La fistule ulno-basilique est une éventualité peu sollicitée dans le choix des abords vasculaires pour hémodialyse. Elle est construite sur la veine basilique qui est souvent la seule veine épargnée par les ponctions veineuses de routine dans les services de médecine. De par l'existence de nombreuses complications comme l'infection des prothèses et des cathéters centraux, les thromboses, les patients hémodialysés chroniques nécessitent plus d'un accès veineux au cours de leur suivi médical. Les fistules artério-veineuses natives présentent moins de risques de complications que les prothèses d'une façon générale et une plus longue durée de vie. La confection d'une fistule sur une topographie proximale compromet le recourt à cette veine sur une localisation distale ultérieurement. Il existe donc une hiérarchisation dont il faut tenir compte pour une utilisation optimale du capital veineux disponible. Nous rapportons ici deux observations concernant des patients chez qui deux fistules ulno-basiliques ont été réalisées avec succès au CHU de Yaoundé.
Les ruptures instables de l'anneau pelvien nécessitent une prise en charge chirurgicale. Elles ont traditionnellement été traitées par des ostéosynthèses à foyer ouvert ou par une prise en charge non opératoire lorsque les compétences n’étaient pas disponibles. Il en découlait des séquelles douloureuses et gênantes pour les patients. En 1993 Routt et coll ont rapporté la technique du vissage sacro-iliaque percutané basée sur l'utilisation de la fluoroscopie. Cette technique a été adoptée dans les pays avancés, mais aucune publication ou utilisation n'a été faite à notre connaissance dans notre milieu. Nous rapportons ici un cas réalisé au CHU de Yaoundé et discutons des considérations médicales et techniques qui en découlent.
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