Je dis sa part du livre... ...à Mireille Neptune, toujours en première lecture, mais cette fois au rythme des Hebdos, épuisante nouveauté consentie de l'étirement hebdomadaire ; ...à Frantz Duval, sans lequel tout cela ne serait pas, année chaleureuse et ambiance stimulante du Nouvelliste et de Magik9 ; ...à toute la bande du Nouvelliste au sein de laquelle je me retrouve accueilli, Josma ou James les premiers de la journée à me chercher, Gilda et Fara en sourires au haut de l'escalier, à droite vers Max et à gauche vers Frantz pour régler et ajuster le tir du jour, plus haut encore, l'étage au-dessus, le vacarme de l'Atelier au centre duquel trouver Alexandre toujours dispos pour la mise en page, l'équipe des grammairiens avec Titon en tête, madame Jacques du commercial... pour avoir un peu plus d'espace, les filles de Ticket que les garçons taquinent, et vice-versa, Bonneau sérieux à son pupitre du Quotidien, Jobnel centré sur son Cahier, Pierre C. derrière ses petites lunettes, Thérèse à l'Imprimeur II, Grégory à la console de Magik9, Frédérick idem pour Visa... et les dizaines d'autres que je sais maintenant saluer par leur prénom, et parfois même le surnom en usage dans la maison, commune. Édition de tête numérotée et signée pour les amateurs et collectionneurs du quatorzième Livres en folie du jeudi 22 mai 2008 N o _________ L'Hebdo 02/05/08 12:11 Page 5 Le malheur qui pend dessus de nos têtes Il me faut dater, aussi précisément que possible, ce que je vais dire de cette période qui s'annonce catastrophique, car tout va aller très vite à partir de maintenant, dès les mois d'été de la soudure estivale 2008 au pays. Il va falloir refaire le point souvent, tout au long des mois qui viennent, quoique pour l'essentiel la menace soit connue. Et c'est bien de cette famine, quasi imparable dans le temps qui reste, dont nous parlerons. J'écris ce texte le dimanche 27 avril. J'ai reculé au maximum le moment de le faire, pour disposer du plus d'informations possibles... Mais, C'est à l'insoutenable que nous allons nous affronter. Et c'est de sortir de l'insoutenable que nous devons nous préparer, par la seule voie disponible, dirais-je, celle de L'autre Haïti possible.
