Cette synthèse bibliographique sur l'état de la qualité des eaux à usages domestiques en milieux urbains de quelques pays africains a été faite à partir de la collecte des données issues des rapports d'activités de mémoires, de thèses, des publications et des ouvrages. Elle révèle que les différentes sources d'approvisionnement les plus utilisées (puits, forage, réseau public) sont confrontées à la pollution physique, chimique et microbiologique. Le niveau de pollution est dû aux germes de contamination fécale et pathogènes, des polluants azotés et les polluants métalliques toxiques. Les études consultées ont révélé que les eaux de puits sont plus exposées à la pollution. Quant aux eaux de forage et celles du réseau de distribution, elles sont moins vulnérables à la pollution. Les eaux, même étant potables à l'origine, peuvent subir une contamination le long de la chaîne d'approvisionnement. Les sources de pollution sont en général d'origines anthropiques. Les principaux facteurs de pollution identifiés ont été le manque d'assainissement de l'environnement et les conditions d'hygiène précaires des populations défavorisées des villes. Les conditions climatiques et physiques des milieux influencent le niveau de pollution des eaux. Le recours à ces eaux constitue une menace pour la santé des populations utilisatrices.

Adoption of good hygiene and sanitation practices is a major determining factor in household well-being and development of community members. In this study, the influence of socio-demographic factors on household hygiene and sanitation behaviour was assessed using interviews. The results revealed that 68% of households did not cover their containers during the transport of water; 58% of respondents defecated in water and 31% in the open air.Only 40% of households washed their hands with water and soap after defecation; 42% of respondents discharged their wastes into the water body while 34% discharged them into the natural environment; 49% of the respondents evacuated their wastewater into the water body while 51% preferred to pour them into the wild. Most of the practices of the populations were not conducive for ensuring healthy drinking water quality and preserving their

No abstract

Abstract. The Ouémé watersheds at Bétérou and Bonou has been recently facing increased sensitivity to extreme hydroclimatic phenomena that occurred by flooding or drought events. In the same time, the population growth and the related socio-economic activities increased the pressure state on water resources. In this context, hydrological modeling is an important issue and this study aims at analyzing the calibration of the hydrological model GR4J based on PET Penman-Monteith and Oudin methods. Daily rainfall, Penman-Monteith and Oudin evapotranspiration and daily data flow from the Bétérou and Bonou hydrometric stations on the Ouémé Basin have been implemented in the GR4J model over the period 1971 to 2010. Oudin PET values are slightly higher than the Penman-Monteith PET ones. However, the difference between the two PET methods have only few impacts on the optimization and performance criteria of the GR4J model. The Nash values ranges from 0.83 to 0.91 in Bonou, and 0.52 to 0.70 in Bétérou for the calibration in dry period, while in validation, they are 0.59 to 0.78 in Bétérou, and 0.56 to 0.88 in Bonou in wet season. In view of these results, with the two PET methods used which do not result from the same climatic variables, it should be said that the formulation of PET has only few impacts on the results of GR4J for these tropical basins.

RESUMELes régions soudano-sahéliennes sont confrontées aux défis de l'explosion démographique et des changements climatiques qui induisent des modifications inévitables dans les systèmes de gestion des terres. Les processus naturels et humains ont des conséquences sur les capacités des systèmes de production. Ce phénomène conduit dans plusieurs régions à la dégradation des ressources naturelles, à la faible productivité des terres et à la perte de la biodiversité comme c'est le cas déjà dans le bassin du fleuve Niger au Bénin. L'analyse s'appuie sur les données climatologiques de 1951-2010, les statistiques de production agricole de Banikoara de 1978 à 2010. Ces données sont complétées par celles des enquêtes de terrain et des résultats d'une séance de travail avec les acteurs de gestion des ressources naturelles dans le bassin. La rareté croissante des ressources naturelles et l'augmentation des besoins ont entraîné une forte compétition et divers conflits entre les utilisateurs du bassin. En effet, les stratégies les plus envisageables sont : la culture de contre-saison dans les bas-fonds, la réduction des superficies consacrées à la culture du coton, l'utilisation des plantes vénéneuses pour droguer les poissons, le reboisement en amont des retenues d'eau et sur les berges. © 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : Bassin béninois, Niger, écosystèmes sensibles, changements environnementaux, gestion. Environmental change and ecosystems vulnerability on Benin Catchment of the River Niger ABSTRACTSahel regions are facing population rapid growth and climate change challenges leading to inevitable modification of land management system. These natural and human processes have an impact on production systems capacity. In several regions, this phenomenon lead to degradation of natural resources, reduction of E. AMOUSSOU et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 10(5): 2183-2201, 2016 2184 land productivity and loss of biodiversity as already experienced on Benin Basin of the River Niger. Analysis is based on climate data over the period 1951-2010 and crop production data of the Municipality of Banikoara from 1978 to 2010. Field works and results of focus group with users and the basin natural resource managers were complementary methods. Increased scarcity of natural resources and of the needs have result on strong competition and various conflicts between natural resources users on the basin. Indeed, possible strategies are: dry season crop production on the wetland, reduction of cotton cultivation area, poisonous plants use for drugging fish, reforestation of upstream of the small reservoir and River bank.