We test for the long-run relationship between stock prices, inflation and its uncertainty for different U.S. sector stock indexes, over the period 2002M7 to 2015M10. For this purpose we use a cointegration analysis with one structural break to capture the crisis effect, and we assess the inflation uncertainty based on a time-varying unobserved component model. In line with recent empirical studies we discover that in the long-run, the inflation and its uncertainty negatively impact the stock prices, opposed to the well-known Fisher effect. In addition we show that for several sector stock indexes the negative effect of inflation and its uncertainty vanishes after the crisis setup. However, in the short-run the results provide evidence in the favor of a negative impact of uncertainty, while the inflation has no significant influence on stock prices, except for the consumption indexes. The consideration of business cycle effects confirms our findings, which proves that the results are robust, both for the long-and the short-run relationships.
Résumé Dans cet article, nous rappelons tout d’abord l’essentiel des résultats de la littérature traditionnelle sur les déterminants de l’ ide au regard du cas spécifique des peco s. À cet égard, nous isolons l’étude spécifique des effets de change de celle des autres déterminants. Puis nous proposons une analyse empirique de l’évolution des ide dans les peco s au cours de la période 1995/2002. La prise en compte des effets de change à moyen et long terme est réalisée en distinguant le comportement des investisseurs américains de celui des investisseurs de la zone euro. Le comportement des ide vers les peco s répond à un ensemble de facteurs économiques comparables à ceux habituellement décrits dans la littérature. À travers ces déterminants, l’analyse permet de retrouver la marque de deux logiques de comportement. La distinction opérée entre les ide d’origine européenne et ceux d’origine américaine permet en outre de révéler que ces deux logiques n’opèrent pas de façon identique pour les deux catégories d’investisseurs. Si l’ ide européen apparaît avant tout comme un ide de pénétration, l’ ide américain semble davantage combiner les deux logiques de délocalisation et de pénétration. L’incidence des effets de change apparaît en revanche de façon beaucoup moins claire. Ni le niveau ni la volatilité du taux de change ne semblent déterminants, pas plus que le régime de change officiel. La seule influence significative est celle d’un indicateur du régime de change de facto révélant l’impact favorable d’une relative flexibilité. L’interprétation de ces résultats ne peut ignorer que, dans le cas spécifique des peco s, le problème du risque de change ne se pose pas dans les termes classiques puisque, à terme, il convient de prendre en compte l’ancrage progressivement renforcé des monnaies des peco s, puis leur remplacement à terme par l’euro. Dans cette perspective, on peut se demander si les effets de change observés (ou non) ici ne sont pas voués à se modifier au cours du processus de transition vers l’Union monétaire.
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