Background: Differences in weight status by socioeconomic position occur during adolescence and is known as weight social gradient (WSG). The PRALIMAP (Promotion de l'ALIMentation et de l'Activité Physique) trial highlighted that a universal intervention was effective in reducing overweight and obesity prevalence among adolescents. However, its ability to reduce the WSG is unclear. This study aimed to evaluate the impact of the PRALIMAP intervention on the WSG among adolescents. Methods: Data were obtained from 3504 adolescents who participated in the school-based PRALIMAP trial between 2006 and 2009. The PRALIMAP study consisted of three interventional strategies: educational, environmental, screening and care. Weight status was assessed by body mass index (BMI) z-score and overweight and obesity prevalence. The ''indice de position sociale des élèves'' was used to measure adolescents' socioeconomic status. Linear regression and hierarchical models were used to assess the WSG and its evolution, respectively. Results: Among all adolescents (14-18 years old), significant WSG was identified at baseline: BMI z-score (b =-0.06; p < 0.0001), overweight and obesity prevalence (b =-2.86; p < 0.0001). Overall, the intervention conferred no significant reduction in the WSG: BMI z-score (b =-0.01 [-0.02 to 0.01], p = 0.48), overweight and obesity prevalence (b =-0.01 [-0.07 to 0.05], p = 0.73). Similar results were observed for adolescents whatever the interventional strategy they benefited from in the PRALIMAP trial. Conclusions: This study provided no evidence that the PRALIMAP universal intervention was effective in reducing the socioeconomic inequalities in weight status among adolescents. Different interventions that account for social differences should be considered to tackle these inequalities.
Du fait des changements tant physiques que psychologiques induits par la maladie et les traitements oncologiques, le retour au travail après un cancer peut être perçu comme un véritable enjeu pour les patients. Étant donné la prédominance des questionnements, les ajustements psychologiques nécessaires et les diverses possibilités de réorganisation du temps de travail, les patients peuvent régulièrement solliciter ou être orientés vers une consultation psychologique pour aborder le retour à leur emploi. Cette thématique, parfois présente dès le début de la prise en charge médicale, nécessite d’être prise en considération par les professionnels de santé, et ce à tout moment du parcours de soins. Il convient pour ces derniers d’avoir une certaine connaissance des dispositifs d’aides proposés pour pouvoir orienter au mieux les patients. Cela peut faciliter le sentiment de légitimité quant à leurs interrogations et à leur vécu émotionnel, permettant ainsi de les aider à se réajuster. C’est pourquoi la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021–2030 a parmi ses ambitions celle de réduire les séquelles liées au cancer et prévoit ainsi des évolutions pour proposer des dispositifs du droit du travail et de la sécurité sociale plus adaptés. Ces évolutions montrent bien que les enjeux pour les patients s’insèrent dans une dimension plus globale, dans laquelle le milieu hospitalier et les employeurs sont notamment impliqués, ce qui en fait un enjeu sociétal. Afin de mettre en perspective ces enjeux, cet article présente deux situations cliniques de patientes, actuellement en rémission d’un cancer du sein, ayant été suivies sur le plan psychologique et dont la question du retour à l’emploi a été un sujet important dans la prise en charge globale de leur pathologie.
La transmission des informations en psychooncologie est une condition nécessaire pour permettre une prise en charge globale adaptée aux spécificités et aux besoins du patient. Nous rappellerons ici les recommandations publiées en 2012 par la Société française et francophone de psycho-oncologie afin de les mettre en perspective de deux situations cliniques. Ces dernières se centrent sur deux troubles de la personnalité dont le diagnostic, plus complexe en situation oncologique, rend la transmission des informations d’autant plus nécessaire que pour d’autres troubles psychiques plus fréquents.
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