Use-wear analysis provides a means of studying traces produced on animal bone during manufacture and use in an effort to reconstruct these processes. Often, these analyses are qualitative and based on experience and expertise. Previous studies have focused on interpreting final traces, but little is known about how these traces develop and change over time. We propose the use of an innovative quantitative method for studying bone surface traces that aims to reduce any unreliable or non-replicable results that can confound more traditional qualitative analyses. We seek to understand the basics of use-wear formation over Time by taking incremental molds of bone specimens subjected to a controlled, mechanical experiment. This study assesses how bone wears during extended use on three Material types (fresh skin, processed leather, or dry bark), from three initial Manufacturing states (unworked, ground with sandstone, or scraped with flint). With data obtained from a confocal disc-scanning microscope, we then apply 3D surface texture analysis using ISO 25178 parameters: surface roughness [Sa], autocorrelation length [Sal], peak curvature [Spc], and upper material ratio [Smr1]. We employ a multilevel multivariate Bayesian model to explain parameter variation under experimental conditions. Our findings show how duration of use strongly affects the transformation of the bone’s surface. Unworked bone is completely distinguishable from bone used for long time intervals and those modified by scraping. Interestingly, material wear does not often produce type-specific traces, but does affect the rate of bone alteration and how it is transformed. Specifically, fresh skin transforms bone at a faster rate than other materials. This novel quantitative and experimental approach enhances our understanding of the use of bone as a raw material for making and using tools and provides a foundation for future exploration of archaeological materials and questions.
AnimAux domestiques, bêtes sAuvAges et objets en mAtières AnimAles du rubAné Au michelsberg De l'économie aux symboles, des techniques à la culture
Tracéologie fonctionnelle des matières osseuses : une méthode Résumé Les analyses fonctionnelles des assemblages osseux préhistoriques se sont considérablement multipliées cette dernière décennie. Mais pour autant, si un consensus commun existe, les méthodes ont encore aujourd'hui un caractère exploratoire et leurs résultats sont discutés. Il en existe plusieurs, toujours à l'épreuve, qui ne sont pas établies sur les mêmes critères d'observation ni sur les mêmes préalables théoriques. De ces différentes méthodes, nous en exposerons une ici, élaborée sur les industries en os, en bois de cerf et en ivoire du Néolithique, qui a déjà trouvé un écho au travers de travaux sur la parure en coquillage (Bonnardin, 2004). Cette méthode, qui provient d'une synthèse de quatre décennies de recherche, procède en deux temps complémentaires : une analyse des volumes alliée à une première analyse des surfaces, dite macroscopique, et une analyse approfondie des surfaces, dite microscopique. Nous sommes aujourd'hui, en ce qui concerne la tracéologie des matériaux non lithiques, face à une situation équivalente à celle qui prévalait pour la tracéologie du silex dans les années quatre-vingt : en cours de rationalisation et de discussion. Il y a donc urgence à exposer les méthodologies, afin d'élargir la discussion et de mettre en commun les savoirs.
Outils, armes et parures en os funéraires à la fin du néolithique, d'après Val-de-Reuil et Porte-Joie (Eure) Représentations individuelles et pratiques collectives Isabelle Sidéra* avec la collaboration de Giacomo Giacobini* Mots-clés. Homme en armes, outils et parures en os, armatures de flèches, sépultures collectives, représentations individuelles, Néolithique récent, Néolithique final, Campaniforme, Bassin parisien. Keywords. Armed man, bone tools and ornaments, arrow-heads, collective burials, representation of individuals, end of Neolithic, Paris basin. Résumé. Les aspects de l'usure, de la technologie, de la composition de l'assemblage funéraire et des espèces sélectionnées pour élaborer les parures et les outils en matière osseuse de cinq sépultures de l'Eure mènent à l'examen de ces composantes dans les sépultures collectives du Bassin parisien. Les résultats de l'enquête sont comparés au mobilier des tombes individuelles antérieures : Cerny, Chasséen, Michelsberg. L'accent est mis sur la pérennité des traditions de représentation des individus entre les sépultures individuelles et collectives. La représentation de l'homme armé en tant qu'individu transparaît encore à la fin du Néolithique. Elle semble s'être figée au Cerny, voire même au Rubané. Cela conduit à penser qu 'une logique sociale relative aux individus s'exprime encore dans les sépultures collectives et persiste. Cette logique apparaît alors comme un registre parallèle au regroupement des morts dans un même espace et à la monumentalité. Ainsi, une direction nouvelle dans la réflexion est donnée ici pour appréhender les fondements du passage de la sépulture individuelle à la sépulture collective.
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