Les thrombophlébites cérébrales sont des pathologies rares (1/5000 naissances) mais redoutables. La grossesse et le post-partum en sont des circonstances favorisantes: leur symptomatologie clinique est divertie et variée dominée par les céphalées, les convulsions et les déficits neurologiques mais aucun signes n’est spécifique. L’examen physique est souvent pauvre et prêt à confusion avec de nombreuses autres affections. Le diagnostic de certitude ne peut être que neuroradiologique. L’IRM cérébrale est actuellement la méthode de référence, elle permet la visualisation du thrombus veineux et le suivie de son évolution. Le traitement de ces TPC est essentiellement médical basé sur les anticoagulants. A l’occasion de quatre observations de TPC, du post-partum et d’une revue de la littérature, nous allons mettre le point sur l’importance d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge thérapeutique adéquate.
Le bébé collodion est une forme sévère de l’ichtyose congénitale à révélation néonatale. Le tableau clinique est souvent caractéristique. L’évolution, quand elle n’est pas fatale, se fait le plus souvent vers l’ichtyose sèche. Grâce aux techniques de biologie moléculaire, le diagnostic prénatal est rendu possible dès la 10-12ème semaine d’aménorrhée, permettant un conseil génétique. Quant au pronostic de la maladie, il dépend de plusieurs paramètres, à savoir le degré de l’atteinte initiale, la durée de la desquamation, ainsi que l’ichtyose sous-jacente. A l’occasion d’une nouvelle observation d’un bébé collodion issu à 34 SA, d’une parturiente ayant un cas index, et a évolution fatale dés le premier jour de vie; nous avons fait une revue de la littérature afin de préciser les aspects diagnostiques et thérapeutiques ainsi que l’utilité du diagnostic anténatale.
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