L’utilisation des déchets urbains comme fertilisants organiques peut être à l’origine d’une contamination du sol en éléments traces métalliques. Le maïs, l’une des céréales les plus consommées au Burkina Faso, pourrait accumuler ces éléments toxiques et provoquer des problèmes sanitaires à l’homme à travers leur consommation. Pour évaluer le potentiel de translocation du maïs, un essai est mis en place dans le périmètre maraicher de Sakabi, dans la commune de Bobo Dioulasso. Pour ce faire, des parcelles ont été confectionnées et organisées selon un dispositif en bloc complètement randomisé avec six répétitions. Des doses croissantes de 20, 40 et 60 tonnes de déchet par hectare ont été apportées dans les différentes parcelles pour constituer les traitements. Les échantillons de sol et la biomasse végétale ont été prélevés pour déterminer les teneurs en éléments traces métalliques. Les résultats des analyses montrent que les sols sont contaminés en métaux lourds et ont contribué à la translocation de ces derniers dans les différents organes du maïs. Les facteurs de translocation sont supérieurs à 1 dans tous les organes exception faite pour les tiges donc les valeurs sont comprises entre 0,5-0,8 et 0,76-0,93 respectivement pour le cadmium et le cuivre. En outre la corrélation de Pearson a montré une forte relation entre les teneurs en métaux lourds dans les différents organes. Lorsque le cadmium dans le sol augmente de 1 mg il y a une forte probabilité qu’il augmente de 0,22 mg dans les racines, 1,33 mg dans les tiges, 0, 31 mg dans les feuilles et 0,56 mg dans les grains. De même, au niveau du cuivre, il peut augmenter de 2,56 mg, 0,28 mg, 0,57 mg respectivement pour les racines, tiges et feuilles pour une augmentation de 1 mg de Cu dans le sol. Au niveau du plomb, il y a une forte probabilité que les teneurs dans les feuilles et dans les grains augmentent respectivement de 6,84 mg et 5,81 mg pour une augmentation de 1 mg de plomb dans le sol. Pour le cas du zinc, il peut augmenter de 0,61 mg, 0,17 mg, 0,15 mg respectivement pour les tiges, feuilles et grains pour une augmentation de 1 mg dans le sol.
L’utilisation des déchets urbains comme fertilisants organiques peut être à l’origine d’une contamination du sol en éléments traces métalliques. Le maïs, l’une des céréales les plus consommées au Burkina Faso, pourrait accumuler ces éléments toxiques et provoquer des problèmes sanitaires à l’homme à travers leur consommation. Pour évaluer le potentiel de translocation du maïs, un essai est mis en place dans le périmètre maraicher de Sakabi, dans la commune de Bobo Dioulasso. Pour ce faire, des parcelles ont été confectionnées et organisées selon un dispositif en bloc complètement randomisé avec six répétitions. Des doses croissantes de 20, 40 et 60 tonnes de déchet par hectare ont été apportées dans les différentes parcelles pour constituer les traitements. Les échantillons de sol et la biomasse végétale ont été prélevés pour déterminer les teneurs en éléments traces métalliques. Les résultats des analyses montrent que les sols sont contaminés en métaux lourds et ont contribué à la translocation de ces derniers dans les différents organes du maïs. Les facteurs de translocation sont supérieurs à 1 dans tous les organes exception faite pour les tiges donc les valeurs sont comprises entre 0,5-0,8 et 0,76-0,93 respectivement pour le cadmium et le cuivre. En outre la corrélation de Pearson a montré une forte relation entre les teneurs en métaux lourds dans les différents organes. Lorsque le cadmium dans le sol augmente de 1 mg il y a une forte probabilité qu’il augmente de 0,22 mg dans les racines, 1,33 mg dans les tiges, 0, 31 mg dans les feuilles et 0,56 mg dans les grains. De même, au niveau du cuivre, il peut augmenter de 2,56 mg, 0,28 mg, 0,57 mg respectivement pour les racines, tiges et feuilles pour une augmentation de 1 mg de Cu dans le sol. Au niveau du plomb, il y a une forte probabilité que les teneurs dans les feuilles et dans les grains augmentent respectivement de 6,84 mg et 5,81 mg pour une augmentation de 1 mg de plomb dans le sol. Pour le cas du zinc, il peut augmenter de 0,61 mg, 0,17 mg, 0,15 mg respectivement pour les tiges, feuilles et grains pour une augmentation de 1 mg dans le sol. The use of municipal waste as organic fertilizers may result in contamination of the soil with trace metals. Corn, one of the most widely consumed cereals in Burkina Faso, could accumulate these elements and cause health problems for humans. To assess the translocation potential of maize, a trial is being carried out in the Sakabi vegetable perimeter. To do this, plots were made and organized according to a completely randomized block device with six repetitions. Increasing amounts of waste 20, 40 and 60 tons per hectare were brought into the different plots to constitute the treatments. Soil samples and plant biomass were collected to determine trace metal content. The results of the analyzes show that the soils are contaminated with heavy metals and have contributed to their translocation to the different organs of the maize. The translocation factors are greater than 1 in all organs except for the rods, so the values are between 0.5-0.8 and 0.76-0.93 respectively for cadmium and copper. In addition, the Pearson correlation showed a strong relationship between the heavy metal contents in the different organs. When cadmium in soil increases by 1 mg, there is a high probability that it will increase by 0.22 mg in roots, 1.33 mg in stems, 0.31 mg in leaves, and 0.56 mg in grains. Similarly, at the level of copper, it can increase by 2.56 mg, 0.28 mg, 0.57 mg respectively for roots, stems and leaves for an increase of 1 mg of Cu in the soil. At this level, there is a high probability that leaf and grain levels will increase by 6.84 mg and 5.81 mg, respectively, for an increase of 1 mg lead in soil. For zinc, it can increase by 0.61 mg, 0.17 mg, 0.15 mg for stems, leaves and grains respectively for an increase of 1 mg in the soil.
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