« La question urbaine » et « le droit à la ville », mots d’ordre du marxisme urbain, ont marqué les décennies 1960 et 1970, sans aboutir toutefois aux espérances dont ils étaient porteurs. Les luttes urbaines en ont usité sans jamais vraiment parvenir à mêler, ce qui était pourtant leur raison d’être, critique globale du capitalisme et revendications spécifiquement urbaines. Aujourd’hui, la réémergence de ces slogans au sein du mouvement social mondialisé et celle de la critique urbaine radicale posent sous un jour nouveau, et avec de nouvelles espérances, cette question du rapport entre changement urbain et changement social.
RESUMENLa sociología urbana francesa se desarrolló conjuntamente a las políticas urbanas francesas desde los años 1960. Cuando estas políticas concebían el hecho urbano en su carácter global, la sociología hacía lo mismo. Cuando a nales de los años 1970 la sociología se orienta de nuevo sobre la escala local, el urbanismo hace otro tanto. Esta doble evolución se realiza por una amalgama de actores que va de la «segunda izquierda» a los sociólogos marxistas, pasando por los movimientos sociales urbanos y por las ideas que estos transportan, como la relativamente nueva de participación o las más antiguas del carácter mixto del alojamiento (versus la segregación) o del «espacialismo». De este modo, asistimos a una despolitización progresiva de la disciplina y más ampliamente de la cuestión urbana y de la cuestión social, lo que denota un cambio en los usos sociales de la sociología urbana y en la relación de los sociólogos con el poder. Si las ideas que guían las políticas urbanas, la manera de ver y de entender las sociedades urbanas, permanecen iguales, sólo varía la cuestión de la escala y la visión política se diluye. PALABRAS CLAVESociología urbana/ Plani cación urbana/Políticas urbanas/ Movimientos sociales. ABSTRACTFrench urban sociology developed in conjunction with French urban policy since the 1960s. By the time these policies were approaching the urban as a whole, sociology was doing the same. In the late 1970s, when sociology was focusing on the local level, town planning was evolving in a similar manner. A heterogeneous set of actors contributed to this evolution: from the «second left wing» to Marxist sociologists, including urban social movements and the ideas they conveyed, such as the relatively new «participatory democracy», or the older -«mixed residential areas» (as opposed to segregation) or «spatial determinism». In doing so, a gradual depoliticization of the discipline occurred and, more broadly, of the urban and of the social issues. This indicates a shift in the social uses of urban sociology and in sociologists' relation to power. While the ideas guiding urban policies and the attempt to apprehend and understand urban societies in reality remained the same, what varied was a matter of scale, as well as of political vision that ran out.
Si la mobilisation du passé dans la pratique urbanistique n'est pas affaire récente, son statut diffère largement selon les époques. On peut saisir cette évolution à travers l'étude de l'enseignement à l'Institut d'urbanisme de l'université de Paris (IUUP), de sa fondation à sa dissolution 2 . Premier et longtemps unique centre de formation des urbanistes en France, l'IUUP reste pendant plusieurs décennies un lieu de référence de la culture urbanistique, même si son autorité tend à décliner au cours des trente glorieuses avec la Entre art et science, l'histoire à l'Institut d'urbanisme de l'université de Paris
This paper aims to explore the concept of “right to the city” as theorized by the French sociologist Henri Lefebvre in 1968, as a right to emancipation of everyday life and to collective appropriation of space. It also aims to analyze its evolution in social movements, be they local or global, and in intellectual and academic circles, since this theory is reused and updated by “radical geography” in a neoliberal context. As a right to collective use of space and everyday life, it struggles against the general shift toward homogenization and standardization, segregation, privatization and commodification of space, while promoting a more democratic city based on self‐management. It teaches us urban space is both a political product and a political instrument.
Rapport « Histoires, patrimoine et mémoires dans les territoires de la politique de la ville » 1 « Les mots "quartiers", "mémoire" ont été tellement utilisés et galvaudés qu'il me semble nécessaire de réincarner ces thématiques par un vocabulaire tel que "territoire", "histoire" sans oublier de parler de la "cité" dans son ensemble. » Pascale Boistard « La fabrication du discours national sur ce qu'est la France passe par ces reconnaissances individuelles additionnées. » Thierry Tuot « L'histoire des populations migrantes est marginalisée dans l'histoire nationale. Une partie importante peut avoir le sentiment de ne pas faire partie de l'histoire collective. » Carole Da Silva « La condition du partenariat, s'inscrit dans un état d'esprit de reconnaissance réciproque, entre les différents types d'acteurs (institutions, chercheurs, acteurs associatifs ou culturels, habitants, élus…) et les types d'expertises » Salah Amokrane « Le Museum of London a choisi de faire l'histoire de Londres à partir des différents apports des différentes communautés qui ont fait Londres. Une telle approche permet de s'adresser à tout un chacun tout en créant une cohésion sociale. » Nanette Snoep « A trop raconter le passé, à le montrer sous un jour forcément favorable voir nostalgique, on finit aussi implicitement par dévaloriser le présent. » Régis Guyon « Cela renvoie à la question de la philosophie du programme et à la façon dont est géré le "risque" et les "dangers" de cette entreprise, dont beaucoup d'auditionnés nous ont parlé pour nous mettre en garde... » Pierre Lemonier « Cette commission permettra d'objectiver le vécu et de déconstruire certaines représentations que les habitants des quartiers eux-mêmes continuent de diffuser. » Jean-Claude Tchicaya « Il ne faut pas que la mémoire ne serve de prétexte à l'inaction politique. La simple reconnaissance historique ne suffit pas : la mémoire doit être traduite dans l'espace public sous forme d'opérations concrètes. » Mehdi Allal « La plupart des acteurs institutionnels ne font pas preuve d'un très grand intérêt pour ces enjeux. Ils sont bien entendu sensibilisés à la question des discriminations ou à la situation sociale et sécuritaire des quartiers mais ne posent aucun lien entre ces questions… » Jean-Paul Makengo « Cette histoire et cette mémoire ne représentent pas seulement un fait culturel ou historique. Elles doivent aussi s'inscrire dans une démarche de transformation de la société et de la vie quotidienne des quartiers populaires. » Naïma Charaï « Ces jeunes doivent ainsi s'approprier le pays auquel ils appartiennent et, de manière symétrique, leur histoire doit être ancrée dans l'histoire collective. » Brice N'Konda « Les habitants des quartiers, dans la diversité de leurs parcours et de leurs origines, doivent être bien sûr au coeur de tout dispositif de mémoire, c'est cela le principe intangible. » Toumi Djaidja Rapport « Histoires, patrimoine et mémoires dans les territoires de la politique de la ville » 3 SOMMAIRE Contexte général & cadre CADRAGE Note de cadrage du 20 ...
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