L'avortement provoqué clandestinement est responsable d'une importante mortalité maternelle. Nous rapportons un cas de péritonite par perforation utérine post-abortive. Il s'agissait d'une patiente de 25 ans reçue pour des douleurs abdomino- pelviennes, vomissements et diarrhée, dans un contexte d'aménorrhée de 12 semaines. L'examen à l'admission retrouvait un tableau de péritonite asthénique. L'exploration chirurgicale notait une péritonite aigue généralisée secondaire à une perforation du dôme utérin, avec collection purulente de 1500 cc; anses grêles dilatées et multiples fausses membranes. Le geste chirurgical: aspiration du pus, toilette péritonéale; suture utérine, drainage.les suites opératoires étaient simples, le retour à domicile de la patiente a été autorisé à J 15.
But : Le cancer de l'oesophage, du fait de son mauvais pronostic, est une tumeur digestive redoutée. Le but de ce travail était d'apprécier les caractéristiques épidé-miologiques, anatomocliniques et le devenir d'une série de patients. Malades et méthodes : Il s'agissait d'une analyse rétrospec-tive de 72 dossiers de patients pris en charge par la même équipe, suivis de janvier 2004 à décembre 2007. Résultats : Le carcinome épidermoïde représentait 94,4 % des cancers de l'oesophage durant cette période. L'âge moyen des patients était de 48 ans avec des extrêmes de 16 et 86 ans. Le diagnostic était tardif avec un délai moyen d'évolution de la symptomatologie clinique de six mois. L'état général était altéré avec un index de performance OMS supérieur à 2 chez 48,6 % des malades. L'alcoolotabagisme, facteur de risque toxique exogène principal, n'était retrouvé que dans 16,6 % des cas. L'achalasie et le syndrome de Plummer-Vinson, facteurs de risque spécifiques du carcinome épidermoïde, étaient présents dans 5,6 % des cas. Le reflux gastro-oesophagien, facteur de risque indirect de l'adénocarcinome, était retrouvé dans 9,7 % des cas. La maladie était avancée avec prés de 64 % de stades III et IV selon la classification TNM (UICC 2002). Le taux de résécabilité était de 27,8 %. Aucun de nos patients n'avait bénéficié de traitement néoadjuvant. La survie globale à deux ans était estimée à 2,8 %. Conclusion : Le pronostic péjoratif semblait être majoré par le diagnostic tardif dans notre série. Une amélioration de la survie passerait par une détection précoce. Un transit baryté devant toute odynophagie, suivi d'un examen endoscopique au besoin, est à notre portée. Le mécanisme de la carcinogenèse virale par papillomavirus humain 16 et 18, évoqué mais pas totalement élucidé, est une voie de recherche pour diminuer l'incidence du cancer de l'oesophage chez les populations exposées à ces virus. Mots clés OEsophage · Carcinome épidermoïde · AdénocarcinomeAbstract Aim: The cancer of the oesophagus because of its poor prognosis is a terrifying digestive tumour. The goal of this work was to appreciate the epidemiologic characteristics, anatomo-clinics and to become it of a series of patients. Patients and methods: It was about a retrospective analysis of 72 records of patients in the same team, followed between January 2004 and December 2007. Results: Squamous cell carcinoma accounted for 94.4% of cancers of the oesophagus during this period. The average age of the patients was 48 years with extremes of 16 and 86 years. The diagnosis was late with six months average time of the clinical symptomatology evolution. The general state was faded with an index of performance WHO superior to 2 at 48.6% of the patients. The high alcohol consumption and smoking, principal exogenic toxic factors risk was found only in 16.6% of the cases. Achalasia and PlummerVinson syndrome, squamous cell carcinoma specific factors of risk, were present in 5.6% of the cases. Gastrointestinal oesophageal reflux disease, indirect risk factor of adenocarcino...
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