Diversité s phé notypique et morphomé trique des poulets locaux (Gallus gallus) de deux zones agroé cologiques de Cô te d'Ivoire* Ré sumé Avec comme objectif une meilleure gestion des ressources génétiques avicoles, une caractérisation phénotypique et morphométrique de l'espèce Gallus gallus domesticus a été entreprise dans deux zones agroécologiques (forêt et savane) de Côte d'Ivoire. Un échantillon de 439 poules et 193 coqs a été photographié, décrit et mesuré individuellement. Une grande variabilité phénotypique dans la coloration et le dessin du plumage de ces poulets a été observée. Les colorations les plus fréquentes ont été le blanc (11,0 % en forêt ; 11,6 % en savane) chez les coqs et poules, le rouge du corps avec une queue noire (9,3 % en forêt ; 6,7 % en savane) chez les coqs et la couleur perdrix (8,7 % en forêt ; 6,4 % en savane) chez les poules. Les poulets noirs étaient plus présents en zone de forêt (9,8 %) qu'en zone de savane (3,3 %) à l'inverse des poulets de couleur fauve ou rouge (5,5 % en forêt ; 9,2 % en savane). L'allèle E exprimant le noir étendu est fortement présent (34,8 %) dans cette population. Les mutations frisé, huppe et cou nu de fréquences respectives 2,4 % ; 2,5 % et 1,9 % ont été observées. Un dimorphisme de poids vif (38,5 %) a été observé entre les mâles et les femelles. Le poids vif a été fortement corrélé au périmètre thoracique avec un coefficient de 0,86. Les populations de poulets des deux zones agroécologiques ne peuvent pas être différenciées. Différents gènes de coloration assurent une grande diversité de leur plumage qui joue un important rôle socioculturel.
Une enquête à l’aide d’un questionnaire à passage unique a été conduite auprès des clients de moutons sur le marché à bétail de Bouaké. L’objectif a été de déterminer le comportement du prix du mouton au cours de l’année. La collecte des données, qui a accordé une attention particulière aux périodes des grandes fêtes de l’année, a porté sur le prix et quelques caractéristiques physiques des animaux. L’enquête a concerné 552 moutons commercialisés sur le marché. Le nombre de moutons vendus durant la semaine précédant chacune des fêtes a été plus élevé que celui obtenu après chaque fête. Le marché de petits ruminants de Bouaké a surtout été approvisionné par des moutons importés (81 p. 100), en majorité de type Sahélien (60 p. 100). La manière traditionnelle de fixer le prix des moutons par une appréciation visuelle de la corpulence, sans instrument de mesure, a donné des résultats comparables à la détermination du prix à l’aide de pesées. Les vendeurs ont fait montre d’une bonne expérience dans cette activité. Le poids vif et les périodes de fêtes ont influencé significativement le prix du mouton. Les moutons de grande taille, en majorité de type Sahélien, ont surtout été vendus pendant les périodes de fêtes musulmanes. Durant les semaines précédant les fêtes, le prix du mouton le plus élevé a été enregistré pour la Tabaski (en moyenne 39 705 Fcfa/mouton Sahélien et 26 750 Fcfa/mouton Djallonké) ; le prix du mouton le plus faible a été obtenu pour la Noël pour le mouton Sahélien (28 105 Fcfa/tête) et au nouvel an pour le mouton Djallonké (17 937 Fcfa/tête). Le prix des moutons a surtout été lié au poids des animaux et aux périodes de fêtes de l’année qui ont modulé le choix du client.
En vue d'étudier l'influence de la PMSG sur l'apparition des chaleurs et le pic préovulatoire de LH chez les brebis Djallonké, les oestrus de 80 brebis cyclées ont été synchronisés à l'aide d'éponges vaginales d'acétate de fluorogestone en saison sèche et chaude.
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