The use of diets with increased fibre content from alternative feedstuffs less digestible for pigs is a solution considered to limit the impact of increased feed costs on pig production. This study aimed at determining the impact of an alternative diet on genetic parameters for growth, feed efficiency, carcass composition and meat quality traits. A total of 783 Large White pigs were fed a high-fibre (HF) diet and 880 of their sibs were fed a conventional (CO) cereal-based diet. Individual daily feed intake, average daily gain, feed conversion ratio and residual feed intake were recorded as well as lean meat percentage (LMP), carcass yield (CY) and meat quality traits. Pigs fed the CO diet had better performances for growth and feed efficiency than pigs fed the HF diet. They also had lower LMP and higher CY. In addition, pigs fed the CO diet had lower loin percentage and ham percentage and higher backfat percentage. No differences were observed in meat quality traits between diets, except for a* and b* values. For all traits, the genetic variances and heritability were not different between diets. Genetic correlations for traits between diets ranged between 0.80 ± 0.13 and 0.99 ± not estimable, and none were significantly different from 0.99, except for LMP. Thus, traits in both diets were considered as mainly affected by similar sets of genes in the two diets. A genetic correlation lower than 0.80 would justify redesigning the breeding scheme; however, some genetic correlations did not differ significantly from 0.80 either. Therefore, larger populations are needed for a more definitive answer regarding the design of the breeding scheme. To further evaluate selection strategies, a production index was computed within diets for the 29 sires with estimated breeding value reliability higher than 0.35. The rank correlation between indices estimated in the CO and in the HF diet was 0.72. Altogether, we concluded that limited interaction between feed and genetics could be evidenced, and based on these results there is no need to change pig selection schemes to adapt to the future increased use of alternative feedstuffs in production farms.
Cette synthèse fait le point sur les principales évolutions de l’amélioration génétique du porc en France depuis la loi sur l’élevage de 1966. Elle évoque rapidement les 20 premières années, qui ont fait l’objet d’une synthèse en 1986, puis décrit plus en détail les évolutions ultérieures. Les objectifs de sélection, initialement limités aux caractères de production, se sont complexifiés avec la prise en compte de la qualité de la viande, puis de la prolificité et enfin des aptitudes maternelles des truies. La mise en place d’une évaluation génétique utilisant la méthodologie du « BLUP - modèle animal » au milieu des années 1990 et le développement de l’insémination artificielle ont profondément changé le travail des sélectionneurs. Une nouvelle évolution majeure, la sélection génomique, a récemment été mise en place. La sélection a conduit à des améliorations importantes des performances pour les principaux caractères de l’objectif de sélection depuis 1970 : plus de 200 g de gain moyen quotidien, plus de 0,5 point d’indice de consommation, plus de 12 points de taux de viande maigre dans la carcasse, jusqu’à près de six porcelets nés vifs par portée supplémentaires. Ces évolutions favorables ont réduit l’empreinte environnementale de la production, mais ont également eu des effets défavorables : une augmentation la mortalité des porcelets avant sevrage et une plus grande hétérogénéité des performances. Les enjeux pour l’avenir en termes d’objectifs d’amélioration génétique (prise en compte de caractères liés au bien-être, à la robustesse et à l’adaptation…), de méthodes et d’outils sont ensuite discutés.
Déterminisme génétique du risque d'odeur de verrat dans la population Landrace françaisL'amélioration génétique des lignées porcines peut favoriser l'arrêt de la castration des porcelets tout en minimisant les défauts de qualité de viande développés par les mâles entiers. Tous les types génétiques ne présentent pas le même niveau de risque vis-à-vis de l'odeur de verrat. Aussi, il est important de considérer une sélection lignée par lignée en estimant les paramètres génétiques des composés odorants en lien avec le développement sexuel et les caractères de production. L'étude s'est intéressée au Landrace français, une des principales lignées maternelles françaises. Environ 1000 mâles non castrés ont été élevés, ont eu une prise de sang puis ont été abattus afin de mesurer les performances de croissance et de composition corporelle, de qualité de viande, les niveaux sanguins d'hormones sexuelles et les concentrations des composés odorants du gras. Les paramètres génétiques ont été estimés sur les variables normalisées puis centrées réduites. Les héritabilités sont conformes aux attendus, très élevées pour l'androsténone (h 2 =0,69) et l'oestradiol (h 2 =0,79). Les corrélations génétiques des composés odorants sont modérées à élevées avec la testostérone et l'oestradiol mais proches de 0 avec la progestérone et le cortisol. Les corrélations génétiques avec la vitesse de croissance, le pH ultime ou la couleur sont plutôt faibles, alors qu'elles sont modérées et favorables avec l'adiposité de la carcasse. Il est donc possible d'intégrer la diminution de la teneur en molécules odorantes du gras dans les objectifs de sélection, soit directement, soit via les hormones sexuelles, tout en maitrisant l'incidence sur les performances de production. Genetic determinism of boar taint in the French Landrace pig breedFollowing the cessation of piglet castration, genetic improvement of pig lines can help minimize the occurrence of the defect in meat quality called boar taint, which is developed by non-castrated males. Since pig breeds differ in their risk of developing boar taint, it is important to consider line-by-line selection by estimating genetic parameters of odorant compounds in relation to sexual development and production traits. The present study focused on French Landrace, one of the main French maternal lines. Approximately 1000 non-castrated males were raised and then slaughtered to measure growth performance, body composition and meat quality, including concentrations of the fat-odorant compounds androstenone and skatole. A blood sample was taken just before slaughtering to measure plasma levels of four steroid hormones. Genetic parameters were estimated from the standardized and then centered reduced variables. As expected, heritability values were high for androstenone (h 2 =0.69) and estradiol (h 2 =0.79). Genetic correlations of boar taint compounds were moderate to high with testosterone and estradiol but close to 0 with progesterone and cortisol. Genetic correlations of the compounds were relatively low with ...
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.