Problématique : dans la région de l’ouest-Cameroun (ROC), les malades atteints de cancer au stade avancé meurent à domicile dans d’atroces souffrances faute de soins palliatifs. Objectif : déterminer le profil des patientes vivant à domicile avec le cancer du col utérin et/ou du sein dans la ROC. Méthodologie : une étude mixte de méthode descriptive simple et interprétative a été réalisée au domicile de 45 malades du carcinome du sein et du col utérin. À partir des techniques d’échantillonnage dites accidentelles et par réseaux, les données ont été colligées du 1 er  janvier au 30 juin 2021, à l’aide de trois instruments. Les informations textuelles ont été traitées par analyse de contenu thématique, tandis que les données chiffrées ont fait l’objet d’un traitement avec SPSS (Statistical Package Social Sciences). Résultats : l’âge moyen des patientes était de 46,62 ans avec des extrêmes entre 13 ans et 76 ans. 68,69 % souffraient du cancer du sein et 31,11 % du cancer du col utérin. Elles présentaient les symptômes biophysiques (41,67 %) et psychosociaux (58,33 %). Conclusion : intégrer la médecine palliative à domicile dans le système de santé du Cameroun.

En Afrique Subsaharienne, 80 à 90 % des patients atteints de cancers, arrivent à l’hôpital au stade de l’incurabilité de la maladie. Dans la quasi-totalité de ces moments, nombreux sont les patients dépourvus de moyens financiers, qui préfèrent rester à leur domicile pour y recevoir les soins palliatifs ou pour y mourir faute d’autres alternatives. Ce qui confronte les professionnels de la santé à un ensemble d’enjeux et de défis lorsqu’ils s’invitent aux soins palliatifs à domicile. La question qui demeure est de savoir si cette approche de soins abordée sur le prisme du modèle de la complexité, est en tous points efficace sur le plan clinique et économique. Pour y répondre, une revue narrative de la littérature a été réalisée de 2008 à 2020 sur les bases de données de Hinari. Elle a abouti à une sélection de 53 articles clés publiés en français et en anglais. Il ressort des résultats de la recherche, que sans être un idéal de soins, les soins palliatifs à domicile permettent : d’améliorer la qualité de vie des patients et des familles, de réduire le fardeau des symptômes et les coûts des soins comparativement aux soins habituels.