L'habitat de plein air de La Clairière à La Roque-sur-Pernes (Vaucluse) est situé à 25 km à l'est d'Avignon sur la rive gauche du vallon du Fraischamp. Découvert dans les années 1940, ce site a fait l'objet de fouilles méthodiques entre 1979 et 1986. Les recherches se sont concentrées dans une zone d'environ 100 m2 dont la physionomie est bien marquée; il s'agit d'une petite dépression en pente vers le nord-est, limitée par un grand bloc effondré de la falaise. Les fouilles ont mis au jour des témoins de plusieurs occupations : Néolithique ancien (Cardial), Néolithique final, Chalcolithique (Campaniforme), Bronze ancien et Bronze final. La présente étude ne concerne que les occupations du Néolithique final datées de 2540 ± 120 BC et 2460 ± 150 BC, dont les vestiges sont les plus abondants. Les structures se rattachant à ces occupations se limitent à deux fosses et à une structure à double parement et n'ont pas permis, à ce stade de l'étude, de comprendre l'organisation et la place que ce secteur occupait dans l'habitat. En ce qui concerne le mobilier, si les industries lithiques et osseuses sont comparables à celles que l'on rencontre habituellement sur les sites provençaux du Néolithique final-Chalcolithique, la parure et surtout la céramique ont des caractéristiques très particulières. Les formes et les décors céramiques de ce site comportent à la fois des éléments empruntés au fonds néolithique final provençal avec des traits plus marqués rappelant davantage les styles céramiques peu décorés du nord du Vaucluse et du sud de la Drôme, et également, de nombreux éléments décoratifs empruntés à la culture de Ferrières. Toutefois, ces influences assimilées et adaptées ont abouti à une production céramique originale dont certains traits morphologiques et décoratifs se retrouvent dans d'autres sites vauclusiens nous amenant ainsi à distinguer un nouveau groupe stylistique : le groupe du Fraischamp.
Résumé : Une lame de poignard triangulaire en cuivre, de type Remedello a été découverte dans une tombe mégalithique de la Basse Vallée du Rhône ; c'est le premier exemplaire trouvé en France. La répartition de ce type d'arme est rapidement rappelée et les auteurs donnent un inventaire des poignards métalliques du Chalcolithique provençal.
RESUME Le dolmen de la Haute Suane, situé à 25 km au sud de la ville de Draguignan, fait partie d'un groupe de tombes mégalithiques découvertes de 1971 à 1973 dans le secteur côtier des Maures bordant au nord-ouest le golfe de Saint-Tropez. Du type dolmen à couloir et à chambre carrée ou sub-carrée de Provence orientale, cette tombe renfermait les restes incinérés d'une trentaine d'individus. Le mobilier mis au jour se compose d'armatures de flèche, de poteries et d'éléments de parure. Sa fouille a permis de confirmer la plupart des observations qui avaient déjà été effectuées à propos du dolmen voisin de San Sébastien II. Ainsi, ont été mis en évidence : le caractère de dépôt secondaire des restes humains incinérés et leur recouvrement volontaire par une couche de terre et de pierres, l'utilisation de la tombe au Néolithique final et sa réutilisation au Chalcolithi- que récent, la non-utilisation du couloir comme accès à la chambre lors des funérailles ainsi que la double utilisation du tumulus, selon les secteurs, à la fois comme lieu de dépôts d'offrandes isolées et comme lieu de dépôts funéraires avec restes osseux humains. A cette étude, fait suite une note brève sur la tombe circulaire de l'Amourié, située non loin du dolmen et type de tombe rarement rencontrée en Provence en dehors du département des Alpes- Maritimes.
Michael Hoskin writes: In our 1999 issue we published a lengthy article on “Orientations of 935 dolmens of southern France”, based on the work of the late Yves Chevalier. 1 The second section discussed dolmens in the area of the Lower Rhône. However, Chevalier had not been able to investigate the eastern half of this region (consisting mainly of the départements of Provence, together with Alpes-Maritimes, see Figure 1). Yet these départements, which extend eastwards along the Mediterranean coast towards the Italian frontier, contain a significant number of dolmens, whose orientations are of great interest. The article that follows is written by the acknowledged authority on these monuments,2 and has the great merit of covering virtually all those dolmens of the area for which reliable orientations can be established. Although most of the orientations were measured only to the nearest 5°, or even 10°, and information on altitudes is lacking, the pattern of orientation is unambiguous: Without a single exception, the Provençal dolmens faced between about 205° and 290°, which may be interpreted as directions in which the sun could be seen descending or setting. This is the reverse of the situation in Iberia, where nearly all the dolmens faced sunrise or the sun when it was climbing in the sky.
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