The recent application of thermoluminescence (TL) dating to young building materials is being increasingly developed for use in the field of buildings archaeology [Bailif, I.K., Holland, N., 2000 43-55.]. Ensuring the accuracy of the dating method is of the utmost importance in order to achieve results which are pertinent enough to have archaeological significance. This paper deals with an archaeological building study of the first church built on the Mont-Saint-Michel (France) and improvements made to the TL-protocol in Bordeaux. The aim is to achieve precise dates for the material under analysis and therefore, a better understanding of the evolution of the building. For this study, 14 bricks have been sampled from eight different masonries and submitted for TL dating analysis. With the exception of one sample which appears to be non-contemporaneous to the others, the date results range from 900 ± 80 to 1020 ± 60 AD. The results were then averaged according to the two phases established by the archaeological building study. The first two stages of the primitive church both date from the 10th century.
St Martin's church, Angers, is emblematic of the problems raised in pre-12 th century history of architecture. In view of the importance of this building, it was necessary to attempt to define its dating and this study particularly focuses on its bell-tower. In addition to the conclusion resulting from the interpretation of written sources and typological criteria positioning the construction of the site at the beginning of the 11 th century, not only a significant number of 14 C dates were carried out on charcoals from the masonry structures, but also independent dating by archaeomagnetism and thermoluminescence were performed on bricks from the bell-tower. The whole results from these three different methods agree and indicate the lower level of the bell-tower was likely built in the 9 th century, disputing evidence to the theory of construction in the 11 th century of the church. Presented here are the detailed results obtained from the thermoluminescence (TL) dating analysis.
Cet article a pour sujet les vitraux alto-médiévaux du monastère de Stavelot. Le nombre très important de fragments, la grande surface de verre représentée et leur qualité de conservation font de Stavelot un site exceptionnel pour l’étude des verres anciens, en particulier ceux du haut Moyen Âge qui restent encore peu connus. Outre leur intérêt pour l’histoire du site et sa compréhension, ces artefacts nous offrent la possibilité d’aborder d’une part l’histoire du vitrail et d’autre part l’histoire des techniques verrières. L’étude archéologique permet de quantifier et de caractériser les fragments (formes, couleurs, techniques de fabrication). Les analyses en PIXE-PIGE nous donnent leurs compositions chimiques. En prime de la coexistence de verre potassique et sodique au sein de mêmes contextes, celle-ci met en exergue des groupes de compositions dans ces deux ensembles révélant des recettes de fabrication variées. Elle nous permet aussi d’aborder les procédés de coloration. Enfin, la question de la production de verre sur le site est évoquée.
International audienceLe présent article, synthèse d'une recherche collective qui explique le choix des exemples, cherche à taire le point sur les marques lapidaires, dont le nom d'usage de « marque de tâcheron » reflète une interprétation aussi abusive que réductrice de sa signification. En amont des questions portant sur l'évolution de la forme du signe, de la spécificité régionale et du sens, notre contribution décrit les différents types de marques, leur position sur le bloc, la distinction de la technique d'application : incision, griffure ou simple traçage avec une matière colorante, rarement conservée. La place du signe lapidaire dans la chaîne opératoire, qui diffère selon les cas, les époques et les régions, est envisagée à partir de l'étude archéologique de cas qui mettent en évidence le lien des marques et de leur répartition dans un édifice avec la progression du chantier, indépendamment du sens comptable ou autre que l'on puisse tenter de leur attribuer.En contradiction avec sa désignation courante en langue française, qui présuppose que la marque lapidaire soit un signe individuel et le témoignage, voire le synonyme systématique d'une rémunération du tailleur de pierre à la tâche, l'archéologie du bâti met en évidence des situations très différentes, qui échappent à toute généralisation, et simplification. Du signe lié au processus de la taille aux marques de module d'assise, de comptage, de contrôle ou d'assemblage, le lien concret avec le tailleur de pierre individuel peut s'effacer devant une réalité complexe, où le marquage des blocs, collectif et anonyme, peut servir à désigner, par exemple, un lot de fabrication et/ou de livraison. L'importance du chantier, la maîtrise d'œuvre et d'ouvrage, les ressources en matière première et en main d'œuvre, les conditions du marché, les possibilités de transport et les contraintes de la mise en œuvre sont autant de facteurs que reflètent les signes lapidaires et leur répartition dans l'ouvrage
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