Objectifs : Décrire et analyser les modalités de prescription de psychotropes chez des patients suivis en ambulatoire à l’hôpital psychiatrique. Méthodes : Etude descriptive transversale sur la prescription de psychotropes chez 509 patients, suivis à la consultation externe de l’EHS (Etablissement hospitalier spécialisé) psychiatrique d’El Madher, durant une période de trois mois (du 10 février 2015 au 10 Mai 2015). Résultats : Sexe ratio H : F 3,1 : 1. Age moyen : 40,7 ans, 67% avaient des antécédents d’hospitalisation. Les troubles avaient duré plus de 5 ans pour 69,7% des patients. Le diagnostic le plus fréquent était la schizophrénie (64,2%) suivi par les troubles anxieux (11,1%), les troubles bipolaires (3,7%) et les troubles dépressifs (2,9%). Uniquement 10,6% des patients étaient sous monothérapie ; le nombre moyen de médicaments par patient était de 2,8. Les antipsychotiques étaient les médicaments les plus prescrits (88,2%) suivis des anxiolytiques (38,3%) puis des antidépresseurs (26,5%). Un antiparkinsonien de synthèse est retrouvé chez 26,1% des cas et un thymorégulateur chez 16,6%. Les neuroleptiques à action prolongés étaient prescrits chez 19,1% de patients. Les antipsychotiques de première génération étaient prescrits chez 85,6% des patients schizophrènes et les antipsychotiques de seconde génération chez 62,1%. La majorité des patients recevaient une bithérapie antipsychotique (65%). Comparés aux tricycliques, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine étaient plus prescrits dans les troubles dépressifs (60% vs 40%) et les troubles anxieux (54,4 % vs 36,8%). Les thymorégulateurs étaient prescrits dans les troubles bipolaires dans 63,1% des cas et dans la schizophrénie dans 13,7%. Les benzodiazépines étaient associées aux antidépresseurs dans les troubles dépressifs dans 86,7% des cas et dans les troubles anxieux dans 93%. Conclusions : On note une tendance vers la prescription des nouveaux médicaments antipsychotiques et antidépresseurs. La polymédication reste élevée. Il y a une utilisation importante de benzodiazépines dans les troubles anxieux et les troubles dépressifs.
Objectifs : Étudier la religiosité des psychiatres algériens et leur attitude face aux questions religieuses en pratique clinique. Méthodes : Étude descriptive transversale incluant 87 psychiatres qui ont répondu à un questionnaire anonyme auto administré diffusé via un réseau social. Résultats : Deux tiers des répondants étaient des femmes (67,8 %), l’âge moyen est de 39,3 ans ; la plupart pratiquent la psychiatrie générale (89,7%) avec une moyenne de 9,32 années d’expérience. La majorité des psychiatres (95.4%) sont croyants et les deux tiers (62,1%) sont pratiquants réguliers ; les femmes étant plus croyantes et plus pratiquantes que les hommes. La religion a une importance surtout chez les psychiatres croyants et chez les pédopsychiatres mais en général elle n’influe pas la pratique psychiatrique. La plupart des psychiatres (96,5 %) acceptent volontiers d’aborder les questions religieuses avec les patients. Les psychiatres dans leur majorité (62,1 %) pensent que la religion a, à la fois, un effet positif et négatif sur la maladie mentale ; les psychiatres pratiquants y voient un effet positif. Deux tiers des psychiatres (64,4 %) n’ont pas cherché à gagner des connaissances sur ce thème et la moitié (52,9 %) sont d’accord pour intégrer la religion dans la formation des psychiatres. Conclusion : La croyance et la pratique religieuse ne se traduisent toujours pas par l’intégration de la religion en pratique clinique. Une formation initiale et/ou une formation continue pourrait aider les psychiatres à savoir comment prendre en compte la dimension religieuse lors de l’évaluation clinique initiale et en thérapie. Mots-clés : religion, psychiatre, attitude, pratique, Algérie.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.