Objective: to examine personal and contextual protective and risk factors associated with women’s mental health after a spontaneous abortion. Method: a cross-sectional study was carried out where 231 women who had experienced spontaneous abortions in the past 4 years answered a self-reporting online questionnaire to assess their mental health (symptoms of depression, anxiety, perinatal grief) and to collect personal as well as contextual characteristics. Results: women who had experienced spontaneous abortions within the past 6 months had higher scores for depressive symptoms than those who had experienced spontaneous abortions between 7 and 12 months ago, while anxiety level and perinatal grief did not vary according to the time since the loss. Moreover, low socioeconomic status, immigrant status, and childlessness were associated with worse mental health after a spontaneous abortion. In contrast, the quality of the conjugal relationship and the level of satisfaction with health care were positively associated with women’s mental health. Conclusion: women in vulnerable situations, such as immigrants, women with a low socioeconomic status, or childless women are particularly vulnerable to mental health problems after a spontaneous abortion. However, beyond those personal and contextual factors, the quality of the conjugal relationship and the level of satisfaction with health care could be important protective factors.
The aim of this study was to describe the phenomenon of sperm donation offered in informal settings and, more specifically, by contacts through the Internet. It documented the perceptions, experiences, and practices of a sample of Canadian donors and explored their motivations for becoming involved in the family projects of others. Eight semistructured interviews were conducted with men who had offered their sperm to couples or single women through one or more introduction websites. The results showed that the process leading to sperm donation outside fertility clinics is influenced by a variety of factors, such as the motives of those involved, logistics, and health concerns, as well as the possibility of having access to information on the genetic heritage of children conceived from these donations. The men applied different strategies to achieve their donations, engaging in a process of negotiation with the recipients, based on mutual trust and acceptance of the risks involved.
Cet article présente les résultats d’une recherche1 documentant le rôle du donneur de sperme connu auprès des familles lesboparentales. L’objectif général visait à analyser comment les différents acteurs (la mère biologique, la mère sociale et le donneur) mettent en tension et articulent leurs représentations de la parentalité, de la parenté et de la paternité dans ce contexte ou plus de deux adultes sont nécessaires pour la reproduction et l’éducation d’enfants. Pour ce faire, 9 couples lesbiens et les 9 donneurs à l’origine de leur projet parental ont été rencontrés. Les résultats démontrent que le donneur agit comme un intermédiaire dans la création de liens de parenté grâce à l’orchestration, par les mères, d’une « chorégraphie ontologique » (Thompson, 2005). Ces chorégraphies agiront en synergie avec la prédominance que les mères accordent à la quotidienneté dans le « faire famille », la mise à distance ou l’appropriation des discours sociaux sur l’importance du père pour le développement des enfants de même que l’élaboration – ou non – d’une identité paternelle chez le donneur. Ultimement, cela déterminera le rôle que jouera le donneur auprès des enfants nés de ses dons.
Résumé de l'article L'une des pratiques familiales émergentes méconnue est la famille homoparentale. Bien qu'elle soit l'objet de recherche depuis plusieurs années, il reste un important travail de production de savoirs sur cette dynamique familiale. Cet article présente une partie des résultats d'une recherche portant sur un type spécifique de famille homoparentale, soit la famille lesboparentale dont les enfants sont nés d'un donneur de sperme connu. Plus précisément, dans cet article, nous analyserons les motivations des mères à avoir leurs enfants avec un donneur connu et les raisons qui ont amené les donneurs à collaborer à l'établissement du projet parental du couple lesbien. Département de travail social Université du Québec en OutaouaisL'une des pratiques familiales émergentes méconnue est la famille homoparentale. Bien qu'elle soit l'objet de recherche depuis plusieurs années, il reste un important travail de production de savoirs sur cette dynamique familiale. Cet article présente une partie des résultats d'une recherche portant sur un type spécifique de famille homoparentale, soit la famille lesboparentale dont les enfants sont nés d'un donneur de sperme connu. Plus précisément, dans cet article, nous analyserons les motivations des mères à avoir leurs enfants avec un donneur 1. Remerciements : La réalisation de cette recherche a été facilitée grâce à l'octroi d'une bourse doctorale du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). L'auteure souhaite également remercier les femmes et les hommes qui ont participé à la recherche. D o S S i e r
Les familles lesboparentales sont réputées subversives en ce sens qu’elles contestent la représentation classique de la famille voulant qu’elle soit le fait d’un homme et d’une femme. Au Québec, le débat est présent depuis leur reconnaissance légale en 2002. Aux yeux de certaines personnes, la filiation homoparentale constituerait une dérive dangereuse pour l’ordre social. Cependant, ces familles se situent-elles réellement en marge des normes sociales? Cet article propose d’éclairer le débat à partir de données préliminaires recueillies auprès de mères lesbiennes avec donneur connu. Sous réserve de recherches ultérieures, ce terrain exploratoire a fait émerger des pistes d’interprétation très novatrices. Il est important d’en faire état, car, une fois de plus, la construction des rapports sociaux intra- et extra-familiaux semble plus complexe que les discours souvent normatifs qui l’accompagnent.Lesbian families do not correspond to the classical heterosexual representation of a family and are therefore often construed as subversive. In Quebec, this debate has been ongoing since the legalization of homosexual filiation in 2002. Conservative opponents of this law consider that it is dangerous for social order. But are lesbian families so subversive? The article addresses this issue and is based on preliminary data on lesbian mothers with a known donor. Although clearly necessitating further investigation, this exploratory fieldwork has let to new avenues of interpretation that differ from the public debate. Once more, social construction of new family forms seems much more complex than the normative discourses that surround it
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