation de la contraception moderne dans la zone de santé (ZS) Mumbunda.

ObjectiveIn the Democratic Republic of the Congo, insufficient state financing of the health system produced weak progress toward targets of Millennium Development Goals 4 and 5. In Lubumbashi, almost all women pay out-of-pocket for obstetric and neonatal care. As no standard pricing system has been implemented, there is great variation in payments related to childbirth between health facilities and even within the same facility. This work investigates the determinants of this variation.MethodsWe conducted a cross-sectional study including women from admission through discharge at 92 maternity wards in Lubumbashi in March 2014. The women’s payments were collected and validated by triangulating interviews of new mothers and nurses with document review. We studied payments related to delivery from the perspective of women delivering. The total was the sum of the payments linked to seeking and accessing care and transport of the woman and companion. The determinants were assessed by multilevel regression.ResultsMedian payments for delivery varied by type: for an uncomplicated vaginal delivery, US$45 (range, US$17–260); for a complicated vaginal delivery US$60 (US$16–304); and for a Cesarean section, US$338 (US$163–782). Vaginal delivery was more expensive at health centers than in general referral hospitals or polyclinics. Cesarean sections done in corporate polyclinics and hospitals were more expensive than those done in the general referral hospitals. Referral of delivering women, use of more highly trained personnel, and a longer stay in the maternity unit contributed to higher expenses. A vaginal delivery in the private sector was more cost-effective than in the public sector.ConclusionTo guarantee universal coverage of high-quality care, we suggest that the government and funders in DRC support health insurance and risk pool initiatives, and introduce and institutionalize free mother and infant care.

There is an urgent need for accurate information on the rules of the road for drivers and road users to reduce the mortality and morbidity due to road accidents.

Introductionl’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence contraceptive moderne et les barrières à l’utilisation des méthodes contraceptives modernes chez les couples de la Zone de Santé Dibindi, à Mbuji-Mayi en République Démocratique du Congo.Méthodesde Mai à Juin 2015, nous avons réalisé une étude descriptive transversale. Nous avons inclus les femmes âgées de 15 à 49 ans, en union maritale, non enceinte au moment de l’enquête, qui habitaient la Zone de santé Dibindi depuis deux ans et ayant consenti librement de participer à l’étude. La collecte des données a été réalisée par interview libre des femmes. La prévalence contraceptive moderne se référait aux femmes en cours d’utilisation, au moment de l’enquête, des contraceptifs modernes. La comparaison des proportions a été réalisée au seuil de signification de 5%. Le test de Bonferroni a été utilisé pour comparer, deux à deux, les proportions des barrières à l’utilisation des contraceptifs modernes.Résultatsla prévalence contraceptive moderne à Dibindi, en 2015, était de 18,4%. Elle était faible eu égard aux services de planification familiale disponibles dans cette Zone de santé. Plusieurs femmes refusaient d’utiliser les méthodes contraceptives modernes malgré l’information dont elles disposaient à cause de leur désir de maternité, l’interdiction religieuse, l’opposition du conjoint et la crainte des effets secondaires.Conclusionl’information suffisante et centrée sur chaque cliente ou son couple, sur la planification familiale, devrait être renforcée de façon à éliminer les fausses croyances, ce qui accroitrait l’utilisation des méthodes contraceptives modernes.

Introduction: Sexual violence, which is becoming increasingly recurrent in the Democratic Republic of the Congo, is a public health problem in Lubumbashi.Objective: The objective of this study was to determine the prevalence of sexual violence, the circumstances of occurrence and risk environments.Method: This was a retrospective, cross-sectional, descriptive study based on a document review of 116 female victims between the ages of 2 to 34 years attending the Kampemba General Hospital in Lubumbashi in 2013, generally for forensic examination.Results: The prevalence of sexual violence in Lubumbashi was 127 per 100,000 in the absence of any armed conflict. The frequency of sexual violence in Kampemba General Hospital was 3.35%. Victims of sexual violence were mostly young people (94%) aged 14 to 17 years (over 60% of cases), while the perpetrators of sexual violence were predominantly male (100%), civilians (98%) and adults (86.2%). 24% of pregnancies were observed among the victims and nearly 72% of cases of mental distress. Only 19.18% of cases of sexual violence were reported to the police.Conclusion: Gender-based sexual violence, which constitutes a denial of human rights and health remains a real public health problem in the DRC in general and especially in Lubumbashi.