Purpose The purpose of this paper is to develop a multidimensional approach for effectively managing natural disasters; this paper has three research objectives. First, it provides an analysis on the hydro-geomorphological effects of the cyclone in the urban context. Second, it proposes an analysis for the vulnerability and resilience recovery of the populations living in urban areas. Third, it specifies the implications for sustainable recovery and longer-term disaster risk reduction. Design/methodology/approach A detailed case study of the tropical cyclone Pam was carried out to identify hydro-geomorphologic effects and damages in an urban area and specific problems associated with managing natural disaster in Vanuatu. Findings The investigations reveal that living in an urban area increases a population’s exposure to hydrological, weather and sea-related risks. Whereas advice on cyclones seems to work very well, the coastal risks and floods seem to be underestimated with a very high exposure and vulnerability to risk. Pre-existing vulnerabilities were exacerbated after cyclone Pam. However, other communities have been able to reinforce their resilience through local initiatives. The government and outside aid were very quick to react, despite problems of coordination, exchange of information, communication and long-term strategy. Practical implications The bottom-up, top-down, local and global approaches, applied on the time scales, should lead to actions that will reinforce the ability of the people of Vanuatu to adapt to high-energy events and to the effects of climate change. Originality/value This paper highlights the importance of understanding how the urban communities are vulnerable to natural hazards and of strategies for increasing their resilience.
La notion de degréLa notion de degré, ou de mesure, revêt, à la manière des notions d'espace et de temps, une importance considérable pour le lexique du français, et sans doute d'autres langues, sinon de toutes. Elle figure, comme trait unique, ou comme l'un des traits, du sens de nombreux affixes, tels que mini-, maxi-, multi-, pluri-, -et/-ette, -issime, etc., de mots, appartenant à diverses parties du discours, tels que quelques, plusieurs, deux, trois, grand, petit, abonder (en), manquer (de), grand-chose, grand-monde, beaucoup, très, etc., Les adverbes de degré: quantifieurs et intensifieursIl existe un consensus assez général parmi linguistes et grammairiens sur l'existence d'une telle classe, bien que les éléments en soient le plus souvent répartis en deux ensembles distincts, celui des quantifieurs (dits aussi "quantitatifs"), tels que beaucoup, et celui des intensifieurs (dits aussi "intensifs"), tels que très. Ces deux termes visent généralement des adverbes, situant, dans l'une au moins de leurs acceptions, un objet concret ou abstrait sur une échelle dimensionnelle. Une telle définition sous-entend comparaison (Sapir 1958: 22, Bolinger 1972 avec une norme implicite, individuelle ou sociale: gagner beaucoup n'a probablement pas la même signification dans un pays occidental et un pays du tiers monde. Elle permet, semble-t-il, d'englober quantifieurs et intensifieurs dans une même grande classe. Plusieurs facteurs paraissent conforter cette optique, qui ramène, en fin de compte, la différence entre quantité et intensité, à un effet de sens induit par la nature des objets extra-linguistiques mesurés, telle que, par exemple, entité pour celle-là et propriété pour celle-ci. Ainsi, l'ancien et le moyen français utilisaient moult à la fois comme quantifieur, modifiant donc des substantifs (molt de vin, multes terres), et comme intensifieurs, portant donc sur des adjectifs et des adverbes (une molt bele conjointure, molt leidemant). De même, beaucoup, qui a concurrencé et finalement éliminé moult (Baldinger 1982: 57, MarchelloNizia 1979: 239, 2006, a pu, pendant longtemps, modifier un adjectif, ce qu'il continue d'ailleurs à faire dans certaines variétés régionales, et fonctionnait donc aussi comme intensifieur. On constate en outre que, en français moderne, cet adverbe commute, dans certains contextes, entre autres, celui d' une forme verbale composée, avec ce marqueur typique d'intensité qu'est l'adverbe très, autre concurrent de moult, et aussi de beaucoup, sans entraîner de différence de sens:1.Tout cela m'a (beaucoup/très) (amusé/choqué/surpris) Ajoutons à cela que la plupart des adverbes de degré sont à la fois quantifieurs et intensifieurs. Enfin, certains contextes, comme on le verra plus loin en détail, imposent une alternance entre deux séries d'adverbes, dont l'une est uniquement vouée à la désignation de l'intensité, et l'autre ne peut jouer ce rôle qu'occasionnellement.
Dans l'inventaire des substituts du français, en est sans doute l'un de ceux qui ont le plus excité la curiosité des linguistes et qui ont eu droit à des traitements plus nombreux et plus minutieux que de coutume. La diversité et la complexité des emplois de cette particule sont en effet telles qu'il ne semble, à première vue, possible d'en décrire la syntaxe qu'au moyen d'une liste de cas isolés les uns des autres. Grande est donc la tentation de creuser au-delà des apparences ou, comme certains préféreraient sans doute le formuler, au-delà des structures de surface, pour retrouver le dénominateur commun sous-jacent en langue aux multiples utilisations en discours. Il ne s'agit pas uniquement de décrire des données (ici, des emplois) mais de les relier entre elles en postulant une structure profonde où se trouvera exprimé ce dénominateur commun, et à partir de laquelle on dérivera les cas particuliers au moyen de règles appropriées. Il faut donc, en bref, chercher pour en une solution unitaire.Il serait assez naturel qu'une source unique pour en se situe au niveau sémanti-que. On ne s'étonnera cependant pas de ne pas rencontrer beaucoup de partisans d'une telle thèse. On voit mal en effet quels traits sémantiques seraient communs aux emplois de en dans les phrases suivantes, qui ne représentent que quelques cas parmi les plus frappants:
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