Much work remains to be done on the role of engineers in Europe in the eighteenth century and we do not, in this short introductory survey, claim to offer an exhaustive historical perspective. Instead, we try to provide a framework within which to capture, by means of examples, the main lines of development. At this stage, it is not possible to cover all the national cases, nor even to provide a fully comparative analysis of those studies that have been undertaken. The aim is more modest: to suggest some hypotheses based on individual research and wide reading. For its initial results and a large bibliography on the question: Ve´rin and Gouze´vitch, Sobre la Institucion y el Desarrollo de la Ingeneria, 2005, 115-64.The century of European enlightenment (1697-1815), characterized by exchanges between scientists and academies, is also that of economic rivalry, technical competition, political conflict, and war. All these factors combine to produce in Europe a new practice of engineering in the midst of transformation. Yet, depending upon the country, we can observe significant differences in the strategies of knowledge appropriation in order to promote the growth of technology, a great variety in the training of engineers as well as in the exercise of their profession, their social status, even their title of engineer. Some common points are: the importance of military engineering which profits from the attentions of governments, the very progressive introduction of sciences in the practice of engineers, and the creation of special schools. But, once again, depending upon the country, these schools are grafted onto particular traditional teachings. Accordingly we propose a typology of the country-specific training and education of engineers in eighteenth century Europe.
Fait prisonnier à Krasnoë, le 18 (ou 19) novembre 1812, au soir d'un combat particulièrement meurtrier pour l'arrière-garde de la Grande Armée, le lieutenant Jean Victor Poncelet, âgé de 24 ans, fut conduit en captivité à Saratov, sur les rives de la Volga. Epuisé par une marche de 300 lieues dans les neiges glaciales de l'hiver russe, soumis à des conditions de vie sévères, et démuni de toute documentation, il voulut pourtant consacrer ses loisirs forcés à son activité de prédilection, la géométrie. Durant 15 mois il consigna méthodiquement les résultats de ses réflexions dans sept cahiers manuscrits qu'il rapporta en France après sa remise en liberté, en 1814. La Bibliothèque de l'Ecole polytechnique conserve le premier de ces précieux cahiers, et les études que nous avions poursuivies à Saint Petersbourg à propos des travaux de plusieurs ingénieurs français dans la Russie du XIXème siècle nous prédisposaient à nous passionner pour ce document. Et cependant notre recherche à son sujet est née d'une conversation fortuite, tenue le 5 juin 1996 aux Archives de cette bibliothèque avec le chercheur américain Kenneth L. Manders, qui étudiait les pièces du fonds Poncelet. «-Connaissez-vous l'origine du papier sur lequel Poncelet rédigeait ses notes à Saratov ? Ce papier provenait-il de France ou de Russie ?-Je doute que le jeune officier ait pris le soin de charger son bagage avec une provision de papier français dans l'intention de rédiger des notes en captivité !-Alors, ayez la gentillesse d'examiner ce manuscrit, » La guerre, la captivité et les mathématiques Bulletin de la Sabix, 19 | 1998 Quant aux figures, elles reproduisent celles qui ont été corrigées au crayon. Notons que sur l'ensemble des quelque 180 pièces (8 cartons) du fonds « Poncelet » nous n'avons découvert aucun autre texte écrit sur du papier semblable. Les origines du papier La couleur du papier est très typique du début du XIXe siècle. Le papier bleu (parfois de nuance assez intense, comme dans notre cas) était très à la mode à cette époque, pour une raison d'ordre pratique : la teinture en bleu visait, en fait, à dissimuler la teinte grise très désagréable du papier brut fabriqué. Cette mode a duré jusqu'à ce que fût industrialisé le processus de blanchiment chimique du papier à l'aide du chlore [31a]. Nous avons identifié les filigranes à partir de quatre sources [32-35]. Les sources [32-35] ont été mises à notre disposition, avec tous les commentaires nécessaires, par les personnels du Fonds manuscrit de la Bibliothèque publique d'Etat de Saint-Pétersbourg. Nous tenons à leur exprimer notre reconnaissance. La première, le livre de S. Klepikov « Filigranes et estampes sur le papier de fabrication russe et étrangère des XVIIe-XXe siècles. » [33, p. 149], a permis de localiser le fabricant du papier, puisque l'arc tendu avec la flèche faisait partie des armoiries du gouvernement de Vjatka, ville située à 800 Km environ à l'est de Moscou et connue aujourd'hui sous le nom de Kirov. Les index tendent à attirer l'attention sur le détail représentant l...
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