Tuta absoluta (Lepidoptera: Gelechiidae) is a worldwide invasive insect species, considered a major pest of tomato. It has recently established in Burkina Faso, where chemical control remains the only affordable option to limit damages. Nesidiocoris tenuis (Hemiptera: Miridae) is commercialized as a biological agent to control this pest in other parts of the world. But very limited information exists on this predator in Burkina Faso. In this study, we first performed an insect survey in all agricultural regions areas of the country, and we found N. tenuis to be widely observed in all of them. Then, we performed two laboratory bioassays and demonstrated that all instars preyed on T. absoluta eggs, whether they were fed ad libitum or they had to actively forage for their prey. Because insecticide tolerant populations of T. absoluta were recently identified, we finally aimed at identifying agrochemicals that do not harm N. tenuis. We evaluated the toxicity of two synthetic insecticides, three bio‐bacterial insecticides and eight plant extracts, all being active ingredients available on the local market. Most of them (i.e., abamectin, emamectin benzoate, spinosad, spinetoram) were highly toxic for both T. absoluta and N. tenuis. In contrast, Bacillus thuringiensis var. Kurstaki, neem oil, Cleome viscosa (Asian spiderflower), Ocimum basilicum (Basil) and Cassia occidentalis (Coffee senna) were compatible with N. tenuis while still controlling T. absoluta. Based on our results, we recommend the application of Bacillus thuringiensis to both control T. absoluta and which does not compromise the maintenance of N. tenuis populations.

Les parasitoïdes contribuent à la gestion durable des bioagresseurs. Mais combien sont-ils dans les agrosystèmes ? Cette étude visait à évaluer la diversité, l’abondance et le comportement trophique des parasitoïdes de H. armigera sur tomates biologiques à Bama, au Burkina Faso. Des échantillons de larves de la noctuelle collectés de Novembre à Mars sur vingt carrés de sondage de 1,21 mètres carré de tomate ont été suivies au laboratoire jusqu’à l’émergence des parasitoïdes larvaires ou des chrysalides ou la mort de l’insecte. Simultanément, dix-huit œufs ont été suivis dans des boîtes de Pétri au laboratoire jusqu’à la sortie des parasitoïdes ou à l’éclosion. L’identification a été basée sur les caractères morphologiques. La noctuelle de la tomate est parasitée par sept espèces de parasitoïdes : Meteorus laphygmarum, Apanteles sp., Ha. brevicornis, Euplectrus sp., Tachinidae sp. et Trichogrammatoidea sp 1 et sp2. Les Braconidae sont dominants avec 42,85% de la richesse spécifique. M. laphygmarum et Trichogrammatoidea sp. sont les plus fréquents tandis que Ha. brevicornis, M. laphygmarum et Tachinidae sp. sont les plus abondants en période de fructification de la tomate et préférentiellement sur les jeunes larves L1, L2 et L3. Les parasitoïdes de H. armigera sont assez abondants et diversifiés dans la vallée du Kou. Ils pourraient être considérés dans les stratégies de gestion durable de la noctuelle.