Human activities may restrict access of wintering birds to their food resources, but habitat destruction and fragmentation may interact with disturbance to reduce carrying capacity. We analysed the abundance and distribution of wintering Brent Geese (Branta bernicla) in a major French wintering site from 1970 to 2000, when they experienced increases in human foreshore activities. We used mixed-effects models to test whether spatial extent of two Zostera species, Z. noltii and Z. marina, influenced the distribution of Brent Geese. The number of geese increased significantly with the area of both Zostera species beds. However, the relationship changed in the period after the increase in human activities. More specifically, fragmentation of the most accessible food resource, Z. noltii, negatively affected Brent Goose distribution. This fragmentation was in turn increased by human activities and reduced by the protection of Z. noltii (by banning human access). This implies that direct disturbance, although not excluded, might not have been the major cause of changes in Brent Goose distribution, but rather the effects of human activities on food resources. Thus, our results show that establishment of resource protection areas are efficient as conservation measures, and they underline the need for studies of impacts of human activities on resources, in addition to disturbance effects.
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Effet des activités de loisirs non consommatrices sur la faune sauvage. — Les activités de loisirs sont de plus en plus variées et répandues, ce qui peut augmenter leurs effets en termes de dérangement de la faune sauvage. Dans cet article, nous présentons une synthèse des connaissances actuelles sur l’effet des activités de loisirs non consommatrices (ne prenant pas en compte la chasse et la pêche, dont les effets ont été largement étudiés par ailleurs) pour les espèces sauvages. L’objectif n’est pas de fournir une revue exhaustive de la littérature, mais plutôt de présenter une sélection des publications pertinentes sur les différents aspects du sujet. Nous présentons d’abord les différentes définitions de la notion de dérangement, listons les activités reconnues comme les plus dérangeantes et les espèces ou groupes taxinomiques considérés comme les plus sensibles. La définition du dérangement que nous retenons ici est «toute déviation du comportement normal en réponse à des événements inattendus à proximité d’un animal » . Une grande variété d’activités de loisirs peuvent entraîner un dérangement de la faune sauvage, en particulier celles employant des véhicules à moteur ou celles amenant un contact rapproché entre le pratiquant et la faune sauvage (que ce rapprochement soit recherché ou non). La littérature démontre que tous les groupes animaux peuvent potentiellement être affectés par les activités de loisirs, même si c’est chez les oiseaux et les mammifères que le phénomène a été le plus étudié. Suite à ces définitions et revues initiales, nous résumons les différents modes de mesure du dérangement, mettant en exergue le fait que le changement de comportement des animaux, même s’il est un critère souvent évident à mesurer, n’est pas forcément le meilleur indicateur du dérangement. Car les individus commencent généralement à ressentir ses effets avant de modifier leurs activités ou de quitter la zone dérangée. Nous présentons ensuite les différentes échelles auxquelles le dérangement a été étudié, du comportement individuel à la dynamique des populations, les effets sur les populations étant évidemment les plus difficiles à mesurer, mais aussi les plus cruciaux à long terme. Nous suggérons donc quelques perspectives de recherche, en particulier le besoin reconnu de travaux expérimentaux et sur les conséquences du dérangement à long terme pour la valeur sélective des individus, donc la dynamique des populations. C’est en effet à cette échelle que doivent être prises les mesures de gestion adéquates dans le futur.
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