Cet article présente des résultats d’une recherche qualitative sur la santé des femmes vivant en situation de pauvreté en régions rurales francophones du Nouveau-Brunswick. C’est à partir de la métaphore de la courtepointe que les auteures ont étudié les contextes dans lesquels les femmes rencontrées développent des stratégies de prise en charge de leur santé. Les résultats soulèvent des enjeux d’ordres collectif et politique, puisque la pauvreté chez les femmes ne constitue pas un problème individuel. Il s’agit d’un phénomène social qui commande des actions structurelles dans un contexte où le filet de sécurité sociale est troué.This article presents the results of a qualitative research on the health of women living in poverty in rural francophone regions of New Brunswick. The quilt metaphor was used to illustrate the coping strategies that they develop when facing health issues. The findings raise collective and political concerns, as women’s poverty is not an individual problem, but a social phenomenon that requires structural changes in a context where the social safety net is inadequate

Aim Social workers are often called to intervene in situations that are difficult to solve because of their complexity. The article proposes a theoretical framework grounded in complexity and chaos theories that explores the structure and non-linear causality of complex systems, their complex and non-linear dynamics and different conditions leading to adjustment, adaptation and learning. Findings While examples inspired by practice and research findings with families and various professionals are used to illustrate complex situations, the article rather presents different notions related to this theoretical framework. Applications Some implications for practice and education are explored as a way to encourage discussions with regards to the value of a theoretical framework based on complexity for social work professionals.

Tous droits réservés © Reflets, Revue d'intervention sociale et communautaire, 2019 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l

Cet article présente des résultats d’une étude qualitative portant sur l’expérience de femmes francophones en situation de pauvreté vivant en milieu rural au Nouveau-Brunswick. Il examine le regard social stigmatisant posé sur ces femmes qui continue à les ostraciser, alors qu’elles déploient de multiples stratégies de survie. Ces stratégies seront analysées en tenant compte de leur organisation du temps à partir des concepts de time poverty et de quarts de travail de manière à déconstruire la stigmatisation dont elles font l’objet. Les constats conduisent à une réflexion sur les contre-discours sur la pauvreté qui confrontent l’autrification.

La formation pratique dans un contexte international est de plus en plus recherchée par les stagiaires en travail social. L’École de travail social de l’Université de Moncton possède une tradition de plus de vingt-cinq ans à cet effet. Les stages internationaux suscitent des dilemmes éthiques nécessitant un encadrement qui assure une préparation et un accompagnement soucieux de la complexité des enjeux rencontrés. Le présent article propose un modèle de délibération éthique qui intègre les dimensions théoriques de l’analyse intersectionnelle en vue de l’accompagnement de stagiaires. Le modèle présenté cherche à contribuer à la réflexivité de façon à éviter des pratiques oppressives.