L'effet de cinq classes de diamètre du houppier du karité sur les paramètres agronomiques a été étudié en comparant les zones sous houppier et hors houppier en zone soudanienne du Bénin. L'humidité pondérale et la température du sol et les rendements grains et paille du maïs ont été mesurés. La présence des arbres de karité a eu une influence significativement (P< 0,01 à P< 0,001) positive sur l'humidité pondérale et la température du sol de façon croissante avec la largeur du houppier. Les teneurs du sol en C-organique, Ntotal et Ca 2+ échangeable sont élevées sous houppier comparativement à la zone hors houppier. Cependant, les rendements sous houppier sont significativement (P< 0,05) faibles comparativement à la zone hors houppier. Les classes de diamètre du houppier n'ont pas influé significativement la production de grains et de paille du maïs. Les rendements grain et paille sous houppier sont réduits respectivement de 46,6% et de 32,8% comparativement à la zone hors houppier. On note une influence positive du système agroforestier à karitésur l'humidité pondérale, la température du sol, le carbone organique et l'azote total, mais un effet négatif est noté sur les paramètres de rendement du maïs.
This study aimed at analyzing the perceptions of cashew producers of the climate change, climate change effect on cashew productivity and to identify the adaptation strategies developed to mitigate them, two hundred and seventeen (217) cashew producers older than 50 with more than 10 years experience in cashew plantation were selected randomly from 20 villages. In each of the selected villages, the data were collected using questionnaires, individual and group interviews and fields visit. The collected data were sociodemographic characteristics of the households (sex, age, household size, education level, years of experience in the cultivation of cashew, types of the men size of household laborer used, farm size), perceptions of cashew producers in relation to indicators of climate change, and climatic factors that influence the productivity of cashew and especially the various strategies developed to adapt to. These data have been submitted to descriptive statistic, analysis of variance and multivariate analysis. The results this study indicate that the producers of the Central parts of the country were significantly older and more experienced (P<0.05 to P<0.0001) when compared to producers from other areas. The lowest of cashew plantation area were recorded in the North-East despite the availability of cultivable lands (P <0.0001). The producers have reported an increase in temperature and decrease in rainfall and the occurrence of violent winds from time to time. The high rates of dried flowers and yield losses were the new climate change indicators identified in the study. Mulching (71.80%), manure application (7.8%) and regular management of plantations (6%) were the main strategies developed. The number of household laborer, the experience of the producer, determined significantly (P < 0.05 to P <0.0001), the choice of the adaptation measures to climate change. We recommend to assess the efficacy of these strategies for sustainable cashew production.
Cette revue de littérature couvre la botanique, la domestication, l'écologie, les systèmes de culture, la transformation ainsi que les contraintes et perspectives pour une production durable des ignames en Afrique tropicale. L'igname est un taxon d'espèces essentiellement tropicales qui nécessitent des températures élevées. Ainsi, la germination est optimale entre 25 et 30°C, alors que des températures inférieures à 15°C ou supérieures à 35°C la retardent. La culture de l'igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800 mm ; toutefois, il est possible de cultiver l'igname avec une pluviométrie de 600 mm mais le rendement reste faible. L'igname, pour la croissance végétative et une bonne tubérisation, préfère des sols limono-sableux ou sablo limoneux, ayant une conductivité hydraulique de 15 cm/h, une densité apparente comprise entre 1,1 et 1,6 g.cm À3 et surtout légers, profonds (> 0,6 m), bien drainés, riches en matière organique, en azote, en potasse, en magnésium et en calcium ; un pH compris entre 5 et 7 est aussi propice à une bonne culture d'igname. Au-delà des paramètres édaphiques et des facteurs climatiques, les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l'histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames. Les facteurs déterminant le choix des variétés d'igname cultivées par les producteurs sont principalement : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l'alimentation et l'importance pour les cérémonies rituelles. Mots clés : sécurité alimentaire / tubercules / déforestation / consommation / BéninAbstract -Yam: ecology, cropping systems and food uses in tropical Africa. A literature review. This paper presents a literature review about botany, ecology, cropping systems, processing, constraints and prospects of sustainable yam production in tropical regions of Africa. Yam is a taxon of mainly tropical species requiring high temperatures. Germination is optimal between 25 and 30°C, whereas temperatures below 15°C or above 35°C delay it. Yam is successfully cultivated in areas with rainfall ranging from 1000 to 1800 mm; however, it is possible to cultivate yam with a rainfall of only 600 mm, but yield remains low. To reach vegetative growth and good tuber formation, yam prefers sandy-loamy or loamy soils, with hydraulic conductivity of 15 cm/h, apparent soil density between 1.1 and 1.6 g.cm À3 and light and deep soils (> 0.6 m), well drained, rich in organic matter, nitrogen, potash, magnesium and calcium. A soil pH from 5 to 7 is suitable for a good yam production. Beyond the edaphic and climatic factors, cultivation practices, including cultivar, plantation density, date of planting, management of weeds, diseases an...
, Tél. (+229) 97763095 REMERCIEMENTS Les auteurs tiennent à remercier la Fondation Espace Afrique (FEA) à travers le Centre International d'Expérimentation et de Valorisation des Ressources Africaines (CIEVRA) pour son appui financier et matériel. RESUMELa baisse de fertilité la des sols dans le Sud-Bénin et le coût élevé des engrais chimiques, ainsi que les dangers liés à leur mauvaise utilisation, amènent les producteurs à rechercher une fertilisation alternative et durable. Ainsi, deux types de compost à base de fientes de volailles et de déjections d'ovins ainsi que le guano ont été testés afin d'évaluer leur effet sur les propriétés chimiques du sol et le rendement de la carotte (Daucus carota L.). Le dispositif expérimental était un split plot à quatre répétitions avec les engrais organiques comme facteur principal puis trois doses d'application et un contrôle (0, 20, 30 et 40 t/ha) comme facteur secondaire. L'apport des différentes formes d'engrais organiques ainsi que les doses d'application ont eu des effets très hautement significatifs (P<0,001) sur le pH (eau) ainsi que sur la teneur du sol en carbone organique, en phosphore assimilable et en calcium échangeable après la récolte. Le compost enrichi aux fientes de volailles a significativement contribué à l'augmentation du rendement de carottes comparativement au guano avec une moyenne globale de 24,24±1,34 t/ha de carottes fraîches contre 18,93±1,68 t/ha pour le guano. Le compost enrichi avec les fientes de volailles a induit des niveaux de rendements de carottes significativement élevés aux doses de 30 et 40 t/ha. Le compost enrichi avec les fientes de volailles pourrait être recommandé pour la production de la carotte à la dose de 30 t/ha. © 2017 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : Agriculture biologique, compost, Daucus carota L., guano, Bénin.O. D. B. BIAOU et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 11(5): 2315-2326, 2017 2316 Effect of organic manure on ferralitic soil and carrot (Daucus carota L.) production in southern Benin ABSTRACTThe decline in soil fertility in southern Benin and the high cost of chemical fertilizers, as well as the dangers associated with their misuse, lead producers to seek alternative and sustainable fertilization. So, guano and two types of compost enriched with chicken and sheep dejections were tested in order to evaluate their effect on soil chemical properties and yield of carrots (Daucus carota L.) The experimental design was a split plot with four replications, organic manures were the main factors and the rates of organic manures applied (0, 20, 30 and 40 t/ha) were sub factors. The results showed that the different sources of organic manure and the rates of their application had a significant effect (P<0.001) on pH (water), available phosphorus, organic carbon and exchangeable calcium after the carrots harvested. Compost enriched with chicken dejection has increased significantly (P< 0.01) the yield of fresh carrots (24.24±1.60 t/ha) compared with the guano (18.93±1.68 t/ha). Moreover, the co...
The present study aims to determine fertilizer (N-P-K) recommendations for maize (Zea mays L.) on Acrisols (south Benin) and Ferric and Plintic Luvisols (centre Benin). Two years (2011 and 2012) experiment was conducted at Dogbo and Allada districts (southern) and Dassa (centre Benin). Six onfarm experiments were carried out to validate fertilizer rates simulated by the DSSAT model. The experimental design in each field was a completely randomized bloc with four replications and ten N-P-K rates: 0-0-0 (control), 44-15-17.5 (standard fertilizer recommendation for maize), 80-30-40, 80-15-40, 80-30-25, 80-30-0, 69-30-40, 92-30-40, 69-15-25 and 46-15-25 kg ha -1 . Treatments 44-15-17.5 and 46-15-25 showed the lowest grain and stover yields. The observed maize grain yields were highly correlated with the estimated grain yields (R 2 values varied between 80 and 91% for growing season 2011 and between 68 and 94% for growing season of 2012). The NRSME values varied between 12.54 and 22.56% (for growing season of 2011) and between 13.09 and 24.13% (for growing season of 2012). The economic analysis for the past 32 years including the current experiment showed that N-P-K rates 80-30-25 (at Dogbo), 80-15-40 (at Allada) and 80-30-0 (at Dassa) were the best fertilizer recommendations as they presented the highest grain yields and the best return to investment per hectare. Nevertheless, 80-30-25 is advised for Dassa considering that sustainable maize production will require regular inputs of potassium. The 2 years of field experiments were not sufficient to derive biophysically optimal fertilizer recommendation rates for each site.
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