ABSTRACT. This paper examines the economic adaptations and subsistence hunting involvement of householders between the ages of 20 and 35 in the Copper Inuit community of Holman. Social, economic, and political changes throughout the Canadian Arctic have made it impossible for young adults to pursue the same mixed economic strategies as previous generations. A general decrease in subsistence hunting involvement is characteristic of the younger generation. Nevertheless, some young householders have made a conscious effort to remain active in subsistence hunting and fishing to provide for themselves and related households. Some have even increased subsistence hunting involvement as their own parents age and become increasingly infirm. Other householders are less active in hunting and fishing, but continue to view land-based harvesting as central to a sense of Inuit identity. The motivations, economic position, and family background of a sample of active and less active young adult hunters are explored in an attempt to understand the pressures experienced by young adults as they strive to make a place in a northern society radically different from that of their parents at a similar age. While the authors recognize the economic value of subsistence harvesting and the foods that result from it, we also emphasize the less easily quantified dimensions of subsistence ideology and its impact upon physical health, psychological well-being, and community integration.Key words: subsistence, harvest effort, Inuit identity, young adults, food sharing, health, self-esteem RÉSUMÉ. Cet article examine les adaptations économiques et l'activité de chasse de subsistance de chefs de ménage âgés de 20 à 35 ans, dans la communauté Copper Inuit de Holman. Les changements sociaux, économiques et politiques qui ont eu lieu dans tout l'Arctique canadien ont fait qu'il est impossible pour les jeunes adultes de poursuivre les mêmes stratégies d'économie mixte que les générations précédentes. La génération la plus jeune se caractérise par une diminution généralisée de l'activité de chasse de subsistance. Néanmoins, certains jeunes chefs de ménage ont fait un effort conscient pour poursuivre la chasse et la pêche de subsistance afin de subvenir à leurs propres besoins et à ceux de ménages apparentés. Certains consacrent même plus de temps à la chasse de subsistance à mesure que leurs propres parents vieillissent et deviennent physiquement incapables de se livrer à ces activités. D'autres chefs de ménage se consacrent maintenant moins à la chasse et à la pêche, mais continuent de considérer le prélèvement des ressources naturelles comme essentiel à l'identité inuit. On a exploré les motivations, la situation économique et les antécédents familiaux d'un échantillon de jeunes chasseurs adultes, certains plus actifs que d'autres, afin d'essayer de comprendre les pressions ressenties par les jeunes adultes alors qu'ils luttent pour se faire une place dans une société nordique radicalement différente de celle de leurs parents au même âge. Bien que l...
ABSTRACT. Since the 1990s, Inuit traditional knowledge (Inuit Qaujimajatuqangit) has taken on a substantial role in polar bear management in the Canadian territory of Nunavut through its direct use in quota-setting procedures. A co-management conflict has arisen from an increase of hunting quotas in January 2005 for Inuit living in the Baffin Bay and Western Hudson Bay polar bear population areas. The quotas were based on Inuit observations and their conclusion that these polar bear populations had increased. Scientific information suggests that climate change has concentrated polar bears in areas where humans are more likely to encounter them, but that the populations are in decline as a result of overhunting and climate-change effects on demographic rates. During consultations with wildlife managers and through other interviews in 2005, Inuit indicated their lack of support for quota reductions. Discussions with Inuit reveal two categories of problems that, though couched in the polar bear management issue, involve the co-management system and the integration of Inuit and scientific knowledge more generally. The first relates to direct observations of the environment by both Inuit and scientists and the synthesis of such information. The second relates to Inuit conceptualizations of human-animal relationships and the incorporation of scientific studies and management into that relationship. These problems reveal that differences between Inuit Qaujimajatuqangit and scientific knowledge are not fully understood and accounted for within the co-management system and that the system does not effectively integrate Inuit cultural views into management.Key words: Inuit, polar bears, Ursus maritimus, co-management, Inuit Qaujimajatuqangit, traditional ecological knowledge, climate change, Baffin Bay, western Hudson Bay RÉSUMÉ. Depuis les années 1990, les connaissances traditionnelles des Inuits (Inuit Qaujimajatuqangit) jouent un grand rôle dans la gestion des ours polaires du territoire canadien du Nunavut et ce, grâce au recours direct aux quotas. Un conflit de co-gestion s'est déclaré en raison de l'augmentation des quotas de chasse en janvier 2005 chez les Inuits vivant dans les régions peuplées d'ours polaires de la baie de Baffin et de l'ouest de la baie d'Hudson. Les quotas avaient été établis en fonction des observations faites par les Inuits et de leur conclusion selon laquelle les populations d'ours polaires étaient à la hausse. Pour leur part, les données scientifiques laissent entendre que le changement climatique a fait en sorte que les ours polaires se concentrent dans des régions où les humains sont plus susceptibles de les rencontrer, mais que les populations connaissent une diminution en raison de la chasse abusive et des effets du changement climatique sur les taux démographiques. Dans le cadre de consultations avec des gestionnaires de la faune et d'entrevues réalisées en 2005, les Inuits ont mentionné qu'ils n'appuyaient pas la réduction des quotas. D'après les discussions entretenues avec les Inuit...
ABSTRACT. From June 1992 to July 1993, research on wildlife harvesting and subsistence relations was conducted among a sample of householders in the Inuit community of Holman. In an earlier paper, the authors examined the involvement of younger Inuit in subsistence hunting, noting that despite the sweeping political, social, and economic changes that have been experienced in Holman and across the Canadian North, hunting remained an important sociocultural and economic activity for some members of the sample group. This paper focuses specifically on the informal socioeconomic aspects of subsistence in Holman. Using primary data from the 1992-93 sample, we examine the range of economic mechanisms employed by Holman Inuit for the distribution of wild resources and compare the present range of such activity to that observed by Stefansson, Jenness, Rasmussen, and Damas in their work on Copper Inuit food sharing. These data indicate 1) that the sharing form most frequently cited ethnographically, obligatory seal-sharing partnerships, is more irregular than formerly; and 2) that voluntary, nonpartnershipbased sharing remains an important element in the contemporary economic system. Key words: subsistence, Copper Inuit, food sharing, distributional mechanisms RÉSUMÉ. De juin 1992 à juillet 1993, on a fait de la recherche sur les prélèvements fauniques et les rapports de subsistance parmi un échantillon de foyers dans la communauté inuit de Holman. Dans un article précédent, les auteurs étudiaient la participation de jeunes Inuit à la chasse de subsistance, notant que, malgré les changements profonds sur les plans politique, social et économique qui s'étaient produits à Holman et à travers tout le Nord canadien, la chasse restait une activité socioculturelle et économique importante pour des membres du groupe d'échantillonnage. Le présent article porte en particulier sur les aspects socio-économiques informels de la subsistance à Holman. En utilisant des données brutes provenant de l'échantillon de 1992-93, on se penche sur l'éventail des mécanismes économiques employés par les Inuit de Holman pour la distribution des ressources provenant de la nature et on compare l'éventail actuel de cette activité à celui qu'ont observé Stefansson, Jenness, Rasmussen et Damas dans leurs travaux sur le partage de la nourriture chez les Inuit du cuivre. Ces données indiquent 1) que le mode de partage le plus fréquemment cité par les ethnologues, c'est-à-dire le partenariat obligatoire du partage du phoque, est moins courant qu'auparavant; 2) que le partage volontaire, qui ne s'appuie pas sur le partenariat reste un élément majeur du système économique contemporain.Mots clés: subsistance, Inuit du cuivre, partage de la nourriture, mécanismes de distribution Traduit pour la revue Arctic par Nésida Loyer.
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