Lors d’une étude sur les monuments publics de Lugdunum, nous avions entrepris divers dépouillements d’imprimés et d’archives pour retrouver la provenance oubliée de blocs. Ce travail, non exhaustif, était indispensable pour apporter du nouveau sur les monuments antiques à partir d’un corpus élargi de leur membra disjecta. Dans cette quête, nous notions parfois des informations concernant la sculpture. Ces Rencontres autour de la Sculpture Romaine ont été l’occasion de rassembler cette documentation éparse en la complétant et en s’attachant principalement à rétablir la provenance de quelques sculptures. Ce simple établissement de faits, s’il peut s’avérer ennuyeux, peut aussi avoir quelque utilité. Dans plusieurs cas, ces informations apportent un nouvel éclairage sur une pièce : sur sa nature, sa fonction, sa chronologie ou encore sur un remploi qui lui a donné un sens différent. Dans un second temps, des pièces inédites sont présentées brièvement.
Quelques aspects sur les archives archéologiques sont évoqués, illustrés d’exemples lyonnais, pour insister sur les difficultés de leurs exploitations, en l’absence de moyens suffisants mis en œuvre pour leur gestion rigoureuse, par le passé. Dans la reprise d’études sur le théâtre romain de Lyon et son environnement, les travaux pour retrouver les liens entre les archives, les objets et les vestiges en place s’apparentent parfois à un jeu de piste.
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