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Although Frank Stella intended to create flat, illusion-less Irregular Polygons paintings, it is not uncommon to experience the illusion of colour depth, based on the interaction between their fluorescent and conventional colours. Some critics praised these artworks’ flatness, while others described odd depth experiences that they categorised as a new kind of illusion. In order to provide a correct reading of these works and to reassess their art historical significance, a scientific case study regarding this colour-depth effect imposes itself. This article discusses an experiment in which we determined whether twenty artists, twenty art historians and twenty laypeople experienced fluorescent colours as protruding, receding or flat in combination with conventional colours. We additionally looked at whether they still perceived colour depth when all fluorescent colours were replaced with their conventional variants. All participants observed fifteen designs, which they had to rate according to the perceived depth of each coloured region with a number between −3 (strongly receding) and +3 (strongly protruding). The results revealed that most participants experience fluorescent regions as strongly protruding, unlike all conventional colours, which were rated as much less protruding. When a fluorescent colour was swapped with a conventional variant, all participants experienced significantly less depth. The differences between the subject groups were statistically negligible when looking at the mean depth ratings for both colour types. However, we discovered that artists experienced more contrast effects, as they gave different ratings to different panels (of identical colour and shape) in the same design, depending on their position.

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Petite Salle │ niveau -1 │ Centre Pompidou, Paris entrée libre dans la limite des places disponibles Artiste, théoricien et enseignant né en 1951 à Erie, Pennsylvanie, Allan Sekula vit à Los Angeles. Après un passage par la performance, il interroge depuis les années 70 les conditions politiques, économiques et sociales du capitalisme avancé en associant la photographie, le texte et le film. Sekula s'est depuis toujours affronté aux déficits de représentation frappant certains mondes, celui du travail, des flux économiques, de l'éducation... La réflexion sur les rapports de pouvoir dans la société contemporaine nécessite à ses yeux un dispositif de mise à l'épreuve des faits et de leur apparition auquel le spectateur puisse avoir accès. L'écrit, la place du discours, le rôle de la parole sont pour Sekula déterminants et part intégrante de toute pratique de l'image. Pour Sekula, la photographie et le film produisent du sens et du langage. Et, dans son travail, l'image s'articule à différents textes -dialogues enregistrés, citations, écrits. En 1973 à propos de son oeuvre Aerospace Folkstales, Sekula a qualifié sa démarche de stratégie du film en pièces détachées [«disassembled movie»]. Son enquête la plus extensive, Fish Story (1989-1995), explore un espace ignoré de l'attention médiatique: le monde de la mer. On peut y relier d'autres ensembles comme Black Tide/Marea Negra (2002-03), un essai photographique sur le naufrage du Prestige sur les côtes espagnoles ou The Docker's Museum, une collection d'objets et d'images attachés à l'univers de la mer rassemblée par l'artiste. Des films comme Lottery of the Sea (2010) et celui réalisé en 2011 avec Noël Burch, The Forgotten Space, prolongent ce travail d'investigation à long terme des coulisses de la globalisation. À l'occasion de la sortie en français de ses premiers textes théoriques, la question se posera du travail des images avec le texte. (Allan Sekula, Ecrits sur la photographie, édition établie et préfacée par Marie Muracciole (Ensba, juin 2013), ouvrage disponible à la Librairie Flammarion.