Background: Infant botulism is a rare toxicoinfectious disease caused by colonization of the infant’s intestine with botulinum neurotoxin-producing clostridia (i.e. Clostridium botulinum or neurotoxigenic strains of C. butyricum or C. baratii). Our goal was to examine data from laboratory-confirmed cases of infant botulism reported in Canada to summarize incidence over time, over geographic distribution by province or territory, and by sex, and to compare these parameters with data from the Canadian Notifiable Disease Surveillance System (CNDSS). The average age of onset, serotype of botulinum neurotoxin (BoNT), case outcomes, length of hospitalization and suitability of clinical specimens for laboratory confirmation were also determined. Methods: We examined laboratory records from the Health Canada Botulism Reference Service and the British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC) Public Health Laboratory. The Discharge Abstract Database (DAD) and the Hospital Morbidity Database (HMDB) of the Canadian Institute of Health Information (CIHI) were queried for data on hospitalization of infant botulism cases. The CNDSS was queried for data on reported cases of infant botulism. Results: From 1979 to 2019, 63 laboratory-confirmed cases of infant botulism were confirmed by the Health Canada Botulism Reference Service and the BCCDC Public Health Laboratory for an annual rate of 4.30 cases per million live births. From 1983 to 2018, 57 cases of infant botulism were reported to the CNDSS. Of the 63 cases confirmed by the reference laboratories, the median age of onset was 16 weeks with a range of 2 to 52 weeks. The majority of cases were type A (76%) and B (21%), with single cases of type F and type AB. Of the 23 laboratory-confirmed cases with matched hospital records, 13 were transferred to special care and eight needed ventilator support; no deaths were reported. Conclusion: Spores of C. botulinum are present naturally in the environment, thus diagnosis of infant botulism does not require a history of exposure to high-risk foods such as honey. Stool samples are the most useful diagnostic specimen.
Background: In 2018, a Shiga toxin–producing Escherichia coli O121 outbreak that affected seven individuals was associated with raw milk Gouda-like cheese produced in British Columbia, Canada. Objectives: To describe the E. coli O121 outbreak investigation and recommend greater control measures for raw milk Gouda-like cheese. Methods: Cases of E. coli O121 were identified through laboratory testing results and epidemiologic surveillance data. The cases were interviewed on exposures of interest, which were analyzed against Foodbook Report values for British Columbia. Environmental inspection of the dairy plant and the cheese products was conducted to ascertain a source of contamination. Whole genome multi-locus sequence typing (wgMLST) was performed on all positive E. coli O121 clinical and food isolates at the provincial laboratory. Results: Four out of the seven cases consumed the same raw milk Gouda-like cheese between August and October 2018. The implicated cheese was aged longer than the required minimum of 60 days, and no production deficiencies were noted. One sample of the implicated cheese tested positive for E. coli O121. The seven clinical isolates and one cheese isolate matched by wgMLST within 6.5 alleles. Conclusion: Raw milk Gouda and Gouda-like cheese has been implicated in three previous Shiga toxin–producing E. coli outbreaks in North America. It was recommended product labelling to increase consumer awareness and thermization of milk to decrease the risk of illness associated with raw milk Gouda and Gouda-like cheese.
Contexte : En 2018, une éclosion d’Escherichia coli O121 produisant la toxine de Shiga avec sept cas a été associée à la production de fromage au lait cru de type Gouda en Colombie-Britannique, au Canada. Objectifs : Décrire l’enquête sur l’éclosion d’E. coli O121 et recommander des mesures de contrôle plus strictes pour les fromages au lait cru de type Gouda. Méthodes : Les cas d’E. coli O121 ont été identifiés grâce aux résultats d’analyses en laboratoire et aux données de surveillance épidémiologique. Ils ont ensuite été interrogés en fonction de l’exposition d’intérêt, puis analysés en fonction des valeurs du Rapport Foodbook pour la Colombie-Britannique. Une investigation a été effectuée dans l’usine laitière et des prélèvements ont été effectués dans les produits de fromage afin de déterminer la source de contamination. Le typage de séquence multilocus pour le génome entier a été effectué sur tous les isolats cliniques et alimentaires positifs pour E. coli O121 au laboratoire provincial. Résultats Quatre des sept cas avaient consommé le même fromage au lait cru de type Gouda entre août et octobre 2018. Ce fromage avait été affiné pendant une période supérieure au minimum requis de 60 jours, et aucun défaut n’a été constaté dans sa production. Un échantillon du fromage visé a cependant obtenu un résultat positif à l’analyse de dépistage de la bactérie E. coli O121. Sept isolats cliniques et un isolat de fromage ont été jugés identiques par typage de séquence multilocus pour le génome entier avec une différence de 0 à 6,5 allèles. Conclusion Le Gouda au lait cru et les fromages de type Gouda au lait cru avaient déjà été impliqués dans trois éclosions antérieures d’E. coli producteur de toxines Shiga en Amérique du Nord. Il a donc été recommandé d’étiqueter les produits afin de sensibiliser les consommateurs au risque et de thermiser le lait afin de réduire le risque de maladie associé au Gouda au lait cru et au fromage de type Gouda au lait cru.
Salmonella is one of the most prevalent zoonotic bacteria worldwide (Meslin, 1997). In Canada, an average of 6,000-7,000 laboratory-confirmed cases of non-typhoidal salmonellosis are reported each year (Public Health Agency of Canada, 2016). The true burden of illness is likely much higher than what is reported. Nationally, it is estimated that there are 26 cases of Salmonella in the community
Contexte : Le botulisme infantile est une maladie toxicoinfectieuse rare causée par la colonisation de l’intestin du nourrisson avec la bactérie clostridia productrice de neurotoxines botuliques (i.e. Clostridium botulinum ou les souches neurotoxiques de C. butyricum ou de C. baratii). Notre objectif était d’examiner les données provenant de cas confirmés en laboratoire de botulisme infantile signalés au Canada afin de résumer l’incidence au fil du temps, en fonction de la répartition géographique par province ou territoire et par sexe, et de comparer ces paramètres avec les données du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SCSMDO). L’âge moyen de l’apparition des symptômes, le sérotype de la neurotoxine botulique (NTBo), les résultats du cas, la durée de l’hospitalisation et la pertinence des échantillons cliniques pour la confirmation en laboratoire ont également été déterminés. Méthodes : Nous avons examiné les dossiers de laboratoire du Service de référence sur le botulisme de Santé Canada et du laboratoire de santé publique du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique. La Base de données sur les congés des patients (BDCP) et la Base de données sur la morbidité hospitalière (BDMH) de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) ont été interrogées pour obtenir des données sur les hospitalisations pour des cas de botulisme infantile. Le SCSMDO a été consulté pour obtenir des données sur les cas signalés de botulisme infantile. Résultats : De 1979 à 2019, 63 cas confirmés en laboratoire de botulisme infantile ont été confirmés par le Service de référence sur le botulisme de Santé Canada et le laboratoire de santé publique du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique pour un taux annuel de 4,30 cas par million de naissances vivantes. De 1983 à 2018, 57 cas de botulisme infantile ont été signalés au SCSMDO. Sur les 63 cas confirmés par les laboratoires de référence, l’âge médian de l’apparition des symptômes était de 16 semaines avec un intervalle de deux à 52 semaines. La majorité des cas étaient de type A (76 %) et B (21 %), avec des cas uniques de type F et de type AB. Sur les 23 cas confirmés en laboratoire avec des dossiers hospitaliers jumelés, 13 ont été transférés à des soins spéciaux et huit ont eu besoin du soutien d’un respirateur; aucun décès n’a été signalé. Conclusion : Les spores de C. botulinum sont présentes naturellement dans l’environnement, de sorte que le diagnostic de botulisme infantile ne nécessite pas d’antécédents d’exposition à des aliments à risque élevé comme le miel. Les échantillons de selle sont les échantillons de diagnostic les plus utiles.
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