Coffea arabica occurs naturally in the montane rainforests of Ethiopia, but large areas of these unique forests have been converted to other land-uses. In the remaining forest, wild coffee is managed and harvested with increasing intensity because of rising coffee prices in the world market. This study evaluated the impact of coffee management on wild coffee populations and the forest vegetation as a basis for conservation planning in southwestern Ethiopia. Vegetation surveys and yield assessments were carried out in unmanaged natural forest and in managed semi-forest coffee (SFC) systems. Analyses show that wild coffee density and coffee yields were low in natural forest (max. 15 kg ha )1 year )1 ). In SFC systems, 30% of the canopy trees and most undergrowth vegetation were removed. This stimulated wild coffee growth and strongly enhanced yields (max. 54 kg ha )1 year )1 ), but severely disturbed forest structure. Species richness increased by 26% because of an increase in species of ruderal and secondary vegetation; however, species richness and abundance of typical forest species declined. Conservation of the natural forest therefore requires the control of wild coffee management. Wild coffee certification is discussed as one tool to reconcile conservation measures and the interests of local farmers.
RésuméCoffea arabica pousse naturellement dans les forêts pluviales de montagne en Ethiopie, mais de grandes superficies de ces forêts uniques ont été transformées pour d'autres usages. Dans la forêt restante, le café sauvage est géré et récolté de façon de plus en plus intense en raison de l'augmentation du prix du café au niveau mondial. Cette étude a évalué l'impact de la gestion des populations sauvages de café, ainsi que la végétation forestière, afin d'établir une base pour la planification de la conservation dans le sud-ouest de l'Ethiopie. Des études de végétation et des évaluations des récoltes ont été réalisées dans une forêt naturelle non gérée et dans des systèmes semi forestiers où les caféiers sont gérés. Les analyses révèlent que la densité des caféiers sauvages et les récoltes de café sont faibles dans la forêt naturelle (max 15 kg ha )1 an )1 ). Dans les systèmes semi forestiers, 30% des arbres de la canopée et la plus grande partie de la végétation en sous-bois ont été enlevés. Cela stimule la croissance des caféiers et augmente fortement les récoltes (max 54 kg ha )1 an )1 ), mais cela perturbe gravement la structure forestière. La richesse en espèces a augmenté de 26% à cause de l'augmentation des espèces dans la végétation rudérale et secondaire; cependant, la richesse et l'abondance des espèces typiquement forestières ont décliné. La conservation de la forêt naturelle exige dès lors le contrôle de la gestion du café sauvage. On discute de la certification du café sauvage comme moyen de réconcilier les mesures de conservation et les intérêts des fermiers locaux.
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