Congrès Franç ais de Psychiatrie / European Psychiatry 29 (2014) 615-644 623 qu'une seule fois en 2012 probablement pour avis, et sensiblement autant ont consulté plus de 15 fois. Mots clés Psychiatrie ; Recours aux bases de données médico-administratives ; SNIIRAM ; PMSI Déclaration d'intérêts Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt. Pour en savoir plus Compte-rendu de l'Audition des Psychiatres du 19 mai 2010.
IntroductionLes patients souffrant de maladies mentales meurent en moyenne 25 ans plus tôt que la population générale. Les causes de mortalité sont notamment liées aux maladies cardiovasculaires, en lien avec le syndrome métabolique. Peu de littérature explore les comorbidités somatiques et psychiatriques dans les Antilles françaises. L’objectif principal de cette étude préliminaire est de décrire au centre de crise du CHU de Martinique la population hospitalisée sur le plan somatique (syndrome métabolique) et sur le plan des comorbidités psychiatriques (dont les comorbidités psychotraumatiques). MethodsDans cette étude prospective où 49 patients ont été inclus de façon aléatoire entre février et juillet 2013, nous avons évalué les éléments suivants : syndrome métabolique, MINI, THQ, IESR. RésultatsCette population est âgée de 44 ans en moyenne. Le syndrome métabolique est retrouvé chez 33 % de la population. Les comorbidités psychiatriques : 75 % de dépression, 57 % de risque suicidaire moyen à élevé. Au niveau des évènements traumatisants (médiane du nombre d’évènements traumatisants à 6) : 45 % déclarent avoir subi des agressions sexuelles, 43 % des catastrophes naturelles. Le score total de l’IESR a un score médian à 37,5. ConclusionCes résultats rappellent la nécessité de systématiser la recherche du syndrome métabolique et des évènements traumatiques en hospitalisation en psychiatrie.
La population hospitalisée en psychiatrie apparaît davantage exposée à des événements traumatiques que la population française en général, avec plus particulièrement des agressions à caractère sexuel. Notre objectif principal est de décrire la population hospitalisée en psychiatrie et en particulier l’histoire traumatique des patients, les comorbidités associées (psychiatriques et addictologiques) ainsi que le niveau socioéconomique. Cette étude descriptive, transversale et rétrospective a été réalisée au Centre de crise du Centre Hospitalo-Universitaire de Martinique de février à juillet 2013. Un questionnaire socioéconomique, le Mini International Neuropsychiatric Interview 5.0, le Trauma History Questionnaire et le questionnaire Impact Events Scale-Revised (IES-R) ont été réalisés de façon aléatoire auprès de 49 des 143 patients admis sur cette période (soit 34,3 %). Dans notre échantillon, une moyenne de 6,5 types différents d’événements traumatiques a été établie (écart-type = 4,2) : 38,8 % des patients rapportent un traumatisme à la suite d’une catastrophe naturelle, et 38,8 % déclarent au moins une agression sexuelle. Parmi les 25 patients souffrant de syndrome de stress post-traumatique, 66,7 % ont subi une agression sexuelle dans l’enfance, avant l’âge de 10 ans (P = 0,01), et dans l’adolescence, entre 10 et 18 ans (P = 0,01). Ces résultats soulignent l’importance d’interroger systématiquement le profil traumatique, c’est-à-dire l’association entre les événements traumatiques et leur retentissement clinique.The population hospitalised in psychiatry seems more exposed to traumatic events than the French general population, with particularly more sexual aggressions. The aim of this study is to describe the population hospitalised in psychiatry and more precisely the traumatic history of these patients, their comorbidities (mental diseases and addictions), and socio economical level. This descriptive, cross sectional and retrospective study took place in the Crisis Center in the University Hospital in Martinique (French West Indies), from February to July 2013. A socio-demographic information, the Mini International Neuropsychiatric Interview 5.0, the Trauma History Questionnaire and the Impact Events Scale-Revised were realised with 49 of the 143 patients admitted during this period (34.3%). In this population, we found a mean of 6.5 (standart-deviation=4.2) different types of traumatic event, with 38.8% patients reporting a natural disaster, and 38.8% declaring at least one sexual aggression. In the 25 patients suffering from post-traumatic stress disorder, 66.7% underwent a sexual aggression, significatively during childhood (before 10 years old, P=0.01), and during adolescence (between 10 to 18 years old, P=0.01). These results underline the importance of a systematic screening of the traumatic profile: the characteristics of the traumatic events and its clinical impact
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