Some occupations are subject to more complex identity work processes than others. This rings true for those professional endeavours that are relatively poorly known and that cannot rely on institutions as a reference for identification, such as digital nomadism. Digital nomads can broadly be defined as professionals who embrace extreme forms of mobile work to combine their interest in travel with the possibility to work remotely. Building on a two-stage data collection process, this paper proposes a typology that characterises four archetypes of digital nomad lifestyle promoters’ narratives found online and show how these online narratives play a role in the process of identity work of other digital nomads. Our contributions are two-fold. First, we show that while the archetypes act as an important online identity regulatory force, they do so through dis-identification. Second, we explain how identity work for digital nomads involves evaluating discursively available subjectivities and propose a three-step reflexive process that entails (i) interpreting, (ii) dis-identifying and (iii) contextualising. We contend that our findings extend beyond the specific case of digital nomads and shed light onto the intricacies of work identity for ‘new’ occupations that are romanticised and monetised through social media and beyond.
Par son côté soudain et inédit, la pandémie de COVID-19 a causé un effondrement des repères traditionnels du travail, une situation jamais vue auparavant, ce que Karl Weick appelle un « vu jàdé ». Certaines organisations, dans l’obligation de fonctionner à distance lors des périodes de confinement sanitaires, ont pu résister, voire se réinventer. Cet article a pour objectif d’explorer, à la lumière de la théorie du sensemaking de Karl Weick, les capacités humaines et organisationnelles dans le déploiement du travail à distance à l’échelle globale pendant et après la crise sanitaire de la COVID-19. Pour cette recherche, neuf entrevues semi-structurées ont été menées avec des salariés travaillant à distance, portant sur leurs pratiques quotidiennes de travail en lien avec l’aménagement de l’espace, des temporalités, les pratiques communicationnelles avec les outils numériques, et la collaboration avec les autres membres de l’organisation. Les quatre sources de « résilience organisationnelle » proposées par Weick (l’improvisation et le bricolage, le système des rôles virtuels, l’interaction respectueuse, la sagesse comme attitude) nous ont permis de dégager quelques pistes sur la manière dont les individus se sont adaptés à cette période particulière à travers leurs pratiques quotidiennes de travail, que nous qualifions de « pratiques de résilience ». La contribution principale de cette recherche est de rendre opérationnel le cadre conceptuel de Weick dans un contexte distancié.
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