La fouille des entrepôts situés à l'est de la maison des dieux Océans a révélé l'existence de dépôts d'amphores, datables des IIe et IIIe s. et constitués pour l'essentiel de Dressel 2/4 dont l'origine italique a été confirmée par des analyses physico-chimiques. Plusieurs groupes de composition sont représentés dont l'un est attribuable à la région du Vésuve. La chronologie de ces dépôts soulève la question de l'arrêt des productions de Dressel 2/4 en Italie et de leur diffusion. Même si l'on admet qu'une partie du matériel est résiduel, ces dépôts constituent un témoin particulièrement intéressant de la diffusion du vin d'Italie en Gaule et notamment du vin du Vésuve après 79 de notre ère.
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Sur le site de Saint-Romain-en-Gal, quartier de la colonie de Vienne sur la rive droite du Rhône (Ier s. avant J.-C.-me s. ap. J.-C), le tissu urbain est limité au sud par un grand portique perpendiculaire au fleuve, long de près de 200 m. Découvert à la fin des années 1960, il appartient à un ensemble plus vaste, qui comprenait en particulier deux bâtiments de thermes publics (dont les thermes du Palais du Miroir) disposés autour d'une aire centrale d'une superficie de 5 ha. Les nouvelles recherches conduites depuis 1981 ont précisé le plan et la chronologie d'une partie de cet ensemble. Ainsi, le portique a été édifié au milieu du Ier s. ap. J.-C. et constituait la limite d'une terrasse artificielle aménagée à cette époque. Les résultats des fouilles récentes et l'apport des études géomorphologiques permettent également de discuter la nature de l'aire centrale de ce monument, dont la création paraît étroitement liée au développement du quartier de la rive droite.
La «pierre du Midi» (calcaire biodétritique miocène) occupe une place de choix parmi les pierres de taille calcaires de Lyon et de Vienne antiques. L'histoire de l'exploitation de ce matériau déjà identifié dans quelques monuments lyonnais s'éclaire d'un jour nouveau grâce aux recherches entreprises depuis quelques années sur les matériaux des constructions antiques, en relation avec les fouilles urbaines récentes de Lyon, Vienne et Saint-Romain-en-Gal. Notre approche est à la fois archéologique et géologique : en dressant un inventaire aussi exhaustif que possible des constructions où fut mise en œuvre la «pierre du Midi», l'étude archéologique révèle les modalités de son utilisation et de sa chronologie de la fin du Ier siècle avant J.-C. au IIIe siècle après. L'étude géologique cherche à résoudre le problème de la provenance de ce matériau en se basant sur des critères paléontologiques et lithologiques. Plusieurs faciès lithologiques ont été utilisés, ce qui conduit à proposer plusieurs provenances possibles parmi toutes les carrières recensées le long de la vallée du Rhône. Les résultats de ce travail interdisciplinaire débouchent en outre sur des questions économiques et historiques : évolution de l'approvisionnement en matériaux de construction, aménagement des voies de communication, mise en valeur des ressources régionales liée aux rythmes du développement urbain antique...
The spatial organization of the « Thermes des Lutteurs » at Saint-Romain-en-Gal (Rhône - France) is given and its evolution during the first centuries AD is described from the archaeological data obtained from excavations. These thermae, built during the Lst century AD were enlarged and modified at the end of the Llnd century AD and then forsaken during the Ulrd century AD. Many bricks from both the pilae of the heated rooms and several praefurnium hearths are sampled for archaeomagnetic study. Generally, the magnetization of these bricks is polyp hased and then the vectorial sum of different partial magnetizations grown up first when baked and secondly when used in thermal building. Progressive demagnetizing processes were performed to separate these different magnetization components and consequently to date the different chronological steps of the history of these thermae. The archaeomagnetic study confirms and states precisely the chronological sequence of the « Thermes des Lutteurs » but brings some shade to the repairs step from the end of the Hnd century AD to the beginning of the lllrd century AD.
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