The main challenge of microfinance institutions and social economy firms remains their survival, and to meet this challenge, MFIs need to be competitive. The poor performance of MFIs is usually attributed to their decision-making and operational processes. The governance of MFIs is therefore identified as one of their main risks. Despite this, governance is still little explored in these organizations and empirical studies find a weak relationship between classical governance mechanisms and MFI performance, especially for the MFIs situated in Africa (Thrikawala et al., 2013a). In this study, we examine whether the effect of governance mechanisms on the performance of MFIs differs according to their legal status in the Cameroonian context. On the one hand, our empirical results show that there is a significant relationship between some specific governance mechanisms and MFIs' performance. On the other hand, adjusting the governance mechanisms according to the MFIs' legal status improves their efficiency. The analysis of the impact of the governance mechanisms on the performance of MFIs requires not only an approach that is specific to this sector but also an approach that is adapted to their legal status. Moreover, from a managerial point of view, it would be desirable to adjust the governance mechanisms, depending on the legal status of the MFIs, to make them more efficient from the social as well as the financial standpoint.
Cette recherche a pour objectif de mieux comprendre et d’analyser les effets qu’exercent les mécanismes de gouvernance sur la performance financière et sociale des institutions de microfinance (IMF) en fonction de leur statut légal. La première partie de ce travail, au travers de la revue de la littérature sur les théories de la gouvernance et les études empiriques sur les mécanismes de gouvernance des IMF, présente notre cadre conceptuel et nos hypothèses. Dans une seconde partie, nous menons une étude empirique sur des données recueillies par questionnaire auprès d’un échantillon de 137 IMF au Cameroun en 2012. A partir d’une analyse multivariée réalisée par la méthode des régressions linéaires, nous avons abouti à deux résultats principaux et quelques recommandations permettant de mieux développer ces institutions dans l’économie sociale et solidaire. D’une part, ces résultats suggèrent que très peu de mécanismes de gouvernance ont un lien significatif avec la performance des IMF. D’autre part, une analyse comparative montre que la mise en place de mécanismes de gouvernance différenciés selon le statut légal des IMF améliore leur performance. Cela signifie que les mécanismes exerçant une influence sur la performance sont relativement différents en fonction de chaque catégorie d’IMF. Ces résultats confortent l’idée que l’efficacité des mécanismes de gouvernance sur l’amélioration de la performance des IMF requiert non seulement une approche spécifique au secteur, mais également une approche adaptée au type de propriété (statut légal). D’après ce résultat, il serait souhaitable d’ajuster les mécanismes de gouvernance en fonction du statut légal de l’IMF pour les rendre plus efficaces. Ces résultats apportent des perspectives de réflexion intéressantes sur le statut légal des entreprises à utilité sociale ainsi que leur gouvernance afin d’améliorer leur efficacité.
La récurrence des faillites des Institutions de Microfinance (IMF) en Afrique relève d’un grand intérêt du débat des préoccupations du contrôle de gestion sur la pérennité. Cet article examine le rôle du contrôle de gestion sur la pérennité en dépassant la simple optique de la performance financière. Sur un échantillon de 156 IMF, l’enquête quantitative s’est appuyée sur trois pays : Cameroun, Congo et Tchad et, la méthode de régression linéaire a permis d’analyser les données. Les résultats de l’étude révèlent que le contrôle via les tableaux de bord explique les différences de pérennité des IMF du Cameroun, du Congo et du Tchad.
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