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Nous voulons rendre compte dans le présent travail de l'importante décroissance de résistivité qui accompagne le recuit de l'alliage Ni-P (10 % de P en masse), dans le domaine où cette substance demeure très imparfaitement cristallisée. Une analyse des gaz occlus, libérés pendant le chauffage, révèle la présence d'hydrogène. Toutefois la désorption de ce gaz ne saurait à elle seule produire une augmentation de 90 % de la conductivité. Une étude structurale aux rayons X, au diffracteur d'électrons et une analyse thermique différentielle conduite sur l'alliage, nous amènent à conclure à l'existence dans la substance initiale de microcristaux de phosphore d'une part et de petits domaines constituant une phase amorphe d'autre part. Ces domaines sont formés par l'empilement plus ou moins désordonné de rubans plans hexagonaux parallèles. La disparition des microcristaux de phosphore et l'évolution de la structure des domaines permettent d'expliquer le phénomène irréversible d'accroissement de conductivité observé avant 280 °C

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The nickel-phosphorus and nickel-boron alloys prepared for oxidation-reduction in the liquid phase are amorphous or perfectly crystallized in their initial form. An atomic diffusion precedes the crystallization of nickel, nickel phosphides or nickel borides in the course of appropriate thermal treatment. The different stages of the structural development of the alloys were followed by DTA and X-ray diffraction. The changes in the electrical conductivities of the same alloys as a function of linearly increasing temperature confirmed the results obtained with the aid of DTA and X-ray diffraction.Les d@6ts chimiques de m~taux repr6sentent une mdthode ~ldgante et peu cofiteuse d'obtention d'alliages amorphes [1][2][3][4][5].Nous pr6parons au laboratoire par oxydo-r6duction en phase liquide des d6p6ts d'alliages binaires Ni-P (6/~ 25 % de phosphore en atomes) et Ni-B (29 et 33.5 % de bore) pulv6rulents ou sous forme de films minces.

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