Résumé Cet article présente les résultats d’une étude réalisée en 2002 qui dressait un portrait de l’expérience « réussie » de dirigeants québécois en matière de transmission d’entreprise. Dans un premier temps, l’article fait état des stratégies déployées par les participants au regard du transfert de propriété et du transfert de direction. Sur le plan du transfert de propriété, les modes d’acquisition et de financement de l’entreprise sont examinés. Quant au transfert de direction, la préparation des successeurs à la fonction de dirigeant et le rôle du prédécesseur après le transfert sont étudiés. Dans un deuxième temps, les résultats sont regroupés selon que les participants ont acquis l’entreprise d’un membre de leur famille ou non. Il ressort de cette étude que les stratégies permettant de réaliser la transmission varient sensiblement en ce qui concerne le transfert de propriété de même que le cheminement de carrière des nouveaux dirigeants et le rôle assumé par les prédécesseurs après le transfert. De plus, il n’existe pas de modèle unique en matière de transmission d’entreprise et il est possible d’équilibrer les choix pour maximiser les chances de réussite.
À partir d’une enquête menée auprès de 115 dirigeants d’entreprises québécoises ayant complété avec succès une transmission d’entreprise, cette recherche tente de cerner l’étendue de la planification du processus de transmission de la direction et d’évaluer la conformité du comportement des répondants aux « meilleures pratiques » en ce domaine. Les activités de planification examinées se rapportent principalement aux critères de choix du successeur, à sa préparation ainsi qu’au désengagement du prédécesseur. Des éléments contextuels, comme la mise en place d’un conseil d’administration et d’un conseil de famille, sont également étudiés. Les résultats révèlent que les activités relatives à l’établissement de critères de choix du successeur et à leur communication et celles se rapportant à la préparation du successeur sont nombreuses et fidèles aux « meilleures pratiques ». Tel n’est pas le cas des activités reliées au désengagement du prédécesseur, à la présence de structures comme le conseil d’administration et le conseil de famille et à l’existence de documents écrits sur la vision d’avenir de l’entreprise. Deux éléments peuvent expliquer cette non-conformité aux « meilleures pratiques » chez des entreprises ayant réussi. Dans certains cas, des activités de compensation semblent avoir pris place et, dans d’autres, un effet de taille se manifeste, les petites entreprises étant celles qui s’y conforment le moins. Cette étude, la première réalisée sur un si grand nombre de sujets québécois, fait ressortir la souplesse dont peuvent faire preuve les entreprises dans la gestion de la relève à la haute direction. Elle souligne aussi la nécessité de tenir compte du contexte de l’entreprise, notamment de sa taille, de façon à relativiser la liste des « meilleures pratiques ». L’article conclut sur la nécessité de parfaire un modèle intégrateur des activités de planification susceptible d’être testé en contexte de PME de façon à distinguer les activités qui sont essentielles de celles qui peuvent faire l’objet d’une certaine flexibilité.
Une analyse comparative de l'établissement de 15 filles et de 15 garçons sur la ferme familiale permet de cerner les facteurs favorables à la relève agricole au Québec. Elle révèle d'abord que, contrairement aux croyances populaires, ce n'est pas l'absence de garçons qui explique l'arrivée des filles à la succession de leurs parents. En fait les filles partagent avec les garçons un même amour du mode de vie agricole et elles bénéficient tout autant du soutien de leurs parents. Certaines différences sont tout de même perceptibles entre le cheminement des filles et celui des garçons.A comparative analysis of the establishment of 15 girls and 15 boys on the family farm is used to identify factors favourable to the new generation of farmers in Quebec. Contrary to popular belief, it reveals firstly that it is not the absence of boys that explains the arrival of girls taking over from their parents. In fact, the girls share with the boys a love of the farming way of life, and they enjoy an equal degree of support from their parents. Certain differences are nevertheless perceptible between the paths followed by the girls and those of the boys
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