In West Africa, high deforestation rates and poaching have induced dramatic declines of mammal’s populations and local extinctions. Due to their isolation, island species are more vulnerable than mainland species. The premises of that scenario are perceptible in the Ehotilé Islands National Park, south-eastern Côte d’Ivoire, but have not been documented. This study aimed to update the diversity and conservation status of medium and large mammals in that protected area. Several surveys were conducted between 2019 and 2021, using ethno-zoological interviews and individual surveys with local populations, as well as reconnaissance walks and camera trapping to collect data on the presence or absence of mammals. From interviews with local populations and literature review, a list of 27 species of mammals that were potentially present in the park in the past was established. Most “lost” species are large mammals, especially primates that are globally threatened. A total of 11 species were pictorially identified, including two Near threatened species (Aonyx capensis and Hydrictis maculicollis) and one Vulnerable species (Cercopithecus lowei). The study confirms a trend of population decline and the erosion of mammal diversity in the park, hence highlighting the need for urgent conservation actions.
Les communautés de micromammifères terrestres des milieux urbains sont très peu connues en Côte d’Ivoire, en particulier celles de la ville de Man. Cette étude visait à déterminer la diversité et l’abondance relative des micromammifères terrestres dans la commune de Man. Pour ce faire, un inventaire des micromammifères terrestres a été réalisé dans trois quartiers (Babadjan, Dioulabougou et Zélé) de ladite commune. Dans chaque quartier, les micromammifères terrestres ont été échantillonnés dans 20 maisons avec des pièges conventionnels de type Sherman. Au total, 171 individus appartenant à deux familles (Muridés et Soricidés) ont été collectés en 2 100 nuits-pièges. Ils sont répartis en six espèces dont deux espèces invasives (Mus musculus et Rattus rattus) et quatre espèces indigènes (Crocidura olivieri, Mastomys natalensis, Hylomyscus simus et Praomys rostratus). La richesse spécifique la plus élevée a été enregistrée à Zélé avec cinq espèces. Babadjan et Dioulabougou ont enregistré quatre espèces chacun. Dans l’ensemble, l’espèce Mastomys natalensis (39,76%) a été la plus dominante, suivie de Mus musculus (35,67%). Les indices de diversité de Simpson (IS), de Shannon (H’) et d’équitabilité (J) les plus élevés ont été enregistrés à Babadjan.
Les Primates non-humains sont observés dans les milieux périurbains sans protection, où leur survie est menacée, notamment à cause de l’urbanisation galopante qui réduit l’habitat et la disponibilité alimentaire. C’est le cas d’une population de Mones de Lowe, espèce vulnérable selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, localisée dans la forêt de l’Université NANGUI ABROGOUA (UNA), à Abidjan en Côte d’Ivoire. Le présent travail a pour but d’approfondir les connaissances sur les principales menaces qui pèsent sur cette population de Primates isolée dans cette forêt de 10 hectares bordée de plantations expérimentales et familiales. Un suivi journalier des Mones en utilisant la méthode d’observation par balayage régulier des groupes et les observations Ad libitum d’événements rares a permis de noter les indices directs d'agression sur les Mones et leur habitat pendant 24 mois, en 2018 et 2019. L’identification des indices indirects s’est basée sur des interviews semi-directs de personnes qui fréquentent ladite forêt. Les résultats montrent que trois facteurs directs liés aux activités anthropiques constituent les plus grandes menaces sur ces Mones et leur habitat : la pollution physique avec 71, 24 % des observations (N = 1510) ; le défrichement agricole avec 15, 21 % et le braconnage qui totalise 13,50 % de l’ensemble des facteurs de menace. Au sujet des facteurs indirects, les personnes interrogées (N = 401) évoquent par ordre d’importance, le manque de volonté administrative à 32,7%, l’inaction des autorités en charge de la protection de la faune à 20,9 % et le manque de surveillance de ces Primates (16,8 %).
Les primates non-humains (PNH) sont observés dans les milieux périurbains sans protection, où leur survie est menacée, notamment à cause de l’urbanisation galopante qui réduit l’habitat et la disponibilité alimentaire. C’est le cas d’une population de 13 individus de Mones de Lowe, une espèce vulnérable selon la liste rouge de l’UICN, localisée dans la forêt de l’Université NANGUI ABROGOUA (UNA), à Abidjan en Côte d’Ivoire. Le présent travail a pour but d’approfondir les connaissances sur les principales menaces qui pèsent sur cette population de primates isolée dans cette forêt de 14 hectares bordée de plantations expérimentales et familiales. Un suivi journalier des Mones en utilisant la méthode d’observation par balayage régulier des groupes et les observations Ad libitum d’événements rares a permis de noter les indices directs d'agression sur les Mones et leur habitat pendant 24 mois, de janvier 2018 à décembre 2019. L’identification des indices indirects s’est basée sur des interviews semi-structurés de personnes qui fréquentent ladite forêt. Les résultats montrent que trois facteurs directs liés aux activités anthropiques constituent les plus grandes menaces sur ces Mones et de leur habitat : la pollution physique avec 71, 24 % des observations (N = 1510) ; le défrichement agricole avec 15, 21 % et le braconnage qui totalise 13,50 % de l’ensemble des facteurs de menace. Au sujet des facteurs indirects, les personnes interrogées (N = 401) évoquent par ordre d’importance, le manque de volonté administrative à 32,7%, l’inaction des autorités en charge de la protection de la faune à 20,9 % et le manque de surveillance de ces Primates (16,8 %). Non-human primates are observed in peri-urban environments without any legal protection, where their survival is threatened, notably because of the galloping urbanization that reduces habitat and food availability. This is the case of Lowe's monkey (Cercopithecus lowei) population, a vulnerable species according to the IUCN RedList, located in the forest relic of the NANGUI ABROGOUA University (UNA), in Abidjan, Côte d'Ivoire. The goal of this study is describing the main threats to the isolated primate population in this forest of 14 hectares bordered by experimental and family plantations. Daily monitoring of Mones using a regular group scan method of observation and Ad libitum observations of rare events recorded direct evidence of aggression on this Lowe's monkeys and their habitat over a 24 month in 2018 and 2019.The identification of indirect indices, semi-direct interviews were conducted with people who use this forest. Results show that three direct factors related to anthropogenic activities are the greatest threats to the primate groups and the UNA forest: physical pollution with 71.24% of observations (N = 1510); agricultural encroachment with 15.21%; and poaching which represents 13.50% of all threat factors. For indirect factors, the respondents (N = 401) mentioned, by order of importance, the lack of administrative will (32.7%); the lack of action by the authorities in charge of wildlife protection (20.9%) and the lack of surveillance of these primate groups (16.8%).
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