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Dans cet article, nous présentons certains résultats issus du suivi scientifique d'un dispositif de formation par l'emploi destiné à de futurs enseignants du niveau primaire dans le contexte suisse. Ce suivi ayant notamment pour fonction d'aider à la prise de décisions et à la régulation de ce dispositif à l'issue d'une phase d'expérimentation, nous mettons en discussion la dimension évaluative émergeant à la fois de la posture de recherche, des outils et des résultats transmis aux responsables institutionnels.

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Cet article revient sur l’évaluation scientifique d’un projet pilote proposant une mesure d’aménagement du temps scolaire permettant aux élèves qui le souhaitent de quitter la classe pour participer à des cours de musique dispensés par des professionnels, ou pour bénéficier de mesures particulières. Ce projet, intitulé « Travail autonome encadré », devrait permettre une meilleure gestion des activités scolaires et extra-scolaires par une plus grande considération et intégration de ces dernières, ainsi qu’une collaboration plus étroite entre l’école et les institutions culturelles locales. Il s’agit dans cet article de présenter le positionnement des personnes impliquées par la réorganisation de la grille-horaire. Le problème de recherche cherche à répondre à la question suivante : comment les différentes parties prenantes perçoivent-elles ce réaménagement de la grille horaire en termes de conciliation des temps scolaire et extrascolaire, de partenariat et de justice scolaire ?

Le 13 mars 2020, dans l’urgence, les acteurs du monde de l’école, de la formation et de la recherche en éducation ont fait preuve d’initiative, d’engagement et d’inventivité pour assurer leur mission première d’organisation, de transmission et de construction des savoirs. Dans ce contexte de confinement et de mise à distance, il est devenu évident que les savoirs, mais également les relations entre les individus et une institution ne s’établissent plus de la même manière. L’accès à ces différentes reconfigurations à distance mérite une attention particulière. Comment les savoirs ont-ils été divulgués et partagés ? Quelles ont été les préoccupations premières des acteurs de l’école, de la formation et de la recherche ? Quelles réponses peuvent être données à la question des inégalités d’accès aux savoirs ? Quel est l’impact de ces savoirs à distance sur les acteurs ? Quelles sont les retombées sur les apprenant·e·s ? Comment chacune ou chacun a répondu à cette demande de travail à distance ? Quelles stratégies de résilience ont été mises en place par les individus ? Comment peut-on rebondir face à l’adversité ? C’est à cet ensemble de questions que les contributrices et contributeurs de cet ouvrage tentent de répondre.