This paper examines the incentives for knowledge sharing in an industry where a public institution and a private firm develop new differentiated crop varieties and sell them to heterogeneous farmers. The decision of the public institution to either share their knowledge, or protect and cross‐license their IP with the rival firm, is a strategic choice. While the profit‐maximizing private research firms have an incentive to protect and secure their intellectual property (IP), under some conditions they choose to cross‐license their technology rather than forgo access to the public IP. The budget constrained public firm, with an objective of maximizing farmers’ welfare, can have an incentive to share its IP but under certain conditions has an incentive to incur transaction costs to protect and cross‐license its technology to obtain access to the private technology. The theoretical model shows that public incentives to protect IP are likely to be stronger in a research industry with significant corporate presence. A survey of Canadian wheat and canola breeders reveals that public breeders are far more secretive in the canola sector than in the wheat sector, a dichotomy that is consistent with the theoretical results. Le présent article examine les avantages du partage de connaissances dans un secteur d’activité où une institution publique et une firme privée mettent au point de nouvelles variétés végétales différenciées et les vendent à des agriculteurs hétérogènes. La décision de l’institution publique de partager ses connaissances ou de protéger sa propriété intellectuelle (PI) et de procéder à la concession de licences réciproques avec la firme rivale constitue un choix stratégique. Bien que les firmes de recherche privées axées sur la maximisation des bénéfices aient intérêt à protéger leur PI, dans certaines conditions, elles choisissent de procéder à la concession de licences réciproques plutôt que de renoncer à l’accès de la PI du secteur public. L’institution publique à budget restreint, qui vise entre autres à maximiser le bien‐être des agriculteurs, peut tirer profit du partage de sa PI mais, dans certaines conditions, elle a intérêt à assumer les coûts de transaction pour protéger sa technologie et procéder à une concession de licences réciproques afin d’obtenir l’accès à la technologie du secteur privé. Le modèle théorique montre que les avantages publics liés à la protection de la PI risquent d’être plus importants dans un secteur de la recherche où la présence des entreprises est forte. Un sondage mené auprès de sélectionneurs de blé et de canola canadiens révèle que, dans le secteur public, les sélectionneurs de canola sont beaucoup plus enclins à conserver le secret que les sélectionneurs de blé, une dichotomie qui concorde avec les résultats théoriques.
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