Lichen woodlands (LW) located in the closed-crown boreal forest are not a successional stage moving towards a closed black spruce feathermoss stand (FM), but an alternative stable state, due to their previous forest history, and the occurrence of LWs located nearby closed-crown FM stands. Therefore, afforestation in those LWs through site preparation and plantation could shift back LW into FM stands. We implemented an experimental design with different combinations of silvicultural treatments in both site types (LW, FM). We monitored the evolution of plant diversity and the physiology of three bio-indicators (Picea mariana, Kalmia angustifolia, Rhododendron groenlandicum) in different microsites created by the silvicultural treatments. The return to the initial composition was noticed only two years after treatments, especially in the LW stands, thus indicating a higher level of early ecosystem resilience in LWs compared to FM stands. Mean species cover, especially in the FM stands, decreased the most in the skid trails created by logging, probably due to a lack of acclimation of bryophytes to open stand conditions. Conversely, ericaceous shrubs and lichens found in the LWs were already acclimated to open stand conditions, which give to LWs a restructuring advantage compared to FM plant communities after silvicultural treatments. Overall, FM and LW short-term resilience was similar, indicating equally efficient ecosystem reorganization in both stands. The comparable early resilience in managed LW and FM stands, in terms of plant biodiversity, contradicts the presumed fragility of LW stands, especially in this case where LWs are assumed to be an alternative stable state created by compound disturbances. Silvicultural treatments maintained the functional group diversity in LWs, a key element for ecosystem resilience. Therefore, this study support the idea that plantation following site preparation in LWs could be a valuable management strategy to reach several objectives, such as increasing forest carbon sinks.
RESUME L'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) est l'espèce qui domine le paysage du domaine de la Pessière noire à mousses (PM). Bien que cette espèce soit adaptée au passage des perturbations naturelles, des accidents de régénération peuvent avoir lieu, créant des îlots forestiers de faible densité. L'ouverture des peuplements forme des pessières noires à lichens, ces dernières sont également appelées dénudés secs (DS) et constituent un état alternatif stable des PM. Actuellement, près de 7% de ce domaine écologique est formé par des DS. Ces milieux sont considérés comme étant fragiles et improductifs. Toutefois, la réponse des DS aux perturbations sylvicoles n'ayant pas encore été testée, la productivité et la capacité du support à court terme des DS demeurent méconnues. Dans la présente étude, l'objectif général est d'expérimenter les effets des perturbations sylvicoles sur la productivité des DS, afin d'en évaluer sa resilience écologique après perturbations sylvicoles. Les objectifs spécifiques sont de mesurer le recouvrement et la composition végétale du sous-bois, de déterminer la variation des matrices floristiques entre les DS et les PM avant-après perturbations et d'analyser la réponse physiologique de trois bioindicateurs, l'épinette noire (EPN) de <1 m, le kalmia à feuilles étroites ( . Un inventaire exhaustif de la végétation a permis d'évaluer le recouvrement dans tous ces microsites. Les résultats montrent que la différence du recouvrement initial en EPN entre les DS et les PM ne se maintient pas après les perturbations, une baisse marquée du recouvrement étant observée dans les PM. De plus, la variation dans le temps des matrices floristiques montre une efficiente capacité de restructuration des DS. Dans le cas des KAL et des RHO, la différence initiale entre les peuplements n'était pas affectée par les perturbations. En termes de biodiversité, une similarité entre les peuplements est observée. Toutefois, les perturbations semblent améliorer l'équirépartition des espèces présentes dans les SOs et dans les Sis des PM, ces microsites étant hautement altérés par la machinerie. Également, l'abondance spécifique des espèces dans les PM a été fortement inhibée dans le niveau S0, notamment dans le microsite SOs, cette différence entre les peuplements est observée un an après les perturbations. Excepté pour les teneurs en N et en P des EPN, où des gains ont été notés après les travaux sylvicoles, les résultats physiologiques présentent peu de différences entre les peuplements étudiés et entre les périodes avant-après perturbations. Les taux de Pn sont davantage affectés dans les DS, les valeurs étant près ou inférieures à celles retrouvées dans les NP. Nos résultats suggèrent une stabilité et une capacité de support comparables entre les DS et les PM, ce qui laisse croire à une resilience élevée dans les DS et jette un nouveau regard sur la fragilité présumée dans ce type d'écosystème.
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