Le carcinome hépatocellulaire (CHC) survient le plus souvent sur foie de cirrhose. Sa survenue sur un foie sain est exceptionnelle et pose un véritable défit diagnostique pour le clinicien. Nous rapportons l'observation d'un patient de 53 ans, sans antécédents pathologiques notables qui fût admis pour exploration d'une douleur de l'hypochondre droit évoluant depuis quelques mois avec une exacerbation récente, associée à un amaigrissement important et une altération de l’état général. L'examen clinique notait une hépatomégalie ferme et douloureuse. L’échographie abdominale montrait une masse hétérogène du secteur latéral droit du foie faisant 10 cm de grand axe. La TDM abdominale montrait une masse tissulaire, hétérogène, à vascularisation artérielle importante, mesurant 10 cm de diamètre et occupant le secteur latéral droit du foie. Cette tumeur comprime la branche portale droite sans signes d'extension. Il n'y avait pas d'adénopathie ni d’épanchement intra abdominal. La ponction biopsique écho-guidée avait conclu à un CHC non fibrolamellaire. Le bilan biologique, en particulier les transaminases, le taux de prothrombine, l’électrophorèse des protéines sanguine et l'alpha foeto-protéine, était sans anomalies. Les sérologies de l'hépatites virales B et C ainsi que la recherche des auto anticorps spécifiques des hépatites auto immunes et le bilan cuprique étaient aussi négatives. Vue l’âge, le stade avancé de la tumeur et l'altération de l’état général la conduite thérapeutique était de s'abstenir.
Parmi les manifestations cutanées de la maladie de Behçet, les ulcères de jambes sont exceptionnels mais gardent une implication pronostique fonctionnelle importante surtout dans les formes récidivantes et surinfectées. Nous rapportons l'observation d'un patient âgé de 42 ans porteur de maladie de Behçet depuis l’âge de 27 ans qui fût exploré pour ulcères de jambes bilatéraux, récidivants et invalidants nécessitant l'hospitalisation à plusieurs reprises. A chaque fois les récidives de l'ulcère s'associaient à une poussée cutanéo-muqueuse de la maladie avec notion d'arrêt intempestif de traitement. Il a présenté plusieurs épisodes de surinfection nécessitant le recours aux antibiotiques. Le doppler veineux et artériel ne montraient ni signes d'insuffisance veineuse ni d'artériopathie sous-jacentes. Sous antibiothérapie, en plus des soins locaux et la reprise de la colchicine et des corticostéroïdes, l’évolution se faisait vers la cicatrisation complète des ulcérations mais les récidives étaient fréquentes.
Les diverticules duodénaux sont fréquents, mais le plus souvent asymptomatiques. Nous rapportons l'observation d'une femme âgée de 70 ans présentant une hémorragie digestive compliquant un diverticule duodénal et chez qui un traitement endoscopique a permis le contrôle du saignement. Pour citer cette revue : Acta Endosc. 41 (2011).
Mots clés Hémorragie digestive · Diverticule duodénal · EndoscopieAbstract Duodenal diverticula are common but rarely cause symptoms. We report the case of a 70-year-old woman with a duodenal diverticular hemorrhage that was managed endoscopically. To cite this journal: Acta Endosc. 41 (2011).
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