The Scanning Habitable Environments with Raman and Luminescence for Organics and Chemicals (SHERLOC) is a robotic arm-mounted instrument on NASA’s Perseverance rover. SHERLOC has two primary boresights. The Spectroscopy boresight generates spatially resolved chemical maps using fluorescence and Raman spectroscopy coupled to microscopic images (10.1 μm/pixel). The second boresight is a Wide Angle Topographic Sensor for Operations and eNgineering (WATSON); a copy of the Mars Science Laboratory (MSL) Mars Hand Lens Imager (MAHLI) that obtains color images from microscopic scales (∼13 μm/pixel) to infinity. SHERLOC Spectroscopy focuses a 40 μs pulsed deep UV neon-copper laser (248.6 nm), to a ∼100 μm spot on a target at a working distance of ∼48 mm. Fluorescence emissions from organics, and Raman scattered photons from organics and minerals, are spectrally resolved with a single diffractive grating spectrograph with a spectral range of 250 to ∼370 nm. Because the fluorescence and Raman regions are naturally separated with deep UV excitation (<250 nm), the Raman region ∼ 800 – 4000 cm−1 (250 to 273 nm) and the fluorescence region (274 to ∼370 nm) are acquired simultaneously without time gating or additional mechanisms. SHERLOC science begins by using an Autofocus Context Imager (ACI) to obtain target focus and acquire 10.1 μm/pixel greyscale images. Chemical maps of organic and mineral signatures are acquired by the orchestration of an internal scanning mirror that moves the focused laser spot across discrete points on the target surface where spectra are captured on the spectrometer detector. ACI images and chemical maps (< 100 μm/mapping pixel) will enable the first Mars in situ view of the spatial distribution and interaction between organics, minerals, and chemicals important to the assessment of potential biogenicity (containing CHNOPS). Single robotic arm placement chemical maps can cover areas up to 7x7 mm in area and, with the < 10 min acquisition time per map, larger mosaics are possible with arm movements. This microscopic view of the organic geochemistry of a target at the Perseverance field site, when combined with the other instruments, such as Mastcam-Z, PIXL, and SuperCam, will enable unprecedented analysis of geological materials for both scientific research and determination of which samples to collect and cache for Mars sample return.
Les commentaires réunis ici n’ont probablement pas pour objet de mettre en oeuvre une démarche de type comparatiste : l’un des auteurs (Christian Lamouroux) le dit expressément. Mais il ne faut pas seulement trouver làune marque de retenue excessive. La question est aussi de principe. D’une part, les deux mondes – les Amériques ibériques et la Chine – sont l’un et l’autre sondés àpartir d’une lecture de départ de Frontières de France, sans que cette référence unifie a priori la réflexion ou ait incité les auteurs àdéceler des traits communs ou distincts, si l’on veut prendre le comparatisme dans cette acception. D’autre part, cet exercice de la comparaison qu’un lecteur, données en main, souhaiterait entreprendre ne pourrait aisément faire l’approche de deux ensembles géographiques et historiques incommensurables, de deux extrêmes, séparés par une discontinuité radicale, probablement irréductible sauf àfaire le pari de comparer l’incomparable.
Les développements qui suivent, éléments d'un chantier en cours sur les représentations de la géographie dite coloniale, au 19e et au 20e siècle, et au Maghreb*, supposent que l'on admette, à titre provisoire au moins et comme hypothèse de travail, que les frontières ne sont pas, ou n'ont pas été exclusivement, celles qu'édifient pour elles-mêmes les populations des confins lorsqu'elles choisissent des modèles de comportement économique, social ou culturel, lorsqu'elles édifient leur identité régionale, lorsqu'elles vivent, en un mot, leur sentiment d'appartenance territoriale et plus particulièrement leur situation frontalière. D'autres ont élaboré ces configurations, qu'il s'agisse des géographes ou des administrations, ou encore des milieux coloniaux. Pour avoir été imposées de l'extérieur, ces constructions n'en ont pas moins eu des effets durables. Elles sont un fait d'histoire et leurs empreintes doivent être exactement retracées. Elles constituent une variété particulière de catégories géographiques, comme la frontière, la région, l'hinterland. Certaines d'entre elles ont une histoire spécifique, souvent ancienne et même pluriséculaire : c'est le cas de la notion de frontière ; d'autres, comme la deuxième, se sont définies plus lentement sans doute, plus discrètement, avant d'envahir, au 20e siècle, toute une littérature géographique ; la dernière est propre à l'histoire et à la géographie africaines.
Résumé L’Histoire du Maroc dirigée par Mohamed Kably est un ouvrage monumental auquel ont collaboré plus de cinquante auteurs, tous marocains, à une exception près. L’histoire s’est bien, de facto, marocanisée – un terme dont le volume n’a pas abusé –, et cette synthèse pourra faire date. Il paraît toutefois utile de suggérer d’autres agencements thématiques ou transversaux et de retrouver quelques lignes directrices de cette histoire : parmi d’autres, le tableau géographique introductif, la périodisation, les origines et l’Antiquité, le Maroc dit pluriel et ses relations avec le monde extérieur. Quant à la tonalité de l’ensemble, il convient aussi d’évaluer la place de cette histoire aujourd’hui. D’autres travaux récents ont mis en évidence des oscillations entre deux échelles, l’une qui tend vers des généralités, souvent simplifiées – comme le Moyen Âge, l’époque contemporaine –, l’autre vers la spécificité et l’exceptionnalité, qui ont pu sembler excessives. Sous des formes discrètes, un peu en filigrane, ces débats affleurent dans cette œuvre utile, souvent convaincante, pédagogique et accessible à divers publics, parce qu’elle n’est ni intransigeante ni polémique. Difficilement réductible à des courants historiques particuliers, elle est de facture universitaire, dans un esprit raisonnablement académique. Elle s’appuie sur des connaissances actuelles, sans frontières préconçues, et elle reste, en définitive, savante, expérimentale et pragmatique. Il est peu probable que l’histoire du Maroc nécessite désormais d’être réécrite de fond en comble.
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