Les tumeurs des glandes salivaires sont rares, elles constituent 3% des tumeurs de la tête et du cou et 0,6% des tumeurs humaines. La pathologie tumorale de la glande sous-maxillaire est moins fréquente que celle de la parotide et pose autant de problèmes aussi bien diagnostiques que thérapeutiques, surtout l'opportunité de la radiothérapie post-opératoire et l'attitude vis-à-vis des récidives. L'objectif de notre étude est de discuter les problèmes diagnostiques, les résultats thérapeutiques et évolutifs que présentent ces tumeurs afin d'en dégager l'attitude thérapeutique la plus appropriée en se basant sur une étude rétrospectif incluant une série de 25 cas de tumeurs de la glande sous maxillaire colligées aux services d'orl et au service de radiothérapie du CHU MED VI de Marrakech sur une période allant de Janvier 2009 jusqu'au décembre 2014. L’étude a concerné 09 hommes et 18 femmes. La moyenne d’âge était de 48 ans (25 - 71 ans), La tuméfaction sous mandibulaire était le principal symptôme révélateur. Le caractère douloureux a été signalé par 09 patients. Une seule paralysie du rameau mentonnier du nerf facial a été objectivée au moment de l'examen chez un malade. Les adénopathies cervicales ont été retrouvées chez 09 patients. La localisation jugulo-carotidienne haute homolatérale est la plus fréquente. Sur le plan thérapeutique, une sous maxillectomie a été réalisée chez 24 malades dont 02 réopéré pour récidive d'un adénome pléomorphe et un patient pour un carcinome adénoïde kystique. 3 tumeurs malignes n'ont pu bénéficier d'aucun traitement chirurgical du fait du caractère explosif de la lésion Les résultats histopathologiques ont montré une répartition largement dominée par l'adénome pléomorphe pour les tumeurs bénignes (66,66% des tumeurs bénignes), et le carcinome adénoïde kystique pour les tumeurs malignes (37,5% des tumeurs malignes). Neuf malades de notre série ont été irradiés en post opératoire. Deux tumeurs bénignes ayant présenté une première récidive sont toutes des adénomes pléomorphes, 04 tumeurs malignes ont présenté une première récidive (03 carcinome adénoïde kystique, 01 carcinome epidermoide) et un carcinome adénoïde kystique a présenté une deuxième récidive après un complément radiothérapeutique. La pathologie tumorale de la glande sous-maxillaire est complexe, dominée par les tumeurs malignes, elle pose des problèmes diagnostiques et thérapeutiques; Son diagnostic est orienté par des arguments cliniques et radiologiques, repose sur l'analyse anatomopathologique de la pièce d'exérèse opératoire. Un retard diagnostic joint a un traitement initial inadéquat assombrit d'avantage son pronostic.
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