BackgroundThe 1-minute sit-to-stand (STS) test could be valuable to assess the level of exercise tolerance in chronic obstructive pulmonary disease (COPD). There is a need to provide the minimal important difference (MID) of this test in pulmonary rehabilitation (PR).MethodsCOPD patients undergoing the 1-minute STS test before PR were included. The test was performed at baseline and the end of PR, as well as the 6-minute walk test, and the quadriceps maximum voluntary contraction (QMVC). Home and community-based programs were conducted as recommended. Responsiveness to PR was determined by the difference in the 1-minute STS test between baseline and the end of PR. The MID was evaluated using distribution and anchor-based methods.ResultsForty-eight COPD patients were included. At baseline, the significant predictors of the number of 1-minute STS repetitions were the 6-minute walk distance (6MWD) (r=0.574; P<10−3), age (r=−0.453; P=0.001), being on long-term oxygen treatment (r=−0.454; P=0.017), and the QMVC (r=0.424; P=0.031). The multivariate analysis explained 75.8% of the variance of 1-minute STS repetitions. The improvement of the 1-minute STS repetitions at the end of PR was 3.8±4.2 (P<10−3). It was mainly correlated with the change in QMVC (r=0.572; P=0.004) and 6MWD (r=0.428; P=0.006). Using the distribution-based analysis, an MID of 1.9 (standard error of measurement method) or 3.1 (standard deviation method) was found. With the 6MWD as anchor, the receiver operating characteristic curve identified the MID for the change in 1-minute STS repetitions at 2.5 (sensibility: 80%, specificity: 60%) with area under curve of 0.716.ConclusionThe 1-minute STS test is simple and sensitive to measure the efficiency of PR. An improvement of at least three repetitions is consistent with physical benefits after PR.
La TP est une thérapie maintenant largement reconnue dans la gestion de pathologies respiratoires sévères, et dont le but est d'augmenter la survie et d'améliorer la qualité de vie. Elle est indiquée chez des patients portant des maladies respiratoires chroniques sévères et en stade terminal, pour lesquelles le traitement médical optimal a trouvé ses limites ou bien n'existe pas [1]. Idéalement, la transplantation devrait être réalisée quand l'espérance de vie après la greffe devient supérieure à celle sans la greffe. Le nombre de donneurs restant très inférieur au nombre de candidats, une sélection minutieuse des candidats est requise. D'après les recommandations internationales [1], un bilan prégreffe est souhaitable quand l'espérance de vie descend à deux à trois ans, ou quand la dyspnée atteint le niveau III ou IV sur l'échelle de la New York Heart Association (NYHA). Les patients listés devraient être correctement informés, montrer un comportement adéquat envers leur santé et une volonté d'adhérer aux recommandations des professionnels de la santé. IndicationsSelon le dernier rapport de la Société internationale pour la transplantation cardiaque et pulmonaire en 2009 [2], les principales indications pour cette intervention (mono-ou bipulmonaire) concernent, de janvier 1995 à juin 2008 : la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO ; 36 %), la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI ; 21 %), la mucoviscidose (CF ; 16 %), et la déficience en alpha-1-antitrypsine (AAT ; 7 %). La proportion de transplantations bipulmonaires (TBP) augmente pour chacune de ces quatre indications ; les TBP représentent 69 % des transplantations réalisées en 2007 [2]. L'âge moyen des receveurs a atteint 50,8 ans en 2008, il ne cesse d'augmenter. En 2008, 35 % des transplantés avaient plus de 60 ans, ils étaient 15 % en 1998 [2]. Survie Le taux de survie des transplantés pulmonaires (calculé sur 22 328 TP de janvier 1994 à juin 2007) est de 89 % à trois mois, de 79 % à un an, de 64 % à trois ans, de 52 % à cinq ans et de 29 % à dix ans. La durée de survie continue d'augmenter, elle est fortement conditionnée par la survie durant la première année [2]. Immunosuppression cortico-induiteLe traitement immunosuppresseur mis en place après la transplantation d'organes est une association de trois molé-cules : la ciclosporine, l'azathioprine et un glucocorticoïde. Elles possèdent des propriétés immunosuppressives et antiinflammatoires puissantes, et permettent de prévenir le rejet du greffon, qui est la principale complication de la greffe. Le développement important de cette immunosuppression, dite induite, durant la dernière décennie est une grande avancée dans le domaine de la transplantation. Il est démontré qu'elle a un effet favorable significatif sur la survie des transplantés. De fait, son utilisation a fortement augmenté durant ces dix dernières années [2].Mais ce traitement peut amener des complications médi-cales infectieuses et non infectieuses. Parmi ces-dernières, l'atrophie musculaire et l'ostéoporose sont des effets secon...
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